Chapitre VII
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Chapitre VII
THE CALL
écrit par http://the-call.skyblog.com
Chapitre VII
♫Lutte♫
♫Lutte♫
Traînant dans l'hôtel à la recherche de leur membre manquant, Louis était sur le point d'abandonner. Il était passé par la réception, le bar, le petit-salon, le restaurant et avait toqué à la porte de la moitié des gens qui travaillaient avec eux. Il était sur le point de téléphoner à Liam, pour lui annoncer que Niall était définitivement porté disparu lorsqu'il le vit franchir la double porte en verre du hall d'entrée. Louis avait envie de le massacrer de l'avoir fait tourner en rond dès cette heure, mais il se ravisa lorsqu'il vit la petite Ophélie derrière lui. Il avait oublié qu'elle habitait Belfast, ils avaient tous oublié, comment avaient-ils pu? Le remarquer lui aurait éviter toutes ces recherches, il aurait compris dès le départ où était parti son ami. Louis trouvait si touchant la façon dont Niall s'était attaché à cette petite et sourit de voir qu'elle avait l'air de se porter bien mieux qu'elle ne l'avait été par le passé. Lui et les autres n'étaient pas si proche de la fillette que le blondinet, loin de là, mais ils étaient ravis lorsqu'ils en avaient quelques nouvelles par ce dernier.
« Hey, mais qui je vois-là? Ne serait-ce pas cette superbe grande fille? rigola Louis, lui ébouriffant les cheveux.
- Et oui ! T'as vu ça, j'ai même plus de béquille maintenant.
- Oui, je vois. C'est génial; sourit-il de toutes ses dents. Je suis désolé Ophélie, mais je vais devoir récupérer Niall. Je le cherche depuis près de vingt minutes et si nous sommes en retard, c'est sur moi que retombera la faute parce que je n'ai pas su le retrouver à temps. » continua Louis en lui faisant un clin d'œil.
Il l'embrassa sur la joue, fit un signe de tête à la jeune fille qui accompagnait Niall et resta à l'écart le temps de leur au revoir. Il les regarda du coin de l'œil et vit son ami serrer le fillette dans ses bras, avant d'étreindre rapidement la jeune femme et de lui glisser quelque chose à l'oreille. Serait-ce là une conquête de Niall, ne put s'empêcher de penser Louis. Il sourit à cette pensée et surpris Niall qui le rejoignait.
« T'as quoi à sourire comme un demeuré?
- Tu ne m'a même pas présenté ta conquête; s'offusqua l'aîné.
- Ce n'est pas une conquête Louis !
- Pas à moi Nialler, elle te plaît. Ça se sent à trois kilomètres.
- Le fait qu'elle me plaise ne signifie pas pour autant que je veuille la mettre dans mon lit. C'est la sœur d'Ophélie.
- Oh je vois, vous êtes donc amené à vous revoir par le futur; sourit Louis, tendrement.
- T'es chiant tu le sais ça? soupira-t-il, rigolant malgré tout.
- Pas trop fort, des gens pourraient nous entendre et te croire; cria le mécheux, glissant sa main sur la bouche de Niall.
- Allez tire toi et occupe toi de tes amours plutôt que des miens; répondit le blond lui donnant un coup de coude dans les côtes.
- Mes amours vont très bien je te remercie.
- Ouais, c'est cela.
- Tu insinues quoi la?
- Moi? Rien. Je ne fais que démontrer le désert sentimental dans lequel tu t'es engouffré.
- C'est parce qu'il n'y a personne d'assez bien pour ma petite personne; répondit Louis, prenant un air hautain.
- Oh si il y en a; confirma le blond. Tu es juste trop con pour le remarquer. »
*__*
La matinée n'en finissait pas. Il était près de 12:30pm, ils n'avaient aucune idée de l'heure à laquelle il pourrait manger et ils s'en allaient enchaîner un troisième enregistrement télé. Tous situés dans les mêmes studios, la production avait introduit le fait que la chose serait plus simple de cette manière. Certes. Mais elle n'avait pas précisé que les deux premiers se ressembleraient en tous points et que les questions auxquelles ils devraient répondre seraient toutes plus absurdes les unes que les autres. Ils étaient passés de « Qui drague le plus? » et « Lequel de vous embrasse le mieux? » à « Qu'avez vous mangé ce matin et combien de temps mettez vous à vous préparer? ». Ils saturaient, tous. Et ils avaient profité de leur dizaine de minutes de répits pour maugréer entre-eux sur ces stupides interviews. Certains pouvaient penser qu'ils avaient la grosse tête ou qu'ils n'étaient pas reconnaissants, mais c'était si différent. Ils vivaient pour la musique, pour leur musique désormais, et ils espéraient tant être pris au sérieux pour ce qu'ils faisaient et non pas pour leurs couleurs préférés ou leur nombre de mois de célibat. Ils étaient reconnaissants, tellement, de tout ce qui leur arrivaient; mais cette méthode de médiatisation les accablaient et, pire, leur faisait perdre toute crédibilité auprès d'un public plus âgé et plus mature. De temps en temps, de telles émissions étaient plaisantes et les faisaient rires, mais lorsque vous en enchaînés plusieurs à la suite, vous n'espérez plus qu'une chose : la fin.
Harry était celui qui semblait le plus au bord de la crise de nerf. Ses désagréments de la veille au soir s'étaient dissipés, mais sa lassitude faisait ressurgir sa migraine et il commençait à ne plus pouvoir feindre de sourire face à ce qu'on leur imposait. Il avait finit la précédente émission sans dire un seul mot, de peur de laisser échapper quelque chose que le management lui ferait regretter.
« C'est à vous dans trois minutes les mecs; entendirent-ils derrière eux.
- On peut le faire, il nous reste un espoir que cet enregistrement soit le moins pire de tous; commença Liam.
- Oui bien sûr, il nous reste beaucoup d'espoir là; ironisa Zayn.
- Jamais deux sans trois, enchaîna Louis, celle-ci ne sera sans doute pas mieux.
- J'ai envie de frapper quelqu'un, pour m'extérioriser avant d'y aller; grommela Harry.
- Je suis tout à toi si tu veux, ça me donnerait une bonne raison de ne pas participer. » lui répondit Niall.
Un panneau lumineux leur annonça que c'était à eux et ils affichèrent tous un sourire faux pour pénétrer sur le plateau. La première chose qui leur sauta aux yeux fut l'ambiance. Pas de couleur criarde, de présentatrice à bonnet E ou de hurlements lorsqu'ils entrèrent. Le public se leva, tout comme le présentateur, et se contenta de les applaudir.
Après de rapides présentations et quelques questions, il se trouva que chacun des membres avaient perdu son sourire faux et avait remplacé ce dernier par un sourire chaleureux et sincère. Pas de questions sur d'éventuels petites amies ou sur celui qui avait dépensé le plus d'argent depuis qu'ils étaient connus. Les questions portaient sur leurs goûts musicaux, les instruments dont ils savaient joués, la façon dont ils choisissaient une chanson et découpaient leurs solos etc. Ils étaient aux anges, vraiment.
« Alors, maintenant, j'aimerais vous entendre parlez de vous-même. De vos prestations, de votre voix, ce que vous pensez de vos performances et tout cela.
- Oh merde, répondit Niall en riant, j'aime pas répondre à ce genre de choses.
- Tu ne sais jamais si les gens vont bien interpréter la façon dont tu le dis; continua Zayn.
- Ok, autre chose alors; sourit le présentateur. Entre nous, et parce que même si vous le niez vous avez forcément votre préférence, qui a la plus belle voix d'entre vous? »
Ils ne niaient pas cette avoir une préférence, ils évitaient chaque fois la question c'était différent. Non pas que chacun se ventait d'avoir la meilleure voix, mais tout simplement parce que le management refusaient qu'ils répondent à cette question. Ils leur avaient paru évident que celui-ci pensait sans doute que dire de telles choses pourrait envenimer leurs rapports. Mais c'était faux. Et, dans leur intimité, les garçons savaient déjà la voix que chacun d'eux portait avec une estime légèrement plus haute que les autres.
« Louis; répondit alors Harry, n'ayant que faire de l'interdiction qu'on avait pu lui imposer.
- Y'a-t-il une raison à cela?
- Faut-il une raison pour aimer une voix? plaisanta Harry. Non, je crois que c'est sa sensibilité qui me touche le plus. Il chante avec son coeur. Et puis, il a un timbre de voix si particulier, si reconnaissable. Nos fans vous diraient que nous le sommes tous, mais quelqu'un ne nous écoutant que rarement ne saurait sans doute pas faire la différence entre nous cinq. Sauf pour lui, parce qu'il a la chance d'avoir un grain de voix unique. »
Le présentateur le remercia de sa réponse avant de les applaudir une dernière fois et de prendre congés du groupe. Harry se sentait libérer, libre d'avoir pu répondre à une question par sa propre réponse et non par une réponse pré-fabriqué, et libre d'avoir fait comprendre qu'il n'était pas un jouet entre leurs mains, mais un artiste qui se devait de répondre aux questions essentielles. Il s'en mordrait les doigts par la suite, il le savait, mais pour l'instant il ne ressentait que l'euphorie de la chose et en était ravi.
« T'aurais pas du dire ça Hazza; lui indiqua leur aîné, assez fort pour que le groupe en entier l'ai entendu.
- Pourquoi? Parce que j'avais pas le droit ou parce que je crois plus en ta voix que tu ne le fais toi-même? répliqua Harry, plus froidement qu'il ne l'avait voulu sur le coup.
- C'est faux...
-J'ai raison et même s'ils se taisent et font comme s'ils n'entendaient pas notre conversation, les trois devant pensent sans doute la même chose que moi; répondit Harry, avec plus de douceur, avant de hausser la voix encore un peu plus. Mais dites lui vous, parce que de toute évidence mes paroles ne lui font ni chaud ni froid. »
Louis resta sur place et regarda son meilleur ami s'éloigner avec le reste du groupe. Il ne savait pas comment prendre cette conversation. D'un côté, il pouvait se sentir rabaisser... Rabaisser que son meilleur ami mette à jour sa difficulté à avoir confiance en lui dans ce genre de circonstances. Mais ne pouvait-il pas également éprouver de la fierté? La fierté de savoir que l'une des personnes les plus chères à son coeur savait qu'il avait du talent et qu'il venait d'en faire étalage sur un plateau de télévision.
Lorsqu'il était dans cet état de doute, c'était toujours Harry qui arrivait à le remettre sur le droit chemin et lui faisait oublier ses questions futiles. Mais aujourd'hui, son ami n'était plus là, et c'était sûrement ce qui le faisait le plus dériver de ce dit chemin.
*__*
Le second concert dans la ville Irlandaise n'avait pas été de tout repos. Et malgré la petite forme qu'il avait en ce moment, Harry n'avait pas été repris du même malaise ce soir. Il avait seulement quitté la scène avec une étrange impression de joie qui ne lui était pas familière. Sans doute parce que, au fond, il savait que quelques minutes de plus et il aurait fini dans le même état. Zayn, lui, avait proposé de sortir, mais tous ayant refusé, il s'était contraint à rentrer également à l'hôtel; ou chacun avait rejoint sa propre chambre après un rapide passage au bar.
Allongé sur le lit de sa chambre d'hôtel, Harry ne pensait qu'a une seule et unique chose, une seule et unique personne. Son meilleur ami envahissait ses pensées à chaque seconde et il se sentait devenir dingue. Il avait envie de hurler sa peine, de libérer son esprit de ses pensées interdites, de frapper son poing contre le mur pour détourner sa douleur vers un mal plus concret. Il n'avait que peu adressé la parole au mécheux depuis l'enregistrement de ce midi, se contentant de lui parler seulement lorsque c'était nécessaire. Il avait dû le blesser, il le savait, mais il trouvait tellement absurde que Louis ne croit pas suffisamment en son talent que ça le rendait dingue. Comment, avec cette voix d'ange, son ami ne pouvait-il pas remarquer le plaisir total qu'était l'entendre chanter?
Alors, suite à cela, Harry s'était éloigné de lui encore un peu plus. Mais il ne savait plus comment agir... Il s'éloignait dans le but de moins souffrir, mais de toute évidence, cela ne marchait pas. Pourtant être proche de Louis était tout aussi insupportable. Il n'y avait plus un énorme choix de possibilité qui s'offrait à lui. Soit il reprenait là où il avait mis un pied d'arrêt et retrouvait son Lou; au prix d'une souffrance grandissante qu'il n'était pas sûr du tout de pouvoir gérer. Soit il continuait ainsi, les faisant souffrir tous les deux, mais avec l'espoir de voir sa douleur et ses sentiments s'estomper; quitte à perdre son meilleur ami.
Le bouclé lutta pour ne pas fermer les yeux. Il ne voulait pas dormir, ne le voulait plus. Quatre nuits, cela faisait quatre nuits qu'il voyait sans cesse le visage de Lyna penché au-dessus de lui et il ne le supportait plus. Le meilleur remède était donc de ne pas se laisser emporter par le sommeil. Mais il ferma les yeux quelques minutes, sans s'en rendre compte, et les rouvrit quelques heures plus tard lorsqu'il se sentit voler à travers son propre lit.
« Hazza, j'ai envie de toi! »
Il se tourna vers la personne responsable de son réveil alors qu'il n'était que 02:00am et resta plusieurs secondes dans une sorte de transe, ne bougeant plus d'un centimètre.
« Hazza! Hazza merde bouge toi; continua l'intrus. J'ai besoin de toi! Vite. »
« J'ai besoin de toi ». Ces mots étaient bien différents de ceux qu'il avait cru comprendre la première fois. Il se gifla, mentalement, honteux d'avoir pensé à une telle chose et d'avoir eu l'audace de croire que c'était ce que Louis était venu lui proposer. Puis il se souvint de la dernière conversation qu'il avait eu avec lui-même, repartir à zéro ou s'éloigner? Durant le sommeil dans lequel il ne s'était pas senti plonger, son esprit avait apparemment réfléchi pour lui. Désormais, la réponse lui apparaissait clairement. S'éloigner.
« Putain Louis t'as vu l'heure, tu veux quoi?
- Je.. je voulais te montrer quelque chose et euh..
- Abrège ! » répondit-il, presque méchamment.
Le bouclé vit l'étincelle dans le regard de son ami se consumer suite à ses mots et il ne résista pas. Il devait s'éloigner, avant de se voir sombrer totalement, mais voir l'homme qu'il aimait souffrir par sa faute, il ne le supportait pas plus. Il se laissa alors convaincre par la partie de lui qui refusait d'être loin de Louis, que cette nuit, pour la dernière fois, il pouvait s'autoriser un écart.
« Désolé, se reprit alors Harry, je suis crevé c'est tout. Qu'est-ce qu'il y a?
- Non c'est moi... J'aurais pas dû venir te réveiller à cette heure là, j'étais dans mon euphorie j'ai pas fait attention. Rendors-toi c'est pas grave. »
Louis se leva du lit du bouclé et se dirigea vers la sortie. En temps normal, jamais Harry ne l'aurait laissé partir; mais en temps normal, jamais il ne lui aurait parlé de la sorte non plus. S'il voulait vraiment s'éloigner, il devait rester sur ce lit, sans un mot, et se recoucher comme si rien ne s'était passé. Il attrapa le pan de sa couverture, près à se glisser dedans et ferma les yeux.
« Lou, attends! cria Harry, en courant rattraper son meilleur ami. Montre-moi; lui dit-il avant de s'arrêter, puis de reprendre voyant que Louis ne comprenait pas. Ce que tu voulais me montrer, je veux le voir.
- C'est rien je te dit... » répondit l'intéressé en reprenant le chemin vers sa propre chambre.
Harry avait une nouvelle chance de le laisser filer, une nouvelle chance de lui montrer qu'il se fichait de lui et qui lui permettrait de s'éloigner encore un peu plus facilement. Une nouvelle chance qu'il gâcha. Il saisit la main de Louis, sentant un frisson à la fois de bien-être et de douleur jaillir en lui, et se plaça face à lui.
« S'il te plait; lui murmura-t-il, pour moi.
- D'accord... Suis-moi. »
A peine eut-il franchit le seuil de la chambre, que Harry fut pris d'une sorte de flash. Il se retint contre la porte, le temps pour son étourdissement de passer.
« Harry? Qu'est-ce que tu as?
- Un étourdissement, c'est rien. » répondit-il, sachant pertinemment que c'était faux.
La chambre de son compagnon était dans un état épouvantable, jamais l'on aurait cru qu'il n'était ici que depuis hier. Ses vêtements inondaient le plancher, ses affaires personnelles étaient éparpillés au pied de sa valise et des feuilles jonchaient l'intégralité du lit et des meubles de Louis. Exactement comme la sienne, à peine quelques jours auparavant... Harry se força à entrer, contrôlant la peur qui s'était de nouveau emparé de lui et alla s'asseoir sur le rebord du lit.
« Tu peux aussi prendre plus de place, le lit ne devrait rien te faire! Et moi non plus... Enfin, je crois; plaisanta Louis en voyant la position inconfortable dans laquelle était son ami.
- Ce n'est pas comme si tu avais prévu de dormir avec des feuilles et qu'elles occupaient déjà toute la place; renchérit le bouclé, qui n'avait pas trouvé de réponse plus convaincante.
- Je range tout ça, j'en ai pour deux minutes. »
Curieusement, Harry se sentait mieux au fur et à mesure que le mécheux rangeait ses affaires. Il avait un poids qui s'échappait, comme si le désordre était désormais synonyme de frayeur pour lui. Il prit plus aisément une place, tout en évitant malgré tout de se retrouver trop proche de Louis, qui l'avait rejoint sur le lit.
« Alors, cette chose?
- Je... Je ne sais pas trop pourquoi j'ai fait ça; bégaya l'aîné, mal à l'aise, lui tendant une feuille. Mais je voulais te le montrer, à toi. »
Louis avait peur, mais de quoi? Que Harry n'aime pas ce qu'il avait fait ou qu'il soit prit d'une nouvelle crise de nerf qui le ferait se retourner contre lui de nouveau? Il avait eu mal, mal de sentir cette méchanceté dans la voix de son ami lorsqu'il était entré dans sa chambre. Il le perdait, il en était désormais convaincu, et sa plus grande torture était de chercher à comprendre pourquoi. Sans cesse, ses pensées étaient tournées vers Hazza, son Hazza, et il luttait contre cette douleur qui lui indiquait que sa moitié n'était plus ce qu'elle avait pu être. Mais Louis s'obstinait et refusait d'admettre qu'il l'avait perdu. Il le refusait, et il le refuserait toujours. Harry représentait tant de choses pour lui, peut-être même trop, pour qu'il le laisse s'échapper. Il devait tout mettre en place pour que leur relation redevienne aussi fusionnelle qu'avant, tout, ou il y laisserait une part de lui. Et il n'y avait qu'un moyen de le faire... Être lui-même.
« Alors t'en penses quoi?
- Je pense que tu es décidément très con » se contenta de dire Harry.
Il recommençait... Et alors que Louis venait tout juste de se faire la promesse de tout faire pour lutter, il sentait déjà son coeur se tordre et abandonner le combat, il avait trop mal. Il leva les yeux vers Harry et croisa son regard, pour la première fois depuis qu'ils étaient entrés dans la pièce. Pourquoi donc ses yeux recelaient-ils autant de douleur que Louis semblait lui-même en avoir? Son éloignement viendrait-il de cette chose, qu'il cherchait à cacher?
Se sentant mal à l'aise et mis à nu, ce fut Harry qui rompit le contact visuel et qui rendit sa feuille à Louis en un geste.
« Pourquoi?
- Parce que j'avais envie de laisser sortir certaines choses et...; commença Louis.
- Non! Pourquoi tu ne me le montres que maintenant?
- Parce que je ne l'ai écrit que tout à l'heure et...
- Arrêtes avec tes "parce que" et réponds à ma véritable question; sourit Harry.
- Qui est?
- Pourquoi tu as aussi peu confiance en ta plume qu'en ta voix? »
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