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Chapitre VIII

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Message  Sniezde (admin) Dim 26 Aoû - 21:57

AUTEUR : To Be With You

Se souvenir de nous
Chapitre VIII



PAR LIAM PAYNE

Je m'étais toujours considéré comme quelqu'un de protecteur. Peut-être même trop protecteur. Ce sont des choses que l'on n'arrivait jamais à contrôler. La peur, la panique, l'inquiétude...surtout quand il y a de quoi ressentir tout ça. Mais c'était sûrement étouffant, à la longue. Toujours avoir quelqu'un sur le dos peut ne pas être très amusant. Voir même être lourd. Malheureusement, comme dit, ce sont des choses que l'on ne contrôlait pas. Et c'était donc pour ça, que j'étais là, entrain de pousser ce caddie à moitié vide — ou moitié plein —, me torturant les méninges.
Ce qui nous arrivait était simplement extraordinaire. Qui aurait cru que les garçons et moi allions être si célèbres en sortant d'x-factor ? Personne. Simon nous avait bien prévenu que « ce n'était que le début pour nous ». Mais jamais ô grand jamais je n'aurai pensé une seule seconde que ce serait poussé si loin. Nous étions devenus une petite famille. Les rôles attribués dans le groupe étaient très clichés mais ça nous suffisait. On pouvait parfois rire rien qu'en voyant un vers de terre — cette faculté était plutôt attribuée à Niall. On se comprenait.
Dès le départ, Harry et Louis, c'était autre chose. Contrairement à nous, qui avions mit du temps à nous rapprocher, c'était comme s'ils avaient toujours été meilleurs amis. Fait l'un pour l'autre. Ils ne se quittaient pas d'une semelle. Lors d'un moment de joie, Louis se jetait toujours sur Harry en premier, et vice-versa. Je ne m'étais jamais sentit exclu, ni personne d'autre d'ailleurs. Non, c'était quelque chose de tout à fait normal. Comme un évidence. Harry et Louis, c'était une évidence. Tout le monde le pensait. Personne n'était choqué de les voir se câliner, ou de les voir ensemble tout bonnement, puisque l'évidence était belle et bien là. Et définitivement, je pensais qu'ils étaient aveugles. Je me retenais tout les jours de ne pas les traiter d'abrutis quand je les entendais se chamailler pour rien.

« Eh, n'oublie pas ça. », sourit Danielle en mettant deux paquets d'oréos dans le chariot.

Danielle...certains me trouveront idiots de dire ça, mais elle était la femme de ma vie, ça ne faisait aucun doute. Moi qui n'avais jamais eu de chance avec les filles, j'étais maintenant le mec le plus heureux du monde. On ne pouvait pas rêver mieux qu'elle. Vraiment pas.

« Oh...merde alors..., lâcha-t-elle en fixant l'écran de son mobile.
-Qu'est-ce qu'il se passe ?
-Eleanor a quitté Louis. »

Je soupirai bruyamment. Au moins, Louis et Harry allaient pouvoir se reparler grâce à ça.

« Elle prend le prochain avion pour Londres. Avec qui je vais bien pouvoir rigoler, moi ? Se plaignit-elle.
-Tu as toujours Julie. Elle ne partira pas avant un petit bout de temps, c'est moi qui te le dis...
-Oui, mais Julie et moi on ne se connaît pas très bien...et timide comme elle est, ça risque d'être difficile...puis surtout, faudra que Harry la lâche un peu, ajouta-t-elle en riant.
-Et c'est pas gagné, effectivement, confirmai-je en esquissant un sourire.
-Enfin bon, l'ambiance risque d'être encore pire qu'elle ne l'était déjà.
-Moi, je ne pense pas... »

Elle se tourna vers moi, arquant un sourcil.

« Le fait que Eleanor et Louis ne soient plus ensemble risque de faire énormément plaisir à Harry. Et donc, les deux amis de toujours ne tarderont pas à se reparler, et tout rentrera dans l'ordre ! M'expliquai-je.
-C'est là que tu te trompes, Liam.
-Je ne me trompe jamais...
-Oh oui, bien sûr. C'est vrai que le lac Titicaca se trouve en Russie !
-Passons... »

Elle levait les yeux au ciel, avant de continuer :

« Moi, ce que je pense de tout ça, c'est que Louis va en vouloir encore plus à Harry. Réfléchis un peu...Harry n'arrêtait pas de provoquer Louis à cause de Eleanor. Si Julie n'était pas là, à mon avis, tout irait bien à nouveau. Mais justement, Julie est là, et j'ai comme la nette impression qu'il n'en a plus rien à battre de qui que se soit depuis qu'elle est arrivée ici.
-Ne soit pas si vulgaire Dani..., soufflai-je. C'est un peu plus compliqué que ça, en fait.
-Toi tu sais des choses que personne d'autre de sait, c'est bien ça ?
-Je te fais confiance, mais n'en parle à personne, d'accord ? »

Elle acquiesça, et je me décidai enfin à tout lui raconter, car après tout, c'était Danielle. Et je savais très bien qu'elle garderait tout pour elle.

Flash Back.

« Louis ?...qu'est-ce qu'il se passe ? Demandai-je.
-Je...j'ai vraiment besoin de tes conseils. », lâcha-t-il en baissant les yeux.

Je me redressai jusqu'à m'asseoir, et fixai le mécheux qui se tenait devant moi, jouant nerveusement avec ses doigts. Je souris un peu, histoire de le mettre à l'aise — car c'était rare de le voir dans cet état, et je savais que ce n'était certainement pas rien — puis dis :

« Je t'écoute.
-C'est à propos...de Harry. En fait, j'ai plus besoin qu'on m'éclaire qu'autre chose. »

Il marqua une petite pause, avant de daigner relever les yeux vers moi. Je gardai le silence, attendant qu'il se lance.

« On a déjà beaucoup parlé de Eleanor, toi et moi, tu sais donc à quel point je l'aime. »

Je hochai positivement la tête, l'encourageant à continuer.

« Tout du moins à quel point je suis sensé l'aimer...c'est fou Liam, mais en l'espace de seulement quelques jours tout à changé dans ma tête. J'ai toujours été sûr de mes sentiments envers elle. Et de ceux envers Harry aussi, d'ailleurs. Elle, c'était la femme dont j'étais éperdument amoureux, et lui, le meilleur ami qu'on rêverait tous d'avoir. Mais voilà...depuis quelque temps, je ne supporte plus toutes ces prises de tête avec lui. J'ai toujours voulu que tout aille bien, que tout le monde aille dans mon sens. Que tout le monde m'encourage dans les choses que je pourrai entreprendre...mais personne n'est avec moi.
-Je t'arrête là, Louis. Tout le monde t'encourage dans tout ce que tu veux faire. Seulement depuis quelques mois, c'est Harry qui ne le fait plus. Mais ça n'est pas « personne ». A moins que pour toi, Harry soit tout le monde. », supposai-je.

Il fronçait les sourcils.

« Arrête de dire n'importe quoi, le monde ne tourne pas autour de Harry !
-Le notre non, mais le tien ? »

Face à la tête qu'il faisait, je ne pu me retenir de rire un peu, mais je me stoppai rapidement en me taisant, le laissant reprendre la parole — non sans une voix désespérée :

« C'est là tout le problème Liam, je crois que tu as raison. Tout ne tourne qu'autour de Harry, Hazza, Curly, et encore Harry ! J'ai l'impression qu'il a prit toute la place qu'il restait dans mon cœur pour Eleanor. Et du coup, elle...elle n'est plus une priorité. Je me sens vraiment mal vis-a-vis d'elle, si tu savais. Je crois que ce n'est même plus de l'amour, juste de la pitié...
-Est-ce que tu en as parlé avec lui ?
-Ca finit toujours mal quand j'essaie d'aborder le sujet. Et puis, quand je me sens plein de courage, je ne sais pas quoi dire.
-Eh bien la prochaine fois que tu lui en parleras, dis-lui que tu l'aimes.
-Mais il le sait ça, que je l'aime.
-Rah, Louis ! Tu m'as très bien compris. C'est ce que tu voulais non ? Que quelqu'un confirme tes doutes sur tes sentiments.
-Non, je ne comprends pas, non...
-Tu es amoureux de lui.
-C'est ridicule ! S'empressa-t-il de dire. Harry est un mec, et c'est juste mon meilleur ami !
-Au stade où tu ne vois que par lui, ça n'est plus un meilleur ami, m'esclaffai-je. Et je suis sûr que ça ne date pas d'hier.
-Tu racontes vraiment n'importe quoi cette nuit, tu dois être encore mal réveillé. Je m'en vais, j'en ai assez entendu...
-Il faut juste que tu arrives à l'accepter Louis ! »

Le claquement de la porte se fit entendre, et je me glissai sous ma couette, un petit sourire aux lèvres. Même si les choses allaient certainement prendre une tournure compliquée, tout finirait bien.

Fin du Flash Back.

« Wouaaah ! Ca c'est de la découverte ! S'exclama Danielle à la fin de mon petit récit.
-N'est-ce pas ?
-L'ironie et toi, ça fait deux mon amour, se moqua-t-elle. Je savais très bien tout ça Liam. Tout le monde sait très bien. Tu ne m'apprends rien, et je t'assure que ce n'est pas plus compliqué que ce que je t'ai expliqué tout à l'heure. »

Je la regardai pousser le caddie jusqu'à un autre rayon, avec incompréhension. Ce fut à mon tour d'arquer un sourcil, et je la rattrapai d'un pas rapide, intrigué.

« Hé là, ce ne serait pas plutôt toi qui sait des choses que personne d'autre ne sait ?
-Mais non, voyons. Aller, je crois qu'on a tout, on peut rentrer !
-Je ne lâcherai pas l'affaire si facilement Daninou, marmonnai-je en faisant mine de bouder, croisant mes bras contre mon torse.
-Continue avec les surnoms idiots de ce genre, et tu pourras toujours attendre !
-Ah, donc j'avais raison ! Tu me caches des trucs ! »


PAR NIALL HORAN

Je bouclai ma valise, balayant la pièce du regard pour voir si je n'avais rien oublié. J'étais heureux. Heureux de partir avec lui. Heureux d'avoir été celui auquel il avait pensé pour l'accompagner. J'étais bien conscient qu'on partait à un enterrement. Mais il aurait très bien pu choisir Liam, ou n'importe qui d'autre, ou encore choisir de partir seul. Et pourtant, c'était moi qui l'accompagnait.
Après avoir bien vérifié que Zayn dormait toujours dans sa chambre — cette annonce l'avait achevé, en quelque sorte — je descendis les escaliers tranquillement, et me dépêchai d'aller dévaliser les placards pleins de nourritures depuis le retour de Danielle et Liam. Je vins m'installer près de Louis, qui était entrain d'écrire je-ne-sais quoi, lunettes sur le nez. J'entamais mon paquet de gâteaux.
Curieux, j'essayai de lire à l'envers. Ce qui n'était pas une chose facile à faire non seulement en étant discret. Mais surtout, le plus dur était de déchiffrer son écriture misérable et je me répétais, à l'envers. Il releva la tête et cacha tout de suite les feuilles qu'il avait en mains.

« Ca va, ça te dérange pas de violer l'intimité des gens ? Râla-t-il.
-Bah...non. Aller, fais voir ! C'est un roman ? Insistai-je en essayant de lui attraper la paperasse.
-Dégage Nialler, commence pas à m'énerver !
-Je suis sûr que c'est un roman, tu adores lire...hm...peut-être un roman sur nous ? Alleeeeer, je veux lire, s'il te plaît !
-C'est pas un roman Nialler, soupira-t-il. Et ce n'est pas un truc que tu pourras lire tout de suite. Mais plus tard peut-être, promis.
-« peut-être » et « promis » dans la même phrase, permet moi d'avoir des doutes !
-Bon bon, c'est promis, tu le liras, mais pas tout de suite. D'accord ?
-Ah ! J'ai réussis à lire « Harry » ! », m'exclamai-je, ayant profité du fait qu'il avait rabaissé ses feuilles sur ses genoux.

Il se leva précipitamment, m'empêchant de continuer ma lecture, et j'éclatai de rire face à sa tête paniquée. Il m'insulta gentiment, avant de se diriger vers les escaliers. Il se stoppa, et fixa longuement la porte qui était face à lui.

« Dégoûtant. », cracha-t-il en allant à l'étage.

Je ne compris pas tout de suite. Mais lorsque je vis rentrer Harry et Julie, lui l'encerclant de ses bras, le ventre contre son dos, à lui offrir des baisers sur la joue et quelques uns sur les lèvres, tout était plus clair. Celle-la, j'étais sûr de ne pas l'aimer pour une bonne raison à présent.

« Salut Niall ! Sourit le bouclé en lâchant — enfin — la rousse.
-Bonjour, fit cette dernière avec une petite voix.
-J'ai pas des oreilles radioactives, j'entends pas les murmures à deux kilomètres de moi, lui reprochai-je en me levant — même si j'avoue que j'avais très bien entendu, et que ce n'était que par pur plaisir que je disais ça.
-Elle t'a dit bonjour, dit Harry froidement.
-J'ai pas quarante-cinq ans non plus, tu peux dire « salut » comme tout le monde, au lieu de me donner l'impression d'être vieux !
-Tu-...
-C'est bon Harry... », murmura-t-elle.

Je ne restai pas une seconde de plus, et montai les escaliers. Sur le palier se trouvait Louis, un petit sourire accroché aux lèvres.

« Comment tu l'as remballé la Julie !
-Faut bien que quelqu'un fasse la même chose à Harry pour qu'il comprenne ce qu'il fait subir à ta pauvre Eleanor. J'espère qu'il lui fichera bientôt la paix pour que ça aille mieux entre vous deux, vous êtes mignons elle et toi je trouve, déclarai-je.
-Ah...Eleanor et moi, on n'est plus ensemble tu sais. », fit-il simplement.

J'écarquillai les yeux.

« Ben non, je sais pas ! Depuis quand ?
-Quelques heures.
-Et ça ne t'aurait pas traversé l'esprit de me prévenir ? Et puis, pourquoi ?
-Je te l'aurai dis plus tard...elle m'a quitté à cause de Harry. Enfin, non, à cause de moi en grande partie, se corrigea-t-il.
-Elle était jalouse ?
-Non, non. Ecoute Nialler j'ai pas très envie d'en parler, d'accord ? Marmonna-t-il. Je veux me reposer un peu, seul...
-Ouais, bien sûr...désolé pour toi mec. »

Il afficha un nouveau sourire, peu sincère, et s'en alla dans sa chambre, s'enfermant. Ca me faisait penser que moi aussi, j'étais fatigué depuis ce footing, et que je n'avais pas encore vraiment eu le temps de récupérer. J'allais donc devoir prendre une bonne douche — car ça non plus, je n'avais pas eu le temps de le faire —, pour sommeiller par la suite. Mais avant tout, j'avais quelque chose de plus important à faire...


PAR HARRY STYLES

Je posais une tasse de thé sur la table de la cuisine, puis vins m'asseoir en face de la rousse qui se précipita sur sa boisson, encore brûlante. Elle grimaça en remarquant qu'elle aurait du attendre que ça refroidisse.

« Tu es du genre pas douée, n'est-ce pas ? Ricanai-je.
-Ne te moque pas, j'ai vraiment soif...
-Il fait plus de trente degrés et tu préfères boire un thé plutôt qu'un jus de fruit. Tu es anormale, en plus de ça, continuai-je, taquin.
-Harry, faudrait que j'te parle deux minutes ! Appela la voix de Niall à quelques mètres d'ici.
-Je reviens. », soufflai-je en descendant de ma chaise, embrassant le front de la rousse au passage.

Je m'arrêtai devant le blondinet, qui affichait une mine mécontente. Il semblait prêt à me réprimander. Chose que je trouvais très mal placé vu ce qu'il avait dit à Julie tout à l'heure.

« Quoi ? Grognai-je sur un ton que je voulais moins dur.
-Je ne sais pas à quoi tu joues Harry. Je ne sais pas si tu trouves ça amusant d'être un égoïste pur et sans limites. Mais Louis vient de se faire larguer par sa copine, alors tu vas bouger tes fesses et tu vas aller le réconforter parce que tu es son meilleur ami. Et je te mentirai si je te disais que tu n'es pas la cause de leur rupture. »

« Louis vient de se faire larguer par sa copine ». Cette phrase résonnait dans ma tête sans but précis. Elle résonnait, et elle détruisait tout sur son passage. Elle semait la zizanie. Elle embrouillait tout ce qui m'était clair auparavant. Elle faisait mal. Elle ramenait une vague de remords. Je commençai à peine à être heureux, à nouveau. Je ressentais un bonheur qui m'était inconnu depuis plus de six mois. Elle me tuait. C'était une claque que je me prenait en pleine figure.
Mais elle me faisait du bien aussi. Elle me donnait l'envie de sourire. Parce que je l'avais tellement attendue, cette phrase. Elle faisait battre mon cœur à une allure folle. Et étrangement, elle remettait de l'ordre dans ma tête. Malgré la confusion.

« Alors, qu'est-ce que t'attends là ? Moi je vais m'excuser auprès de Julie, mais bouge-toi merde à la fin ! », s'énerva le blond.

Je balbutiai un faible « oui », avant d'obéir. Une fois devant la porte, je ne bougeai plus. J'hésitais. J'appréhendais.
J'aurai pu refuser d'y aller. Simplement dire que je n'en avais pas envie. Que je ne voulais plus lui adresser la parole. Qu'il n'était plus mon meilleur ami ; mais j'avais assez mentis.
Je toquai contre le bois, attendant une réponse.

« Niall je t'ai dis que je voulais rester seul..., ronchonna le mécheux.
-Je...c'est pas Niall. C'est Harry. »

J'entendis le déclic de la serrure, et je ne me fis pas prier pour ouvrir la porte. Louis se tenait juste devant moi.

« J'ai appris...pour toi et Eleanor, murmurai-je en détournant le regard.
-Et alors ? Tu es content maintenant ? Ca doit être pour ça que tu es là, pourquoi je demande ? Se répondit-il tout seul, avec une once de sarcasme.
-Je suis désolé...
-Et tu crois que ça suffira Harry ? Honnêtement ? Tu te payes ma tête ou quoi ?
-J'ai été odieux...je m'en rends compte. Excuse-moi.
-Tiens donc, ça ressemble énormément à ce que tu as pu me sortir au moins cinq fois, il y a quelques semaines. Tu pourrais être un peu plus inventif cette fois, tu ne crois pas ? »

Je mordillais l'intérieur de ma joue, fixant mes pieds qui soudainement, devenaient très intéressants. Un long soupire s'échappa de la bouche du brun, qui ne tarda pas à passer ses bras autour de moi pour m'étreindre. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire, malgré la surprise.

PAR LOUIS TOMLINSON

Je frissonnai en sentant l'une de ses mains se glisser doucement dans mes cheveux en bataille. Sa tête se posa sur mon épaule.

« Tu sais...je t'ai vu embrassé Julie. Vous êtes ensemble ?
-Oui. », répondit-il paisiblement.

Sur le moment, j'aurai adoré dire quelque chose. Mais j'avais bien trop mal pour répondre quoique se soit. Inconsciemment, je resserrai mon emprise sur lui. J'aurai du la quitter plus vite. J'aurai du le faire depuis longtemps. Je n'aurai même pas du être avec elle.
« Tu es amoureux de lui. »
Evidemment. Bien sûr que j'étais amoureux de lui. Je ne comprenais pas moi-même pourquoi est-ce que je ne m'en étais pas rendu compte plus tôt.

« Je suis content pour toi, mon petit Hazza qui devient grand, mentis-je.
-Merci Louis. Alors, dis, tu me pardonnes ?
-Non. »


PAR NIALL HORAN

Il était aux environs de dix-neuf heures, et j'attendais impatiemment que Danielle et Julie aient terminé le repas. Depuis près d'une demi-heure, je ne cessai pas de demander si c'était bientôt prêt, et elles me mentaient en me disant que oui. Avachis sur la table, je jouais avec mes couverts, mon ventre criant famine.

« C'est bon Niall, tu peux dire aux autres de venir, sourit la rousse en déposant un plat devant moi.
-Venez tous bouffer ! », hurlai-je.

La danseuse me demandait d'être un peu plus poli — j'avais vraiment l'impression d'être prit pour un enfant ici — et attendit que tout le monde se poste autour de la table pour commencer à servir — et comme d'habitude, ils trouvèrent tous drôle le fait de me servir le dernier.

« Vous n'êtes pas gentil avec lui... », ria tout de même Julie en s'installant près de son nouveau petit ami.

Je la regardai, et ne pris pas la peine de la remercier, un peu agacé. Depuis que j'étais aller m'excuser, j'avais l'étrange impression qu'elle essayait de s'attirer mon amitié en étant tout le temps en accord avec moi devant les autres. Telle une hypocrite.

« Hm, les mecs...et les nanas, commença Zayn en posant sa fourchette. Niall et moi on a un truc à vous dire. »

C'est vrai, j'avais complètement oublié. Tout les regards se posèrent sur moi. Pourquoi sur moi, je n'en savais rien. Comprenant que je devais l'annoncer, je me raclai un peu la gorge après avoir avaler les pâtes que j'avais en bouche :

« On part à Bradford ce soir.
-Ah bah oui, il aurait été temps de nous prévenir, effectivement ! S'étouffa Liam.
-Pourquoi ? Questionna le bouclé, tout en continuant de manger.
-C'est pour l'enterrement de ma tante. », me devança le pakistanais.

* * *


Je me tournai face au petit groupe de personnes qui était debout, en plein milieu de l'aéroport.

« Tu es bien sûr que tu as tout ? Répéta pour la énième fois le brun qui se tenait devant moi.
-Oui papa, soufflai-je, excédé.
-Aller Liam, ce n'est plus un gamin.
-Bien sûr que si Danielle. Mon petit Niall en plus !
-Je ne suis pas petit !
-Dit-il du haut de son mètre soixante-cinq, se moqua Louis.
-Soixante-six, corrigeai-je un peu vexé.
-Oh, pardon ! C'est vrai que ça change tout.
-Toi aussi tu as tout Zayn ? Reprit Liam.
-Je vais chez moi, donc s'il me manque quelque chose, j'aurai toujours les affaires qui sont restées là bas...»

Le premier à me prendre dans ses bras fut Louis. Vint ensuite Danielle, qui manquait de m'étrangler, puis Harry. Je me contentai de faire la bise à Julie. Je m'apprêtai à empoigner mes valises et à commencer à marcher :

« C'est parti !
-Hé ! »

Je rigolai devant la mine décomposée de Liam. Il s'empressa de me serrer contre lui, me tapotant le dos, et je me rendais compte qu'ils allaient tous terriblement me manquer, à l'exception d'une seule personne — quoique, elle réussirait aussi à me manquer, la Julie. Je pris en mains, et cette fois-ci pour de bon, mes bagages, et suivis d'un pas rapide le métis, qui bousculait quelques personnes sur son passage, pressé. J'espérai réussir à profiter un minimum de mon séjour avec lui. Oui, vraiment...


A suivre !
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