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The Call PARTIE II - Chapitre 1

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Message  Sniezde (admin) Dim 26 Aoû - 22:12

THE CALL
Partie II

écrit par http://the-call.skyblog.com


Chapitre 1
♫Retour aux sources♫


Les ruelles et les habitacles défilaient sous ses yeux jade étincelant. C'était banal, simple et anodin, mais Harry se sentait si bien. La vitre de la voiture légèrement ouverte, il se surprit à apprécier les effluves d'essences et de gaz d'échappements qui émanaient de ce grand Londres. Il attendait de rentrer à la maison depuis longtemps, tellement longtemps. Le bouclé sourit à la vue de la rue qu'ils devaient emprunter pour arriver à leur domicile, mais fut surpris de voir Louis bifurquer à l'opposé.
Le mécheux, sentant l'insistance du regard de son meilleur ami sur lui, sourit doucement, ne laissant échapper qu'un simple mot

« Surprise. »

Le cadet ne sut quoi penser. En presque deux années, ils avaient fini par connaître la capitale anglaise comme s'ils s'y avaient toujours vécu, et aucun endroit particulier ne lui vint à l'esprit en empruntant cette route ci. Il essaya de déceler un indice, n'importe lequel, sur le visage de Louis, mais ne vit que son sourire, son si beau sourire.
La voiture s'arrêta après plusieurs minutes et Harry regarda autour de lui, à la recherche de cette surprise. L'endroit ne lui disait véritablement rien... Il ouvrit doucement sa portière et sorti du véhicule, humant cette odeur d'herbe mouillée qui flottait dans l'air. Il fit quelque pas, oubliant le mécheux l'espace d'une demie seconde, et se contenta de regarder la parcelle de pelouse qui s'étendait devant lui. Alors, seulement, une vision lui revint en tête, qui ne fit que s'accentuer quand il vit son ami s'arrêter à ses côtés.

« Tu te souviens? murmura Louis.
- Je crois oui. »

La vision qui vint en tête du bouclé était simple, mais il l'aima tant. Un duo d'amis, assis sur l'unique banc visible dans tout le parc, main dans la main. Deux jeunes hommes qui, la première fois qu'ils étaient venus ici ensemble, sortaient d'une dispute et commençaient à s'en relever. Aujourd'hui, près de deux mois plus tard, c'est de la maladie qu'ils ressortaient et là aussi ils commençaient à s'en relever. Sauf que cette fois, ils en revenaient véritablement plus forts et plus soudés. Alors que la dernière fois, ils étaient hésitants et gênés, là, ils voulaient simplement profiter. Louis tendit sa main au brun, qu'il ne mis cette fois qu'un quart de seconde à saisir, et l'invita à le suivre. Il s'installa sur le banc, forçant son meilleur ami à le rejoindre et regarda l'horizon.

« Pourquoi ici? Hormis le fait que c'est magnifique; sourit Harry, doucement.
- Cet endroit me fait penser à nous. Je passais souvent ici le soir en rentrant de l'hôpital, juste quelques minutes, mais suffisantes pour me ressourcer.
- C'était gelé la dernière fois.
- Hein?
- Quand on était venu, je me rappel que c'était gelé; répéta le bouclé, souriant.
- Que tu boudais aussi; rit Louis.
- J'avais mal dormi.
- Oh arrêtes, c'était il y a deux mois, il y a prescription. Pourquoi tu faisais la gueule ce jour là?
- On peut même plus avoir de vie privé; geignit le brun en riant.
- C'est moi ta vie privé. » s'offusqua le mécheux.

Tout en disant ceci, l'aîné resserra plus encore ses doigts sur ceux d'Harry. Il aimait juste être là avec lui, se dire qu'enfin il ne sortait pas seul de l'hôpital et que sa soirée n'en était que meilleure. Ce parc était devenu un symbole pour Louis, il lui faisait réellement penser à leur relation au bouclé et lui. Alors il avait voulu passer quelques minutes ici avec lui, juste pour s'assurer qu'il ne rêvait pas.

« C'était à cause de Lyna; grommela le bouclé.
- T'es sérieux?
- C'était évident en même temps, il n'y avait que toi d'assez abruti pour ne pas le voir.
- Hey! Je ne te permets pas; rit Louis, en frappant l'arrière du crâne du brun avec sa main libre. Mais, je suis désolé.
- T'as pas à l'être, tu sautes qui tu veux; répondit Harry, cherchant à se donner de la consistance.
- Quoi, c'était parce que j'avais couché avec elle? Je pensais que c'était à cause de ce qu'elle à fait après. »

Harold rougit violemment, se maudissant d'être aussi peu prévenant et tenta de se rattraper comme il le pu. C'était médiocre, mais cela avait semblé aller à son aîné alors il en fut ravi.
Il passèrent près d'une vingtaine de minutes dans ce parc, à ne plus parler une seule seconde. Profitant juste du silence, peu habituel dans une ville telle que celle ci, du nouveau spectacle crépusculaire s'offrant à eux et de l'instant presque intime qu'ils partageait à deux. Puis, d'un commun accord, ils reprirent la route et se dirigèrent enfin vers leur quartier.

L'excitation du plus jeune des One Direction était à son comble. Il allait enfin retrouver son appartement, sa chambre, ses habitudes, sa vie. Lorsque Louis avait pris le dernier virage, au bout de leur rue, son coeur avais failli bondir à l'intérieur de sa cage thoracique. Le mécheux rigolait de voir son ami ainsi, on aurait dit un enfant que l'on emmenait dans un parc d'attraction. Il fit exprès de ralentir l'allure quelques mètres avant leur habitation et rigola plus fort encore lorsqu'il vit ce que faisait Harry. Impatient, le bouclé avait ouvert la portière en marche et s'était jeter dehors alors que le véhicule roulait encore. Couché au milieu de l'herbe qui bordait la demeure de leurs voisins, Harry se releva au moment ou Louis garait sa voiture.

« Quel spectacle! J'en veux encore; riait toujours Louis.
- T'en as fait exprès de ralentir.
- Forcément! Et je recommencerais volontiers pour te voir jaillir de la voiture à nouveau. »

Le bouclé donna un coup sur l'épaule de Louis, qui lui fit plus mal à lui qu'au mécheux, ce qui ne fit qu'agrandir son éclat de rire. Boudeur, Harry attrapa sa valise et se dirigea seul vers la porte de leur entrée. Mais il fut vite rattrapé par son meilleur ami, avant même d'avoir posé un pied sur le perron de l'immeuble. Il ne put s'empêcher de lui sourire et oublia en une seconde la raison qu'il l'avait poussé à lui en vouloir. Il pénétrèrent tous deux dans leur habitat et le bouclé soupira de bonheur. Il était chez lui, enfin, après plus d'un mois de calvaire enfermé dans une si petite chambre d'hôpital.
La première chose qui le frappa, fut tout ces petits détails qu'il avait oublié et qui pourtant faisait de cet appartement leur véritable chez-eux. Une bonne dizaine de paires de chaussures traînait au pied de la porte, toutes à Niall; cinq photos de leur famille respective au complet était accrochées les unes à côtés des autres sur un mur; leur premier disque d'or ornait le portant face à la porte; les vestes de Louis jonchaient le sol, au pied de l'escalier... Toutes ces choses firent comprendre à Harry que, ici plus qu'ailleurs, c'était son véritable chez lui maintenant. Louis donna un coup dans l'épaule du bouclé, lui ordonnant d'avancer pour qu'il puisse à son tour entrer et poser la valise de monsieur, et sans qu'il s'y attende il entendit son ami hurler à la mort dans le hall de leur appartement.

« Non mais ça vas pas de crier comme ça!
- Je suis rentré!!! continua de crier le plus jeune, le sourire aux lèvres.
- Comment ne pas le remarquer? » sourit le mécheux.

Tout en prononçant ses paroles, il vit ses trois amis descendre de l'étage et se jeter littéralement sur Harry pour le prendre dans leur bras et lui souhaiter un bon retour parmi eux. L'aîné sourit, complètement attendri par cette scène, et se débarrassa de ses chaussures devant la porte. Chacun d'eux trois était au petit soin et Zayn et Liam attrapèrent même Harry pour aller le porter eux même jusqu'au canapé.

« Tout va rentrer dans l'ordre maintenant; glissa Niall, qui était resté près de Louis.
- Je l'espère Niall, tellement.
- Cependant, il manque toujours quelque chose dans cette maison.
- Quoi? s'inquiéta Louis, se demandant ce qu'ils pouvaient avoir encore comme ennui.
- Un couple qui s'aime et qui se le montre.
- Pas ce soir Niall, s'il te plait; sourit le mécheux, en lui ébouriffant les cheveux. Je veux profiter de son retour, tout simplement.
- Je ne te lâcherai pas Lou. Je t'interdirais de te laisser consumer pour un amour en lequel je crois dur comme fer.
- Si tu y croyais tant que ça, c'est toi qui aurait été le voir en lui disant que j'étais fou de lui. Mais tu ne le ferra pas... Car tu sais aussi bien que moi que s'il me rejetait, alors tout espoir se dissiperait définitivement et que c'est là, que je commencerai à réellement souffrir.
- Tête de mule!
- Je t'ai promis que je lui dirais un de ces jours; soupira Louis, continuant de regarder Liam, Zayn et Harry se battre sur le canapé.
- Ça fait un mois que tu me dis ça, tu sais.
-Peut-être une fois que ma carapace sera assez solide pour encaisser mon potentiel échec... En attendant, il est enfin dans cet appartement et je compte profiter de lui comme il se doit ce soir. Allez viens, on va pas rester dans le hall indéfiniment. » rigola le mécheux, en attrapant le bras de l'Irlandais.

Le blond rigola à son tour et suivit son ami dans le salon, ou il se laissa tomber sur le canapé encore libre, avant de pousser un cri lorsque Louis s'installa tranquillement en travers de lui. Il essaya temps bien que mal de la repousser, avant de ne plus avoir de force pour lutter et de demander de l'aide. Le métis vint à sa rescousse, mais n'obtint pas plus de résultat tant le mécheux se débattait, écrasant plus encore Niall sous son poids, qui n'en finissait plus de rire. Liam se mit à son tour à vouloir aider ce petit blondinet, laissant le bouclé seul et essoufflé allongé sur l'autre canapé.
Alors qu'Harry les regardait, heureux d'être de retour dans ce salon qui lui avait tant manqué, il croisa le regard azur de Louis. Il n'eut qu'à taper légèrement sa main sur le bout du mobilier libre, près de lui, pour que son aîné le comprenne et surprenne tout le monde. Il venait de se lever de sur Niall, brutalement, et alla s'allonger près d'Harry, se blottissant dans les bras du bouclé qui entourèrent ses épaules. Le trio sur l'autre sofa se regarda et sourit en repensant à une conversation remontant à près de trois semaines maintenant. Comment ces abrutis pouvaient-ils ne pas s'en rendre compte, alors que ça sentait l'amour à des kilomètres à la ronde?

« Ça va? On ne vous déranges pas?
- Là oui, tu me déranges; grogna Louis, la tête dans un coussin. Mais je te pardonnes Niallou chou.
- C'est trop d'honneur Tommo, merci. »

Le dit Niallou chou rigola, suivit de ses amis, et Louis se blottit plus encore dans les bras d'Harry quand il compris que tous se moquait ouvertement de lui. Il releva la tête et gratifia les garçons d'une grimace, digne de ses plus grandes, avant de sursauter en entendant la sonnette.

« Punaise, c'est qui le con qui vient à cette heure là?
- A cette heure là? répéta Zayn. Il est à peine 07:00pm.
- C'est la bouffe qui arrive; répondit Niall, sautant par dessus le canapé pour aller ouvrir.
- Vous avez déjà commandé à manger? s'étonna l'aîné. Vous ne nous auriez même pas attendu?
- Tu crois franchement qu'on t'as cru quand tu nous a dit qu'Haz sortait deux heures plus tard, alors que toi t'es parti à l'heure prévue? On n'est pas si con tu sais; lui sourit Liam.
- Pourquoi vous l'avez pas suivit alors?
- Il tenait bien trop à aller te chercher lui-même et...
- A table ! »

Louis remercia le ciel de l'apparition de Niall, ne sachant pas si la remarque de Zayn l'aurait mis mal à l'aise ou non. Alors, il quitta les bras d'Harry et aida Niall à ouvrir les nombreux plats italiens et chinois que les trois adolescents avaient commandés pour fêter dignement le retour de leur cadet parmi eux.
Le début de soirée se passa à merveille. Jamais le salon n'avait abrité tant de rires, de bonne humeur, de gaieté à l'état pur. Les retrouvailles avec Harry étaient comme un renouveau, un second souffle pour le groupe, qui avait souffert de son absence bien plus qu'il l'avait cru. Louis était ravi de retrouver tout ceci, mais plus encore, c'est le sourire qu'affichait son meilleur ami qui l'enchantait. Ce sourire sincère et chaleureux qui lui était si propre et qu'il avait perdu depuis le début de son anorexie, Louis retrouvait ce sourire. Et il ne lui fallait rien de plus pour être heureux, le bonheur de celui qu'il aimait.

« Je vais débarrasser toutes vos saletés; déclara soudainement Harry en se levant. Et je vous ramène le dessert le plus potable que je trouverai.
- Dit qu'on mange de la merde; rit Niall.
- Non, mais c'est moi qui faisait le plus de courses ici, alors je me demande bien comment vous avez survécu niveau bouffe pendant plusieurs semaines. » répondit le bouclé en s'éclipsant dans la cuisine.

Harry entendit les rires continuer dans la pièce voisine et sourit lorsqu'il vit l'heure affiché sur leur four; 10:24pm. Hier encore, à cette heure, il avait mangé depuis des heures, regardait un programme miteux à la télé après que Louis ai dû partir et il ne savait même pas qu'il quitterait sa chambre provisoire le lendemain. Ce soir, tout lui semblait se passer à merveille. Il se sentait si bien, si entier, qu'il aurait cru rêver une nouvelle fois, comme il faisait chaque soir allongé dans son lit d'hôpital. Sauf que pour la première fois depuis près de trente jours, il ne rêvait pas et était vraiment chez lui, entouré de ses cinq meilleurs amis.

« Alors Curly, content d'être de retour à la maison?
- Si seulement tu pouvais savoir à quel point; sourit Harry en se retournant vers le seul qui l'avait suivi.
- Tu n'as même pas été monter tes affaires.
- Je sais oui; rit-il. J'ai toute la nuit pour ça, là je voulais jute profiter de... tout ça.
- Tu es de retour Hazza, tu vas pouvoir redécouvrir ça tous les jours.
- Et j'en ai hâte. C'est sans doute la chose qui m'a le pus manqué...
- Viens en profiter alors, je veux autant que les autres que tu passes une excellente soirée.
- Zayn attends! »

Le métis, qui avait commencé à prendre en main ce qu'Harry avait sorti, reposa tout sur la table en voyant le regard de son cadet.

« Ça ne vas pas si bien? demanda Zayn, doucement, en s'approchant du bouclé.
- Oui, oui. Mais il y a un truc qui me tracasses depuis la fin d'après midi et il n'y a qu'à toi que je puisse en parler.
- Louis? » demanda le pakistanais, pourtant déjà sûr de la réponse.

Harry acquiesça et s'appuya contre le rebord de l'évier, souriant à Zayn qui vint prendre place à ses côtés en passant son bras autour de ses épaules.

« Mon médecin m'a dit quelque chose avant que je parte tout à l'heure. Je n'arrive pas à me l'enlever de la tête.
- Quoi donc? s'inquiéta le métis, qui cru aussitôt à un rapport avec l'anorexie.
- Il croyait que Lou était mon petit-ami. Il m'a dit que, vu la façon qu'il avait d'être avec moi, ça lui était apparu évident que nous étions ensemble.
- Ah, je vois; sourit Zayn, resserrant son étreinte.
- Dit, il agit vraiment si différement avec moi?
- Bien sûr que oui Hazza, je te l'ai toujours dit ça.
- Tu penses que... Qu'il serait possible que j'ai... Que j'ai une chance? murmura le bouclé, en plongeant son regard au plus profond des yeux noisettes de son ami.
- Le plus important c'est pas ma réponse, c'est la tienne. Toi, penses-tu avoir une chance avec lui?
- Je ne sais pas. Je t'aurai dit non hier, mais là... C'est la troisième Guerre mondiale dans mon cerveau.
- Le fait que tu l'envisages est déjà énorme Harry et je trouve ça super.
- Ouais, sûrement.
- Sans lui en parler, tu ne le sauras jamais.
- Je le ferai, un jour. Je te le promets. »

Le métis ébouriffa ces cheveux bouclé qui avait tant manqué à leur appartement et sorti de la cuisine avec le reste de leur repas. Harry se passa de l'eau fraîche sur le visage et suivit Zayn vers le salon, débarrassé une nouvelle fois de toute chose pouvant lui gâcher son retour. Il retrouva sa place entre Louis et Liam, avant de prendre de nouveau part à la discussion présente. Ils avaient encore toute la nuit devant eux, autant prendre de leur temps pour être tous les cinq, simplement.





C'est désormais au second étage de l'appartement que les garçons rient et se chamaillent. Zayn occupe la salle de bain principale, refusant l'accès à Niall qui tambourine pourtant à la porte depuis près de cinq minutes. Liam aide Harry à défaire sa valise, ou plutôt, l'aide à jeter tous en tas par terre, prêt à passer au lavage. Le dernier de cette joyeuse compagnie sort de sa chambre un énorme sourire aux lèvres et passe devant la chambre du bouclé en adressant un sourire à ses occupants.
Quelques secondes plus tard, un tournevis en main, Louis repasse devant celle-ci avec un métis lui courant après, brosse à dent en main. Incapable de résister à cette bataille qui s'annonce sans pitié, Harry abandonne son bagage et cours à sa porte, suivit de près par Liam. Il aime se dire que cette dispute enfantine sera la dernière chose qu'il verra avant de s'endormir, et non pas le plafond d'une chambre sinistre et froide.

« Tu l'as remporté aujourd'hui Tomlinson! Mais la guerre n'est pas fini, attends toi à des représailles! cria Zayn, avant d'aller s'enfermer dans sa chambre.
- Je vais aller calmer le fauve moi; sourit Liam. A demain Hazza, je suis content de t'avoir retrouvé; finit-il en lui embrassant la joue.
- Et moi je vais me coucher.
- Moi aussi, à demain Nialler.
- A demain Lou. Harry, dors bien! »

Le bouclé sourit à Niall pour toute réponse et resta sur le pas de sa porte, en regardant Louis entrer dans sa propre chambre. Ce matin, quand le médecin était venu lui annoncer la bonne nouvelle, il avait cru comprendre que, pour la première fois depuis une éternité, il dormirait avec son meilleur ami cette nuit. Et pourtant... Louis venait d'aller se réfugier dans sa chambre, ne lui souhaitant même pas une bonne nuit et ne lui proposant pas plus de dormir avec lui.

« A demain; murmura Harry, regardant la porte de la chambre de Louis.
- Qu'est-ce que tu fais? demanda le mécheux, passant la tête par sa porte. Je sais que ma porte t'es grande ouverte, mais je vais pas t'attendre indéfiniment. » sourit le mécheux en regardant le visage du bouclé s'illuminer.

Harold éteignit la lumière de sa chambre à l'arraché et rejoignit le mécheux dans sa chambre, prêt à passer une nuit merveilleuse. Juste à pouvoir sentir son odeur et entendre les à coups de sa respiration lente et distincte.

« Lou! Il s'est passé quoi ici pendant mon absence; s'exclama Harry.
- Ça te plait pas?
- Ah mais c'est ta chambre, tu fais ce que tu veux. Mais aucune fringues par terre, de la bouffe qui ne traîne nul part, ton lit est même fait... Qu'avez vous fait du vrai Louis Tomlinson?
- Moque toi, vas-y. Je fais des efforts et tout ce que j'entends ce sont tes sarcasmes. Mon coeur se meurt...
- Oh mon Loulou, ne pleurs pas.
- C'est ça oui. Je vais me doucher, je te rejoins après. »

Une fois la porte de la salle de bain individuel de la chambre refermé, Harry souffla un grand coup. Il n'avait pas dormi avec Louis depuis des semaines et, bien que c'était un geste assez naturel pour eux, le bouclé se sentait mal à l'aise. Comme si tout son naturel s'était échappé et qu'il ne savait plus comment simplement se coucher dans le lit de son ami. Il enleva alors uniquement son jean et son t-shirt, préférant garder son boxer pour commencer, et se glissa sous les couvertures. Sentir des draps sur son torse fut déjà l'extase, il s'était toujours refusé la chose à l'hôpital, le personnel soignant rentrant à son bon vouloir, et il prit ses aises sur ce grand lit. L'odeur de son meilleur ami imprégnait chaque morceau de tissu et Harry ferma les yeux en plongeant la tête dedans. Si bien, que ce fut lorsque Louis lui parla qu'il les ouvrit à nouveau.

« Pourrais-je avoir un peu de place dans mon propre lit mon chou, s'il te plaît.
- A vos ordres chef. » sourit Harry en se décalant.

Tout en se décalant, le bouclé eu vu sur la plus belle chose qui lui avait été donné de voir ces dernières semaines. Louis, uniquement vêtu d'un boxer lui aussi, avait encore quelques gouttes qui dégoulinait lentement le long de son torse musclé. Harry se sentait sur le point de défaillir face à cette fresque divine et s'il n'avait eu que son coeur à écouter, il n'aurait jamais pu résister à une telle apparition.
L'aîné plongea à son tour sous ses draps et se tourna directement sur le côté, plongeant ses yeux dans ceux émeraude qui le scrutait. Il alla chercher la main du bouclé, posé près de son oreiller et entrelacèrent leurs doigts. Il vit ces éclats dans ses yeux, ceux qui signifiaient que des larmes ne tarderaient pas à quitter ses paupières, et il passa son autre main sur la joue de son cadet.

« Hazza; souffla-t-il. Qu'est-ce qu'il y a?
- Je pensais rester là-bas indéfiniment, j'en arrivais à avoir peur de me coucher. Et là, je suis chez moi, dans ton lit, avec toi...C'est trop beau pour être vrai. » sourit le bouclé.

Une larme unique avait eu raison de lui et se mouva jusqu'au coin de son menton. Le mécheux attendit le final de sa course pour s'approcher et prendre son meilleur ami dans ses bras. Tous leurs réflexes passés revinrent au galop, comme si leurs deux corps n'avaient été créé que pour s'unir et se retrouver. Harold glissa sa tête dans le cou de son aîné, tandis que ce dernier entoura son dos par ses bras et enferma ses jambes à l'intérieur des siennes. Ils retrouvaient enfin cette sensation d'allégresse qui leur avait tellement manqué et dont ils avaient tant besoin pour se sentir pleinement vivant. Leurs deux coeur battaient pourtant si vite de cette infime distance, mais aucun d'eux ne pu le remarquer, bien trop concentré sur les leurs.

« Merci d'avoir été là depuis le début Loulou, je serai pas là sans toi; souffla le bouclé, dans le cou de son aîné.
- Tu y aurais été quand même. Tu t'en es sorti tout seul Haz.
- C'est faux... Tu as été là tous les jours, parfois du début à la fin des visites; tu m'as forcé à manger mon premier repas; tu as tout fait pour que je me sente mieux là-bas.
- J'ai été absent pendant quelques jours; lui rappela Louis, ne voulant pas que ce mérite lui revienne.
- Tu devais avoir tes raisons...
- Tu parles de raison, j'ai surtout eu peur.
- Peur? De quoi?
- Quand tu as fait ta rechute, je m'en suis voulu. Je me suis dit que c'était de ma faute, que je n'avais pas réussi à te faire aller mieux alors que je te l'avais promis. Et avec ce que j'avais appris auparavant...; murmura le mécheux.
- Qu'est-ce que tu as appris?
- Que c'était de ma faute si tu étais malade...
- Lou! Pourquoi tu dis ça? demanda Harry, inquiet, en relevant la tête.
- J'en ai parlé avec Niall un soir. Et même si il as refusé de me répondre, je l'ai vu dans ses yeux, c'est un menteur pitoyable.
- Loulou je...
- Qu'est-ce que je t'ai fait? » murmura Louis, en jouant avec la boucle de son cadet la plus proche de son visage.

Le plus jeune se sentit pris au piège. Oui c'était de la faute de Louis, mais pas directement. Jamais Louis n'avait voulu ça, Harry le savait très bien et ne l'en avait jamais blâmé. C'était de sa faute à lui s'il était amoureux, son meilleur ami n'avait rien à voir la dedans. Et Niall avait entendu cette phrase ou Harry incriminait Louis auprès de Zayn... Mais il ne l'avait pas comprise, non il n'avait rien compris. Alors il s'était tu, mais ses yeux avait parlé pour lui et avait laisser voir ce que lui pensait; pas ce que Harry avait voulu dire à ce moment là. Et ce soir, le bouclé était dans une impasse. Comment expliquer à Louis que rien de tout ça n'est sa faute, sans être obligé de lui faire savoir ses sentiments?

« Rien... Lou, tu n'étais pour rien si j'étais là-bas, moi même je n'y étais pour rien. Je n'ai pas contrôlé la maladie, c'est elle qui me contrôlait de toute part. Alors ni toi, ni personne d'autre n'y est pour quelque chose. Tu as été mon héros pendant ces dernières semaines d'accord?
- Tu me le jures? »

Il ne voulait pas, il ne pouvait pas lui mentir. Mais répondre oui n'était pas vraiment un mensonge. Louis avait bel et bien été son héros et, indirectement, non, ce n'était pas de sa faute.

« Je te le promets. »

Les deux amis se sourirent et le bouclé frissonna lorsque Louis vint déposer ses lèvres sur sa joue, bien trop proche de ses lèvres. Louis le remarqua, mais n'en fit aucune remarque, cet instant était bien trop beau pour le briser. Il lui murmura un « Bonne nuit » à l'oreille, le resserra plus encore contre lui et ferma les yeux. A peine quelques minutes plus tard, sa respiration se régula, annonçant qu'il s'était endormi.
Harry releva alors les yeux vers ce visage et le regarda pendant de nombreuses minutes. Tant, qu'elles devinrent peut-être même des heures. Et lorsqu'il sentit la fatigue le gagner à son tour, il répondit enfin à la question de Louis en tout sincérité, laissant le creux de la nuit emporter au loin cette vérité fatidique.

« Tu as volé mon coeur. »




« Tu crois qu'on fait quelque chose de mal? »

Liam était blottit contre le torse du métis et jouait avec la pilosité de ses jambes. Comme il l'avait dit aux garçons, il avait calmé la bête qu'avait fait surgir Louis. Il n'avait fallu qu'un baiser, un seul, pour que son partenaire redevienne doux comme un agneau. Ils s'étaient alors couché, l'un contre l'autre, juste pour être tous les deux. Et cette phrase était sorti de la bouche du mécheux sans qu'il ne le veuille vraiment, allant juste aussi vite que ses pensées.

« Ça dépend, dans quel sens tu entends ça ?
- Je sais pas... On est deux hommes, on est censé être ami, tu étais même devenu comme ce grand frère que je n'avais jamais eu, et voila que je me retrouve presque nu dans ton lit.
- Tu es heureux d'être là?
- ...
- Je veux la vérité, pas la réponse que tu crois la meilleure pour moi.
- D'accord; soupira le châtain, en souriant contre le torse du pakistanais. Je suis heureux, là, maintenant. Mais je ne sais pas si c'est ce que je veux pour ma vie. Je veux dire, pour le reste de ma vie.
- Tu ne sais pas si tu comptes vivre avec un homme jusqu'à la fin de tes jours en gros?
- Pour faire simple, c'est ça oui... Pardonnes-moi; murmura Liam, s'arrêtant de caresser la jambe de son petit-ami.
- Te pardonner quoi? De me dire la vérité ou de me faire accepter l'évidence?
- Comment ça?
- Je ne sais pas si c'est ce que je veux moi aussi pour ma vie future Liam... J'aimerais des enfants, des petits enfants, pourquoi pas un beau mariage, mais je n'arrive pas à m'imaginer tout cela avec un homme auprès de moi. »

Parler de cela ensemble leur paru plus simple qu'ils ne l'avaient imaginé. Ils avaient en fait la même vision de leur relation... Belle, mais pas éternelle. Chacun de ces deux jeunes hommes en avait conscience.

« Pourtant, on s'aime, non?
- Oui, mais nous ne sommes pas des âmes sœurs.
- Il me manques les boucles et toi le cul de Kardashian c'est ça? plaisanta Liam, pour détendre l'atmosphère.
- Rigole, mais c'est ça, oui. Nous ne sommes pas constamment à rechercher la présence de l'autre, je peux me passer de toi comme tu peux le faire de moi, et ça n'as pas été un coup de foudre nous deux... Nous ne sommes pas Louis et Harry, on ne se tourne pas autour depuis des mois, sans remarquer qu'on est fou amoureux l'un de l'autre. Ça c'est fait, parce qu'on en a eu envie sur le moment et qu'on est bien tous les deux.
- Mais je sais aussi bien que toi que ça se finira un jour, c'est ça?
- Oui, non, peut-être... soupira Zayn. Écoute, profitons juste de ce que la vie nous offre non? Pour le moment on est heureux, on se cache, mais on le vit bien, alors continuons ce par quoi nous avons commencer. D'accord?
- Forever Young?
- Forever Young. » sourit le brun.

Leur lèvres se joignirent en un tendre baiser. Leur langue se frôlèrent, puis se quittèrent un instant pour mieux se retrouver. Leurs corps étaient envahis de frisson, d'excitation. Tandis que leurs esprits, eux, se rassuraient mutuellement. Leur couple était malgré tout stable et c'est cette confiance et cette franchise mutuelle qui leur permettait de vivre si bien tous les deux. Ils n'étaient certes pas des âmes sœurs, mais le lien qui unissaient le brun et le châtain était déjà si beau; l'amour.


Voilà le magnifique premier chapitre de la deuxième partie de la fiction The Call. Merci à l'auteur ! J'espère que ça vous plaît !
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