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Chapitre VI

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Message  Sniezde (admin) Lun 20 Aoû - 18:18

AUTEUR : To Be With You

Se souvenir de nous
Chapitre VI



PAR HARRY STYLES

Je n'avais jamais réussi à tenir. Et c'était ce qui rendait tout tellement plus compliqué. Je pouvais lui en vouloir pour un nombre incalculable de choses. A commencer par Eleanor. Mais je n'arrivais pas à le lui reprocher réellement. Certes, souvent, je lui faisais remarquer ce qui me titillait dans son comportement, mais pour lui prouver que j'étais plus que sérieux, il fallait faire la tête. S'énerver. Ne plus lui parler jusqu'à ce qu'il comprenne. Et ça, j'en étais incapable. Même avec toute la volonté du monde, je finirai toujours par céder.
Je me forçai souvent à penser que ce n'était qu'un imbécile, qu'il ne me méritait pas et qu'il ne faisait que le mal autour de lui. Qu'il n'était pas si beau que ça, même plutôt moche, et qu'il n'en valait pas la peine. Oui, mais voilà le problème : je me forçai. Je n'en croyais pas un mot. Pour moi, il avait toujours été le garçon le plus intéressant du monde. Celui qui mériterait toujours mes attentions. Le plus beau mec qui n'ait jamais existé, et le seul qui en valait sincèrement le coup.
Comment résister à son charme ? C'était tout bonnement impossible. Je ne pouvais pas l'oublier, faire une croix sur lui. Le voulais-je seulement ? J'étais perdu dans le dilemme habituel de tout être amoureux : la raison, ou le cœur.
La sonnerie retentit dans la maison à laquelle nous avions droit depuis les deux semaines qu'on avait passé en Californie. Je regardai en direction des escaliers, et comme je le pensais, personne ne descendait pour aller ouvrir, c'était donc à moi de le faire. Je me levai de la chaise sur laquelle j'étais tranquillement installé quelques secondes plus tôt, abandonnant mon déjeuner. Je me dépêchai d'ouvrir la porte d'entrée. A ce moment là, je maudis toutes les personnes existant sur cette terre, incluant les garçons et avant tout Louis. Je n'étais déjà pas spécialement d'humeur joyeuse en me levant, mais à présent, c'était pire.

« Salut Harry ! Comment tu vas ? Sourit une belle brune aux cheveux frisés.
-Salut Danielle... », marmonnai-je avec beaucoup moins d'entrain qu'elle.

Je ne détachai pas mon regard de la personne qui se trouvait à ses côtés. Comment avaient-ils pu me faire ça ? Ce n'était décidément qu'une bande d'égoïstes, et encore une fois, Louis le premier. J'avais bien compris qu'elle ne resterait pas qu'un seul jour, vu les valises qui se trouvaient par terre.

« On peut rentrer ? C'est joli aussi dehors, hein, mais bon, riait-elle.
-Oui, bien sûr. », soufflai-je en me poussant.

Les deux jeunes femmes rentrèrent dans le salon, déposant leurs nombreux bagages — c'était bien digne de filles, ça, de ramener autant de choses. La cadet de mes soucis ne pipait pas un mot, et c'était tant mieux.

« Harry ? Appela une voix à l'étage. C'est qui ?
-C'est Danielle, répondis-je et Liam descendis en trombe les escaliers.
-Salut ma chérie ! S'exclama-t-il en serrant sa belle dans ses bras. Et salut, El' !
-Salut. », fit-elle en esquissant un léger sourire, remettant derrière son oreille une mèche de ses cheveux.

Je détestais sa voix, celle de la petite sainte-nitouche qui s'attirait toute l'attention tout le monde, cherchant le réconfort dans n'importe quoi. Je ne pouvais décemment plus la supporter. Qu'espérait-elle en me regardant comme ça ? Une réponse ? Elle pouvait toujours attendre.

« Louis, y'a Eleanor qui est arrivée ! », cria le brun qui tenait toujours Danielle dans ses bras.

J'entendis quelques pas qui firent trembler le plafond, avant de venir faire un boucan sur les marches de l'escalier. Il souriait, et s'empressa d'embrasser l'idiote amoureusement. Je grimaçai ; c'était un spectacle auquel j'avais horreur d'assister. Je retournai dans la cuisine et me rassis. Les deux garçons à présent occupés par leurs copines décidèrent de les emmener dans leurs chambres pour y déposer leurs affaires. Peu après, se fut au tour de Niall d'arriver, toujours ce petit sourire aux lèvres qui ne le quittait plus depuis un moment.

« Nourrituuuure ! Bava-t-il en se jetant sur les biscuits qui se trouvaient sur la table.
-Bonjour Niall, m'esclaffai-je.
-Salut Hazz'. Ca va ? Demanda-t-il en s'installant en face de moi.
-Ca pourrait aller mieux si elle n'était pas là, déclarai-je.
-Ah, c'est vrai...je voulais t'en parler mais on m'a interdit de le faire...
-Laisse tomber, c'est pas grave. Tant qu'elle me fiche la paix, tout ira bien...enfin je l'espère, ajoutai-je dans un murmure. Et toi, ça va ?
-Toujours ! », dit-il en souriant.

J'aurai franchement aimé être à sa place. Pas de problèmes avec l'amour, pas de problèmes tout court, tout simplement. Enfin, je savais bien que tout le monde avait des problèmes, aussi futiles soient-ils, mais Niall avait l'air tellement heureux pour tout. Chaque choses qu'il découvrait semblaient être merveilleuses, rien ne le laissait indifférent. Ce n'était pas rien. Il trouvait de l'intérêt à n'importe quoi. Il riait pour un rien, aussi. Pour les blagues les plus nulles — et son rire était communicatif. Pour lui, la vie valait la peine d'être vécue. Oui, je l'enviais !
Je posai ma cuillère dans mon bol de céréales qui était vide, et posai celui-ci dans l'évier d'à côté. Je me levai et montai dans la chambre qui m'était attribuée, essayant d'ignorer les rires aigus de la brune dans la pièce toute proche — rires qui devenaient de plus en plus insupportables. Je pris en main mon portable qui était posé sur le lit, et souriait en lisant un autre de ses messages. « J'ai vraiment hâte de te voir... » Moi aussi, j'avais hâte. « J'ai trois jours de repos avant mon prochain concert. Je te rembourse ton billet d'avion si tu viens... » Telle fut ma réponse. Je reposai le téléphone sur la couette moelleuse, tout en m'asseyant sur celle-ci. Je sentis de légères vibrations, et repris rapidement l'appareil pour lire le nouveau message que je venais de recevoir. « Pas envie que tu me le rembourses, mais aucun soucis pour que je vienne. xx »
Nous nous mîmes finalement d'accord sur l'heure à laquelle elle devrait prendre son avion, et tout ce qui allait avec. J'étais de plus en plus impatient de la voir, même si j'essayais de me l'interdire. Elle ne devait pas être une autre manière d'oublier Louis, ou de l'obtenir...mais tout était plus fort que moi. Le cœur l'avait emporté sur la raison.
Je relevai la tête lorsque celle à Louis apparut à l'encadrement de la porte.

« Tu viens ? On va faire une partie de jeux vidéos tous ensemble, annonça-t-il.
-J'arrive. », dis-je en ne bougeant pourtant pas.

Pensant qu'il allait partir après ça, je continuai de répondre aux sms de Julie. Je fus bien vite dérangé lorsque je remarquai que le mécheux s'était pointé pile face à moi. Je le regardai à nouveau.

« Qu'est-ce qu'il y a ? J'arrive, répétai-je, un peu agacé de le voir.
-Tu m'en veux ?
-Quoi ?
-Pour Eleanor, tu m'en veux ?
-Ecoute Louis, tu fais ce que tu veux. Tu vois qui tu as envie de voir, tu invites ta copine si tu en ressent le besoin. Ce n'est pas la peine de venir de me demander la permission. Et ce n'est surtout pas la peine de te risquer à demander si je t'en veux après l'avoir amener dans cette maison pour je-ne-sais combien de temps alors que tu sais très bien que oui, je t'en veux, lâchai-je froidement. Comment pourrais tu croire une seule seconde que je ne t'en veux pas, alors qu'elle va gâcher certainement plus d'une semaine de ma tournée en Amérique ?
-Je n'ai pas envie de gâcher ma relation avec elle pour toi !
-Pourquoi est-ce que tu es là, Louis ? Tu cherches quoi, exactement ?
-J'aimerai qu'on mette les choses au clair, Harry. Sur toi et moi, sur elle aussi !
-Tu sais, je n'allais pas te faire une misère si tu t'étais contenté de me demander de vous rejoindre en bas. Honnêtement, je suis fatigué de tout ça. Mais j'ai la nette impression que comme je n'ai rien dit depuis qu'elle est là, tu tiens absolument à ce que je m'énerve.
-Mais pas du tout-...
-Alors ta gueule ! Criai-je. Ferme-la Louis, dégage ! Fiche-moi la paix ! »

Je serrai les dents, alors qu'il s'excusait en faisant demi-tour. Imbécile, connard, crétin, et j'en passais ! Je restai dans la pièce encore quelques minutes, avant de prendre mon courage à deux mains et de tous les rejoindre dans le salon. Bien évidemment je n'adressai la parole qu'à Niall, Zayn, Liam et Danielle, ignorant les deux autres enflures. Je refusai poliment au pakistanais une partie de Mario Kart sur la wii de la maison louée, n'ayant pas du tout envie de jouer. Je préférais de loin regarder et discuter avec mon blondinet préféré, ou la belle danseuse.
Quatre heures s'écoulèrent et nous étions toujours assis devant la télé, moi criant pour encourager Zayn qui essayait tant bien que mal de battre Liam — ce type était définitivement imbattable aux jeux — et Louis et Eleanor ne cessant plus de se bécoter. Je m'arrêtai de m'égosiller alors que je sentis mon portable vibrer dans ma poche. Je lisais le message, et souris. Je me levai et m'empressai d'enfiler ma veste, composant un numéro.

« Allô ? Décrocha la voix à l'autre bout du fil.
-Salut Paul, est-ce que tu peux m'emmener à l'aéroport s'il te plaît ?
-Oui bien sûr, je suis là dans dix minutes.
-Merci ! »

J'appuyai sur le bouton rouge du téléphone et le rangeai dans ma veste. Comme je m'y attendais, je reçus un flot de questions de la part du papa de la bande :

« Qui est-ce que tu vas voir à l'aéroport ? Ta copine ? Ta sœur ? Ta mère ? Tu rentres après ? Ou tu vas manger avec cette personne ? Tu as les clefs de la maison au cas où ?
-Je vais chercher Julie, Liam. Et oui, je rentre après, j'ai les clefs aussi, m'esclaffai-je, amusé.
-Julie ? Répéta le blondinet en me regardant, surpris.
-Oui, Julie, lui confirmai-je. Bon, j'y vais, à toute à l'heure ! »

Je n'attendis aucune réponse et sortis de l'habitation, attendant patiemment devant les grilles. Je m'avançai en voyant la voiture de notre garde du corps se garer, et ouvrit la portière de devant.

« Alors, qui est-ce qu'on va récupérer ? Demanda-t-il, curieux, en redémarrant la voiture.
-Julie. Une fan, et une amie aussi.
-Une énième conquête ?
-Pas du tout. JUSTE une amie ! Insistai-je.
-Attache ta ceinture, m'ordonna-t-il en voyant que je ne l'avais toujours pas fait. Et sûr, juste une amie ?
-L'amitié fille-garçon, tu connais ? Ricanai-je tout en lui obéissant.
-Excuse-moi, c'est juste que c'est tellement rare que Mister Styles soit ami avec une fille... ! »

Il ria un peu, et je levai les yeux au ciel. Une demi-heure passa, et je pouvais enfin sortir du véhicule, suivit bien sûr par Paul. Il était aux environs de seize heures, et tout ça grouillait donc de monde. Un grand nombre de filles venaient pour me demander des photos et des autographes. Cela me prenait bien une demi-heure de plus, l'avion de Julie avait donc du atterrir il n'y a pas longtemps — j'avais bien calculé mon temps.
Je m'avançai dans la foule, regardant autour de moi en espérant la retrouver parmi tout ces gens. Une jeune fille s'avança vers moi, un grand sac sur son épaule droite. Je lui offrit un grand sourire : c'était Julie. Je lui embrassait la joue, la saluant, et crus apercevoir quelques rougeurs sur ses joues finement bronzées et parsemées de légères taches de rousseurs. Elle était encore plus belle que dans mes souvenirs. Ses cheveux qui tiraient vers le roux étaient attachés en un chignon, et sa frange laissait tout de même bien ressortir ses magnifiques yeux verts émeraude.

« Laisse-moi porter ton sac ! Souris-je poliment en le lui prenant — et il était d'ailleurs plutôt lourd.
-Merci, lâcha-t-elle d'une voix timide et ô combien adorable.
-Aller, viens, on discutera dans la voiture, parc que là c'est pas super. »

Elle acquiesça et je lui attrapa la main, me mettant à marcher derrière la grande masse de muscle qu'était Paul. Je déposai le bagage dans le coffre de la voiture, alors qu'elle s'installa à l'arrière. Je m'assis à côté d'elle, abandonnant la place de devant, ayant énormément envie de parler avec elle. Mais ça n'était pas une tache facile : elle me semblait extrêmement timide et n'avait pas osé dire un mot depuis tout à l'heure.

« Ton voyage c'est bien passé ? Demandai-je en essayant de la mettre à l'aise.
-Oui, très bien...tu n'étais pas obligé de venir me chercher, tu sais, continua-t-elle. Je ne voulais pas te déranger...
-Ca ne m'a pas dérangé du tout, je t'assure.
-D'accord. »

____ Un sourire étira ses lèvres, l'embellissant davantage. On arrivait à échanger quelques mots pendant le reste du trajet. Finalement, je rentrai dans la maison, portant à nouveau son sac. Les autres n'avaient pas l'air d'avoir bougé puisqu'ils étaient toujours devant leur Mario Kart.

« Bonjour ! Lancèrent joyeusement Liam et Danielle.
-Salut, enchaîna Zayn.
-Bonjour, les salua-t-elle en retour.
-Bon je vais l'installer et on fera les présentations tout à l'heure. Suis-moi ! », lui dis-je en montant les escaliers.

Je posai son sac sur mon lit, et me tournai vers elle.

« Il n'y a plus de chambres libres, j'espère que ça ne t'embête pas de dormir avec moi ? Sinon, je peux toujours m'arranger avec l'autre c-...Eleanor, me rectifiai-je de justesse — ce n'était pas une habitude de l'appeler par son prénom —, pour que tu dormes avec elle.
-N-Non non, ça me va !
-Cool. Je te laisse t'installer alors, tu peux squatter l'armoire, pas de problèmes. Je t'attends en bas ! »

Je sortis de la chambre, et retournai dans le salon, un grand sourire aux lèvres faisant son apparition quand j'entendis :

« Eh ben, elle est vachement jolie dis-moi !
-Et oui Danielle, notre Harry ne fait pas les choses à moitié, ria son copain.
-Pas touche les mecs ! Prévins-je en m'asseyant près d'eux après m'être servit une des bières qui trônaient sur la table basse.
-Ca risque pas, grogna le blond en s'enfonçant dans sa place du canapé.
-Pardon ? Fis-je, un peu vexé.
-Elle n'est pas splendide et ça à l'air d'une cruche, c'est ce qu'il veut dire, lâcha Louis sur un ton agacé. J'avais donc raison. Tu pourrais trouver mieux !»

Je l'ignorai complètement, et bus une gorgée de ma boisson.

« Moi, je la trouve très belle, le contredit Eleanor. Et puis, le fait qu'elle ne te plaise pas ne te donne pas le droit d'imposer ton avis à Harry, acheva-t-elle très sérieusement.
-Merci. »

Je n'aurai jamais imaginé lui dire merci un jour. Mais après tout, il y a un début à tout. Pour accompagner mon mot, je lui offrais un petit sourire. En fait, j'étais sûrement bien trop content d'enfin avoir Julie pour moi pendant quelques jours pour être méchant avec quelqu'un.
Elle me sourit en retour, et j'avais bien l'impression que Louis bouillait de rage intérieurement. Il pouvait se rassurer, je n'allais certainement pas lui piquer sa bien aimée, j'avais d'autres choses à faire après tout. La belle rousse descendit les escaliers assez vite, et manquait de louper une marche mais se rattrapa dans sa maladresse. Elle s'approcha, toujours un peu stressée.


PAR LOUIS TOMLINSON

Horrible, c'était horrible. Je me sentais de plus en plus mit de côté, délaissé, remplacé. Malgré toutes les fois où j'essaierai de me convaincre du contraire, elle était belle. Incroyablement belle. Ni trop grosse, ni trop maigre ; elle possédait de belles formes et honnêtement, je ne lui trouvais aucun défaut. Ce n'était pas étonnant que Harry soit tombé sous le charme. La jalousie commençait à me ronger un peu plus lorsqu'elle s'assit sur les genoux du bouclé qui avait l'air ravit de sa présence. Si bien qu'il m'en oublierait...

« Alors...Julie, c'est ça ? Se risqua Liam et la jeune femme hocha positivement la tête. Comme ça, tu es tombé folle amoureuse de notre Hazza ?
-Liam..., soupira le concerné sur un ton de reproches.
-J-Je...non, enfin, pas que tu sois moche hein Harry m-mais..., balbutia-t-elle, de plus en plus gênée.
-Hé, détend-toi, je rigolais ! La rassura le brun.
-Oh... »

Le bouclé lui murmura quelque chose à l'oreille, et je fronçai les sourcils. « Salope » était le terme que j'aurai adoré partagé avec tout le monde présent. Et en un sens, j'étais rassuré de voir que je n'étais pas le seul à ne pas apprécié cette dite Julie : Niall n'avait pas l'air de beaucoup l'aimer vu les regards qu'il lui lançait. A ma plus grande joie, j'allais pouvoir en faire part à quelqu'un ce soir...

« Qu'est-ce que tu fais dans la vie ? S'intéressa Eleanor.
-Je suis dans ma dernière année de lycée... », avoua-t-elle et un ricanement m'échappa.

Quelle carrière passionnante !

« Je vois...et tu es forte en cours, ou pas ? Questionna Liam.
-C'est la seule question que tu trouves à poser ? S'exaspéra la brune à ses côtés.
-La clef de la réussite, ce sont les notes ! Alors ? Insista le brun.
-Je...plutôt, oui. Enfin, je me débrouille. », répondit la rousse en riant par la suite — amusée du comportement des deux amoureux je supposais.

Je me retins de ricaner à nouveau. Fallait qu'elle sache : ou elle se débrouillait, ou elle était plutôt forte. Elle n'avait pas l'air très intelligente, en fait. S'en suivit toute une longue discutions entre le petit couple parfait — j'entendais par là Danielle et Liam —, Harry, Zayn, Eleanor et bien sûr la cible de toutes les questions, la maudite Julie. Niall et moi préférions apparemment garder le silence. Personnellement, je n'avais aucune envie de lâcher par mégarde une remarque qui pourrait être blessante de peur de m'attirer les foudres de Harry. J'en avais déjà assez eu pour aujourd'hui, je trouvais ça suffisant. Mais ça ne m'empêchait pas de songer à certaines répliques plus sanglantes les unes que les autres dans ma tête, bien loin de là.
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