Chapitre III
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Chapitre III
AUTEUR : Sorrows Of Life
Harry posa sa tasse fumante sur la table en bois, puis bailla. Il cligna des yeux et soupira, la nuit avait été courte. Mais malgré tout très agréable, il avait revu les garçons, et Louis avait eu raison, tout ça lui avait fait du bien. En fin de soirée, décidés à garder contact cette fois-ci, ils avaient échangés leur numéro de téléphone, qui, depuis 5 ans avait changé. Ils allaient se revoir, c'est ce qu'ils s'étaient dit, promis même. Et ils savaient tous autant les uns que les autres que c'était sincère. Cinq longues années, c'était trop difficile, et ils ne voulaient pas revivre ça, ils ne pouvaient pas. Pas après les avoir vu la veille. Le bouclé entendit des pas dans son dos et en conclut que son mari était réveillé. Il sentit un bras musclé entourer son ventre et des lèvres brûlantes poser des baisers dans son cou. Le mécheux se releva ensuite et versa du café dans son mug.
« T'es bien matinal, aujourd'hui., commenta-t-il »
« Pas beaucoup dormi., ronchonna le plus jeune »
« On va donc avoir droit à cette humeur massacrante toute la journée ? Génial. Bonne année mon coeur !, ironisa Louis »
Le bouclé rit de bon coeur et sa mauvaise humeur s'évapora instinctivement. C'était toujours comme ça, avec Louis, toutes ces mauvaises pensées disparaissaient par miracle. Il était son miracle. Le mécheux vint ensuite s'asseoir en face de sa moitié et but une gorgée de sa boisson. La fumée grimpa dans l'air et embruma son visage, perdu dans le vide.
« A quoi tu penses ? »
« A Eden. »
« Et ? »
« Je pense à Eden, et à Niall, pour être plus juste. »
« Oh non, tu penses encore à cette broutille ? C'est rien je te dis. Niall, il drague par-ci, par-là. Mais c'est jamais bien sérieux. Il a trouvé Eden jolie, il l'a fait dansé et point, ça s'arrête là. Tu te tracasses pour rien, je t'assure, ça n'a vraiment aucune importance. »
« Ça n'en aurait pas, si c'était pas notre fille, Harry., répondit-il froidement »
« Je vois. Finalement c'est toi qui remporte le prix de l'humeur détestable, aujourd'hui. »
« Je ne rigole pas. Et je vais lui parler, elle a le droit de savoir qui il est. »
« Fais comme tu veux., lâcha Harry »
« J'aurais besoin de soutien. »
Le plus jeune se frustra et resserra ses doigts autour de sa tasse. La façon dont Louis insistait l'agaçait au plus haut. Et c'était l'un des défauts qu'avait le mécheux qui ressortait, borné, incroyablement borné et dans sa bulle quand une idée lui trottinait dans la tête. Il avait tendance à oublier les côtés extraordinaires de la personnalité de Niall, et ça, il ne le comprenait pas.
« Alors quoi ?, s'emporta le bouclé. Tu veux qu'on aille la voir et qu'on lui dise que c'est un démon ? Oh s'il te plaît, arrête de tout dramatiser. C'était une soirée, une soirée de rien du tout. Et puis ça se trouve même qu'il avait bu. Je trouve ça nul de ta part de descendre un mec qui t'a quand même bien aidé, au lycée, quand tu n'allais pas bien. Tu te souviens ? Il a beau être coureur de jupons, c'est un gars en or, et tu ne veux même pas le reconnaître. »
« Je le reconnais ! Et tant pis si ça ne compte pas beaucoup pour toi, mais pour moi si, alors je vais faire ce qui me paraît juste et bien. »
Harry se crispa à nouveau, il détestait lorsqu'il était obligé de hausser le ton avec Louis. Il soupira à nouveau, longuement, en s'appuyant sur le plan de travail et se retourna vivement, alors que le mécheux le fixait droit dans les yeux. Lequel des deux avait raison ? Il n'y avait pas de réponse à cette question, les deux avaient leur tord. Harry ne se souciait pas assez du comportement de Niall la veille, et Louis, de trop. Il s'approcha alors de son amant et se posta devant lui, alors qu'il était toujours assis. Face à ses yeux bleus azur mais d'une dureté que le bouclé n'appréciait pas, il céda.
« Je suis désolé. Tu as certainement raison. Attendons qu'elle se lève pour lui parler., dit Harry »
Le téléphone de Liam sonna, alors qu'il dormait encore. Il se retourna dans son lit et grogna un bon coup avant de regarder quel était celui qui le dérangeait. Il fut étonné et surpris de voir le nom de Zayn s'afficher sur l'écran. Cela faisait depuis bien longtemps que ce n'était pas arrivé, pensa-t-il. Il hésita à appuyer sur le téléphone vert, parce qu'il lui en voulait encore de ce qu'il avait dit la veille. Le temps de réfléchir, la sonnerie se stoppa. Il fut déçu et soulagé à la fois, sauf que son cellulaire sonna de nouveau. Cette fois, il se résolut à répondre sans trop se prendre la tête.
« Pourquoi tu m'appelles, Zayn ?, soupira-t-il »
« Bonjour à toi aussi. »
« Très bien, bonjour. Maintenant ? »
« Il faut qu'on parle. »
« Sauf qu'on aurait dû le faire il y a cinq ans. »
« Je sais. »
« C'est déjà bien. »
« Je suis désolé. »
« Continue, tes nouvelles résolutions me plaisent, finalement., dit-il en se levant de son lit »
« Tu fais quelque chose, ce soir ? »
« Oui, je suis pris. »
« Bon..., déclara-t-il déçu »
« Avec toi. »
Le métis ne put retenir le sourire qui s'afficha sur son visage. Liam n'avait définitivement pas changé. Mais le pakistanais savait que son ami avait longuement attendu pour qu'il assume enfin cette soirée. En vérité, Zayn s'en souvenait comme si c'était hier. Lors d'une soirée chez Harry, les deux jeunes avaient bu, mais n'étaient pas saouls, seulement plus "ouverts" et avaient conscience de ce qu'ils faisaient. Ils s'étaient retrouvés tout les deux dans la chambre d'Harry et avaient commencé à se toucher, s'embrasser, se caresser, et enfin, ils s'étaient donnés l'un à l'autre. Le lendemain, Zayn n'avait rien assumé, alors qu'au fond de lui, il avait adoré cette soirée. En y repensant, c'était ce soir-là que Louis et Harry s'étaient embrassés pour le première fois, mais eux, avaient trop bu, et donc aucune gêne de s'exposer devant la moitié du lycée qui la regardait de travers le lundi. Cependant, rien n'était sérieux d'après eux, c'était l'effet de l'alcool. Aucun des garçons n'y avaient cru, et avaient eu raison. Mais les ébats de Zayn et Liam n'ont jamais été révélés à leurs meilleurs amis, ils sont toujours restés dans le secret.
« Alors, tu me rejoins au Stade ce soir, à 20 heures ? »
« Oui, mais Zayn, c'est notre Stade. »
Eden émergea de son sommeil tandis qu'elle sentit une présence dans sa chambre, et une vive lumière traverser la pièce grâce aux volets qui venaient d'être ouverts. Elle plissa les yeux et s'habitua à la nouvelle luminosité, afin d'apercevoir Harry s'asseoir à ses côtés sur son lit. Elle se redressa et appuya son dos contre son oreiller encore froissé par la nuit. Le jeune homme caressa les cheveux de sa fille tandis qu'elle souriait.
« Bien dormi, princesse ? »
« Bien, mais pas assez., rit-elle »
« Moi aussi., dit-il en fronçant le nez »
Leur conversation fut coupée par un Louis qui entra délicatement dans la pièce en prenant soin de refermer la porte, comme s'il voulait que personne n'entende, alors qu'ils étaient pourtant seuls dans la vaste maison. Il s'approcha à son tour du lit d'Eden et prit place à côté du bouclé. Il la salua gentiment et lui embrassa le crâne avant de regarder Harry. Tout se jouait dans son regard, à savoir s'il pouvait entamer ce sujet compliqué, et c'est son mari qui assura le début de la conversation.
« Eden, il faut qu'on te parle., dit Harry »
Il l'appelait par son prénom, et ça, c'était moyennement bon signe d'après la jeune fille. Cependant, elle tenta de se remémorer les dernières actions qu'elle avait faites, et chercher ce qui les dérangeait, sans trouver ce qu'elle avait potentiellement pû faire de mal.
« Oui ? »
« C'est à propos d'hier soir., continua le mécheux. Tu dois trouver ça totalement petit, mais il faut que tu fasses attention à Niall. Il a beau être adorable, il est pas..., chercha-t-il »
« Fréquentable pour les filles dans ton genre. »
« Les filles dans mon genre... C'est-à-dire ? »
« Les jolies filles. »
« J'ai bien peur de ne pas tout comprendre. »
« C'est un dragueur, il se sert des sentiments des autres. Il a jamais eu de relations sérieuses, et... puis il s'en fiche complètement de ses copines. Ne tombe pas dans ses filets, c'est juste un conseil. »
« Mais... Pourquoi vous me dîtes ça ? »
« On a bien vu comment il te regardait, et si tu veux notre avis, c'est pas très bon. »
« Non. Non. Non non. Vous vous trompez, je vous assure que vous vous trompez. En fait, je... j'y avais même pas songé. Pas une seule fois ça m'a traversé l'esprit. On a juste... dansé. Il m'a rien dit de spécial, j'ai rien remarqué, vous vous faites des idées. Ne vous inquiétez pas pour ça, il est beaucoup trop vieux, et je suis beaucoup trop jeune. »
« C'est ce qu'on se disait, n'est-ce pas Harry ? »
« Oui., soupira-t-il. Bon, si elle a compris la leçon, peut-être qu'on pourrait la laisser tranquille. Tu ne crois pas ?, dit-il en lançant des allusions à son mari »
Le concerné se leva et lança un dernier sourire à sa fille avant de quitter la pièce en compagnie de sa moitié. Louis semblait quelque peu préoccupé, encore une fois. Il descendit les marches et s'affala sur le canapé. Harry l'observa attentivement et leva les yeux au ciel en le voyant.
« Bon, qu'est-ce que tu as encore ? »
« Elle remarque rien., répondit-il en fixant un point imaginaire »
« Louis, tu vas tout de suite arrêter avec cette histoire ou je vais clairement et fortement m'énerver, compris ? Tu commences sérieux, sérieux, sérieux à être lourd et pesant. Eden est peut-être notre fille mais elle n'est pas en sucre, on va pas non plus la promener en laisse, comme un animal. T'es chiant, t'es genre, vraiment, vraiment chiant. »
Le plus vieux tourna la tête et ses lèvres se tordirent en un sourire. Son amoureux entrouvrit la bouche et se demanda bien ce qui l'amusait autant.
« Quoi, qu'est-ce que j'ai dis ? »
« Est-ce que tu crois que tes périodes d'énervement influencent sur ces moments-là ?, dit-il sensuellement »
En guise d'accompagnement, il s'approcha d'Harry tel un prédateur chassant sa proie avec un sincère plaisir. Il s'allongea sur lui et lui embrassa le cou, puis les lèvres. Le bouclé rit de la réaction de son mari et soupira d'aise sous ses baisers. Il plaça une main dans sa nuque et désordonna ses cheveux en fermant les yeux. Tout à coup, ils entendirent les marches en bois craquer, Louis regarda au dessus du canapé -toujours à califourchon sur le bouclé- et vit sa fille descendre, encore endormie.
« Oups, je dérange, peut-être., dit-elle en songeant à remonter »
« Absolument pas, on avait fini. »
Harry et Eden éclatèrent de rire et le mécheux prit conscience que trop tard de ses paroles. Il se maudit intérieurement et se frappa le front en enjambant sa moitié pour reposer les pieds au sol.
« Dans ce cas-là, je vous conseille de participer à des concours de rapidité. Je suis sûre que vous apparaîtrez dans le Livre des Records 2019., lâcha Eden en entrant dans la cuisine »
L'humour de Louis commence à lui monter à la tête, pensa Harry, amusé. Il se leva à son tour et rejoignit les deux autres membres de sa famille dans la cuisine. Eden versa des céréales dans un bol et s'affala sur une chaise en soupirant. Elle leva les yeux vers ses parents puis ouvrit la bouche, avant de la refermer, hésitante. Les deux amants se regardèrent, souriants, se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir dire. Mais avant qu'elle ne puisse être interrogée, elle se décida enfin à parler.
« Je voulais vous demander un truc, parce que... Jusque là, on n'en a jamais parlé, donc... Est-ce que on va m'inscrire au lycée, pour la prochaine rentrée, je veux dire ? »
« Oui, bien sûr. On se disait juste qu'on allait te laisser prendre tes repères ici, mais si tu te sens prête, c'est parfait pour nous. »
« Mais, tu n'es pas obligée d'aller au lycée. On ne voit pas d'inconvénients à ce que tu prennes des cours à domicile. »
« Surtout pas ! J'ai été enfermée et coupée du monde assez longtemps comme ça. J'ai besoin de voir des gens, et de parler... Et d'avoir une vie à peu près normale. »
« Comme tu veux, princesse., dit Louis en rangeant les céréales. On ira tous les trois cet après-midi, dans ce cas. »
Liam s'allongea sur le gazon froid, encore mouillé. Les brins lui caressaient la nuque et il ferma les yeux, respirant cet air pur. Puis il regarda autour de lui, les gradins immenses étaient vides, de simples sièges blancs mais tellement monotones. Ses paupières recouvrèrent ses orbes une nouvelles fois, puis il entendit des crissements se rapprocher de plus en plus. Un sourire se dessina sur ses lèvres, il était venu. Le nouvel arrivant s'étendit aux côtés du mécheux et tourna la tête pour l'observer davantage. Enfin, Liam ouvrit les yeux et croisa son regard avec celui de Zayn. C'était quelque chose qu'ils avaient eu envie de renouveler il y a longtemps, mais la lâcheté du pakistanais ne leur en avait jamais permis. Ils s'observèrent longuement et profitèrent de la faible lumière que produisait la lune, formant un cercle plein ce soir là. Liam sentit son rythme cardiaque s'accélérer chaque fois qu'il plongeait son regard dans ces yeux noisette. Le métis prit la main du châtain et entrelaça leurs doigts, ayant l'appréhension d'être repoussé. Mais au contraire, un sourire apparut sur le visage du concerné. Zayn se redressa à l'aide de ses coudes et se pencha au dessus de la tête de son presqu'amant. Il lui caressa délicatement sa joue gauche avec son pouce, tandis que Liam frissonnait sous ce contact, inhabituel de la part de Zayn. Le jeune homme s'approcha lentement du châtain, encore allongé. Leurs visages se frôlèrent, leurs odeurs se sentaient de plus en plus, et leurs lèvres se scellèrent. Ils avaient l'impression que cela faisait une éternité que ce n'était pas arrivé, et ça leur avait manqué. Le contact était doux, et délicat, pourtant Zayn n'était pas du tout de ce genre là. Il avait ce côté animal en lui, qui n'avait jamais vraiment gêné Liam, du moins tant qu'ils étaient amis. Mais le pakistanais avait eu tendance à ne pas respecter ce qu'ils considéraient comme ses proies au lycée. A cet instant, puisque tout était différent, les deux comprirent la sincérité de ce geste. Sans aller plus loin, les deux hommes se détachèrent, et lorsqu'ils ouvrirent les yeux, on pouvait y distinguer des étoiles et étincelles qui n'avaient jamais autant brillé comme à ce jour. Ils prirent chacun leur temps, de ce sourire, se poser des milliards de question, mais ils étaient réunis.
« J'ai quelque chose à te proposer., entama Zayn »
« Et j'ai déjà la sorte impression que cette chose me plaira. »
« Toi et moi, ensemble. »
« Continue. »
« Dans une relation libre., lâcha le pakistanais »
« Quelle est ta définition de relation libre, Zayn ?, s'inquiéta Liam »
« On s'appartient, mais l'un ne doit pas empêcher l'autre d'aller voir ailleurs. »
« C'est quoi l'intérêt ? Tu ne m'aimes pas assez pour être totalement à moi ou c'est que tu as peur que je ne satisfasse pas suffisamment ?, s'énerva-t-il »
« Liam, tu sais que mes sentiments sont les mêmes que le tiens, tu le sais. Mais c'est un trop grand changement pour moi, j'ai encore l'habitude d'aller voir les filles. J'ai jamais fait ça, j'ai jamais eu de vraie relation. J'ai besoin d'y aller doucement. En plus, on est des garçons... Laisse-moi le temps d'accepter le fait que je sois... un pédé. Si cette solution ne te convient pas, on a qu'à arrêter tout de suite. Simplement se voir avec les autres garçons, le reste, que toi et moi, je ne pourrais pas. »
Liam réfléchit en observant le pakistanais. Oui, cette solution ne le convenait pas. Pas entièrement, du moins. Mais malgré tout, il remarqua les efforts dont avait fait preuve Zayn. Et à présent, c'était trop difficile pour lui de se séparer de celui dont il était amoureux. Le soir du nouvel an, lorsqu'il l'avait revu, son coeur avait plongé dans un océan de souvenirs. Maintenant, il se rendait compte qu'il s'y était noyé. Liam était toujours le même, mais les sentiments qu'il avait cru mettre de côté à tout jamais avaient refait surface. Il savait que voir l'être qu'il aimait aller voir ailleurs lui ferait du mal, mais il voulait surmonter ça, parce qu'il le fallait. Parce que c'était le seul moyen d'être heureux. Il n'avait malheureusement pas eu le temps de découvrir le nouveau Zayn, mais il le ferait, vu sous un nouvel angle.
« C'est d'accord. Je ne te demanderais qu'une chose. Cache toi lorsque tu seras avec... elles. Je me détesterais de détester des filles innocentes et ignorantes. »
« Tu sais que ça ne m'enchante pas de t'infliger ça, c'est juste que... »
« Je sais. »
Zayn regarda une nouvelle fois son conjoint et posa délicatement ses lèvres charnues sur celles du châtain. C'était peut-être une façon de se faire pardonner. Il serra davantage sa main et se dit que les mois à venir, bien que difficiles, allait certainement être les plus beaux si Liam lui souriait toujours comme il le faisait à cet instant.
Niall déposa son cartable sur le bureau en bois et sortit les feuilles de cours qu'il avait soigneusement préparé chez lui la veille. Il vérifia les dernières notes qu'il avait écrites puis les posa à sa gauche. En prenant exemple, il commença à inscrire des phrases au tableau à l'aide d'une craie blanche. Le froid hivernal se faisait terriblement ressentir et il frotta ses mains pour continuer à avoir la capacité d'écrire. Il maudit intérieurement les chauffagistes qui n'avaient toujours pas réparé cette foutue chaudière. Il termina et se recula pour relire plus attentivement ce qu'il avait inscrit. Tout était bon. Il s'affala sur sa chaise et balaya son bureau du regard. Soudain, une feuille attira ses yeux bleu océan. Il prit le bout de papier en question entre ses mains et lut son contenu. C'était une simple liste d'élèves écrite à l'ordinateur, celle des 2nde B. Il soupira en voyant les noms qui s'y trouvait, cette classe n'était pas la plus sympathique avec lui, se dit-il. Il fronça les sourcils en apercevant quelque chose écrit à la main à la fin du tableau, un nom. Il écarquilla alors les yeux en voyant de qui il s'agissait, ce n'était pas possible. " + Eden Grace Tomlinson-Styles " Niall hallucina, puis il réalisa. Oui, il avait sans doute oublié de mentionner à ses anciens amis qu'à présent, il était professeur d'anglais dans ce lycée. S'ils avaient su, Louis aurait sûrement inscrit sa fille dans un autre établissement, cela ne manquait pas à Londres. Pour lui, ça allait être un vrai plaisir de donner des cours à la fille de ses -autrefois- meilleurs amis. Mais il se rappela aussi l'avoir ouvertement dragué devant ses parents, cette fois-ci, il n'avait pas le droit à l'erreur. C'était sa carrière qui était en jeu et il n'avait aucunement le droit d'être aussi troublé par cette nouvelle venue. Il allait devoir être professionnel, et il n'imaginait même pas la difficulté de la chose...
Chapitre III
Savoir que ce qui me touche te touche également me touche
Savoir que ce qui me touche te touche également me touche
Vendredi 1er Janvier 2019
aux environs de 9heures
aux environs de 9heures
Harry posa sa tasse fumante sur la table en bois, puis bailla. Il cligna des yeux et soupira, la nuit avait été courte. Mais malgré tout très agréable, il avait revu les garçons, et Louis avait eu raison, tout ça lui avait fait du bien. En fin de soirée, décidés à garder contact cette fois-ci, ils avaient échangés leur numéro de téléphone, qui, depuis 5 ans avait changé. Ils allaient se revoir, c'est ce qu'ils s'étaient dit, promis même. Et ils savaient tous autant les uns que les autres que c'était sincère. Cinq longues années, c'était trop difficile, et ils ne voulaient pas revivre ça, ils ne pouvaient pas. Pas après les avoir vu la veille. Le bouclé entendit des pas dans son dos et en conclut que son mari était réveillé. Il sentit un bras musclé entourer son ventre et des lèvres brûlantes poser des baisers dans son cou. Le mécheux se releva ensuite et versa du café dans son mug.
« T'es bien matinal, aujourd'hui., commenta-t-il »
« Pas beaucoup dormi., ronchonna le plus jeune »
« On va donc avoir droit à cette humeur massacrante toute la journée ? Génial. Bonne année mon coeur !, ironisa Louis »
Le bouclé rit de bon coeur et sa mauvaise humeur s'évapora instinctivement. C'était toujours comme ça, avec Louis, toutes ces mauvaises pensées disparaissaient par miracle. Il était son miracle. Le mécheux vint ensuite s'asseoir en face de sa moitié et but une gorgée de sa boisson. La fumée grimpa dans l'air et embruma son visage, perdu dans le vide.
« A quoi tu penses ? »
« A Eden. »
« Et ? »
« Je pense à Eden, et à Niall, pour être plus juste. »
« Oh non, tu penses encore à cette broutille ? C'est rien je te dis. Niall, il drague par-ci, par-là. Mais c'est jamais bien sérieux. Il a trouvé Eden jolie, il l'a fait dansé et point, ça s'arrête là. Tu te tracasses pour rien, je t'assure, ça n'a vraiment aucune importance. »
« Ça n'en aurait pas, si c'était pas notre fille, Harry., répondit-il froidement »
« Je vois. Finalement c'est toi qui remporte le prix de l'humeur détestable, aujourd'hui. »
« Je ne rigole pas. Et je vais lui parler, elle a le droit de savoir qui il est. »
« Fais comme tu veux., lâcha Harry »
« J'aurais besoin de soutien. »
Le plus jeune se frustra et resserra ses doigts autour de sa tasse. La façon dont Louis insistait l'agaçait au plus haut. Et c'était l'un des défauts qu'avait le mécheux qui ressortait, borné, incroyablement borné et dans sa bulle quand une idée lui trottinait dans la tête. Il avait tendance à oublier les côtés extraordinaires de la personnalité de Niall, et ça, il ne le comprenait pas.
« Alors quoi ?, s'emporta le bouclé. Tu veux qu'on aille la voir et qu'on lui dise que c'est un démon ? Oh s'il te plaît, arrête de tout dramatiser. C'était une soirée, une soirée de rien du tout. Et puis ça se trouve même qu'il avait bu. Je trouve ça nul de ta part de descendre un mec qui t'a quand même bien aidé, au lycée, quand tu n'allais pas bien. Tu te souviens ? Il a beau être coureur de jupons, c'est un gars en or, et tu ne veux même pas le reconnaître. »
« Je le reconnais ! Et tant pis si ça ne compte pas beaucoup pour toi, mais pour moi si, alors je vais faire ce qui me paraît juste et bien. »
Harry se crispa à nouveau, il détestait lorsqu'il était obligé de hausser le ton avec Louis. Il soupira à nouveau, longuement, en s'appuyant sur le plan de travail et se retourna vivement, alors que le mécheux le fixait droit dans les yeux. Lequel des deux avait raison ? Il n'y avait pas de réponse à cette question, les deux avaient leur tord. Harry ne se souciait pas assez du comportement de Niall la veille, et Louis, de trop. Il s'approcha alors de son amant et se posta devant lui, alors qu'il était toujours assis. Face à ses yeux bleus azur mais d'une dureté que le bouclé n'appréciait pas, il céda.
« Je suis désolé. Tu as certainement raison. Attendons qu'elle se lève pour lui parler., dit Harry »
Vendredi 1er Janvier 2019
aux alentours de 11heures
aux alentours de 11heures
Le téléphone de Liam sonna, alors qu'il dormait encore. Il se retourna dans son lit et grogna un bon coup avant de regarder quel était celui qui le dérangeait. Il fut étonné et surpris de voir le nom de Zayn s'afficher sur l'écran. Cela faisait depuis bien longtemps que ce n'était pas arrivé, pensa-t-il. Il hésita à appuyer sur le téléphone vert, parce qu'il lui en voulait encore de ce qu'il avait dit la veille. Le temps de réfléchir, la sonnerie se stoppa. Il fut déçu et soulagé à la fois, sauf que son cellulaire sonna de nouveau. Cette fois, il se résolut à répondre sans trop se prendre la tête.
« Pourquoi tu m'appelles, Zayn ?, soupira-t-il »
« Bonjour à toi aussi. »
« Très bien, bonjour. Maintenant ? »
« Il faut qu'on parle. »
« Sauf qu'on aurait dû le faire il y a cinq ans. »
« Je sais. »
« C'est déjà bien. »
« Je suis désolé. »
« Continue, tes nouvelles résolutions me plaisent, finalement., dit-il en se levant de son lit »
« Tu fais quelque chose, ce soir ? »
« Oui, je suis pris. »
« Bon..., déclara-t-il déçu »
« Avec toi. »
Le métis ne put retenir le sourire qui s'afficha sur son visage. Liam n'avait définitivement pas changé. Mais le pakistanais savait que son ami avait longuement attendu pour qu'il assume enfin cette soirée. En vérité, Zayn s'en souvenait comme si c'était hier. Lors d'une soirée chez Harry, les deux jeunes avaient bu, mais n'étaient pas saouls, seulement plus "ouverts" et avaient conscience de ce qu'ils faisaient. Ils s'étaient retrouvés tout les deux dans la chambre d'Harry et avaient commencé à se toucher, s'embrasser, se caresser, et enfin, ils s'étaient donnés l'un à l'autre. Le lendemain, Zayn n'avait rien assumé, alors qu'au fond de lui, il avait adoré cette soirée. En y repensant, c'était ce soir-là que Louis et Harry s'étaient embrassés pour le première fois, mais eux, avaient trop bu, et donc aucune gêne de s'exposer devant la moitié du lycée qui la regardait de travers le lundi. Cependant, rien n'était sérieux d'après eux, c'était l'effet de l'alcool. Aucun des garçons n'y avaient cru, et avaient eu raison. Mais les ébats de Zayn et Liam n'ont jamais été révélés à leurs meilleurs amis, ils sont toujours restés dans le secret.
« Alors, tu me rejoins au Stade ce soir, à 20 heures ? »
« Oui, mais Zayn, c'est notre Stade. »
Vendredi 1er Janvier 2019
aux alentours de 11h30
aux alentours de 11h30
Eden émergea de son sommeil tandis qu'elle sentit une présence dans sa chambre, et une vive lumière traverser la pièce grâce aux volets qui venaient d'être ouverts. Elle plissa les yeux et s'habitua à la nouvelle luminosité, afin d'apercevoir Harry s'asseoir à ses côtés sur son lit. Elle se redressa et appuya son dos contre son oreiller encore froissé par la nuit. Le jeune homme caressa les cheveux de sa fille tandis qu'elle souriait.
« Bien dormi, princesse ? »
« Bien, mais pas assez., rit-elle »
« Moi aussi., dit-il en fronçant le nez »
Leur conversation fut coupée par un Louis qui entra délicatement dans la pièce en prenant soin de refermer la porte, comme s'il voulait que personne n'entende, alors qu'ils étaient pourtant seuls dans la vaste maison. Il s'approcha à son tour du lit d'Eden et prit place à côté du bouclé. Il la salua gentiment et lui embrassa le crâne avant de regarder Harry. Tout se jouait dans son regard, à savoir s'il pouvait entamer ce sujet compliqué, et c'est son mari qui assura le début de la conversation.
« Eden, il faut qu'on te parle., dit Harry »
Il l'appelait par son prénom, et ça, c'était moyennement bon signe d'après la jeune fille. Cependant, elle tenta de se remémorer les dernières actions qu'elle avait faites, et chercher ce qui les dérangeait, sans trouver ce qu'elle avait potentiellement pû faire de mal.
« Oui ? »
« C'est à propos d'hier soir., continua le mécheux. Tu dois trouver ça totalement petit, mais il faut que tu fasses attention à Niall. Il a beau être adorable, il est pas..., chercha-t-il »
« Fréquentable pour les filles dans ton genre. »
« Les filles dans mon genre... C'est-à-dire ? »
« Les jolies filles. »
« J'ai bien peur de ne pas tout comprendre. »
« C'est un dragueur, il se sert des sentiments des autres. Il a jamais eu de relations sérieuses, et... puis il s'en fiche complètement de ses copines. Ne tombe pas dans ses filets, c'est juste un conseil. »
« Mais... Pourquoi vous me dîtes ça ? »
« On a bien vu comment il te regardait, et si tu veux notre avis, c'est pas très bon. »
« Non. Non. Non non. Vous vous trompez, je vous assure que vous vous trompez. En fait, je... j'y avais même pas songé. Pas une seule fois ça m'a traversé l'esprit. On a juste... dansé. Il m'a rien dit de spécial, j'ai rien remarqué, vous vous faites des idées. Ne vous inquiétez pas pour ça, il est beaucoup trop vieux, et je suis beaucoup trop jeune. »
« C'est ce qu'on se disait, n'est-ce pas Harry ? »
« Oui., soupira-t-il. Bon, si elle a compris la leçon, peut-être qu'on pourrait la laisser tranquille. Tu ne crois pas ?, dit-il en lançant des allusions à son mari »
Le concerné se leva et lança un dernier sourire à sa fille avant de quitter la pièce en compagnie de sa moitié. Louis semblait quelque peu préoccupé, encore une fois. Il descendit les marches et s'affala sur le canapé. Harry l'observa attentivement et leva les yeux au ciel en le voyant.
« Bon, qu'est-ce que tu as encore ? »
« Elle remarque rien., répondit-il en fixant un point imaginaire »
« Louis, tu vas tout de suite arrêter avec cette histoire ou je vais clairement et fortement m'énerver, compris ? Tu commences sérieux, sérieux, sérieux à être lourd et pesant. Eden est peut-être notre fille mais elle n'est pas en sucre, on va pas non plus la promener en laisse, comme un animal. T'es chiant, t'es genre, vraiment, vraiment chiant. »
Le plus vieux tourna la tête et ses lèvres se tordirent en un sourire. Son amoureux entrouvrit la bouche et se demanda bien ce qui l'amusait autant.
« Quoi, qu'est-ce que j'ai dis ? »
« Est-ce que tu crois que tes périodes d'énervement influencent sur ces moments-là ?, dit-il sensuellement »
En guise d'accompagnement, il s'approcha d'Harry tel un prédateur chassant sa proie avec un sincère plaisir. Il s'allongea sur lui et lui embrassa le cou, puis les lèvres. Le bouclé rit de la réaction de son mari et soupira d'aise sous ses baisers. Il plaça une main dans sa nuque et désordonna ses cheveux en fermant les yeux. Tout à coup, ils entendirent les marches en bois craquer, Louis regarda au dessus du canapé -toujours à califourchon sur le bouclé- et vit sa fille descendre, encore endormie.
« Oups, je dérange, peut-être., dit-elle en songeant à remonter »
« Absolument pas, on avait fini. »
Harry et Eden éclatèrent de rire et le mécheux prit conscience que trop tard de ses paroles. Il se maudit intérieurement et se frappa le front en enjambant sa moitié pour reposer les pieds au sol.
« Dans ce cas-là, je vous conseille de participer à des concours de rapidité. Je suis sûre que vous apparaîtrez dans le Livre des Records 2019., lâcha Eden en entrant dans la cuisine »
L'humour de Louis commence à lui monter à la tête, pensa Harry, amusé. Il se leva à son tour et rejoignit les deux autres membres de sa famille dans la cuisine. Eden versa des céréales dans un bol et s'affala sur une chaise en soupirant. Elle leva les yeux vers ses parents puis ouvrit la bouche, avant de la refermer, hésitante. Les deux amants se regardèrent, souriants, se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir dire. Mais avant qu'elle ne puisse être interrogée, elle se décida enfin à parler.
« Je voulais vous demander un truc, parce que... Jusque là, on n'en a jamais parlé, donc... Est-ce que on va m'inscrire au lycée, pour la prochaine rentrée, je veux dire ? »
« Oui, bien sûr. On se disait juste qu'on allait te laisser prendre tes repères ici, mais si tu te sens prête, c'est parfait pour nous. »
« Mais, tu n'es pas obligée d'aller au lycée. On ne voit pas d'inconvénients à ce que tu prennes des cours à domicile. »
« Surtout pas ! J'ai été enfermée et coupée du monde assez longtemps comme ça. J'ai besoin de voir des gens, et de parler... Et d'avoir une vie à peu près normale. »
« Comme tu veux, princesse., dit Louis en rangeant les céréales. On ira tous les trois cet après-midi, dans ce cas. »
Vendredi 1er Janvier 2019
aux alentours de 20heures
aux alentours de 20heures
Liam s'allongea sur le gazon froid, encore mouillé. Les brins lui caressaient la nuque et il ferma les yeux, respirant cet air pur. Puis il regarda autour de lui, les gradins immenses étaient vides, de simples sièges blancs mais tellement monotones. Ses paupières recouvrèrent ses orbes une nouvelles fois, puis il entendit des crissements se rapprocher de plus en plus. Un sourire se dessina sur ses lèvres, il était venu. Le nouvel arrivant s'étendit aux côtés du mécheux et tourna la tête pour l'observer davantage. Enfin, Liam ouvrit les yeux et croisa son regard avec celui de Zayn. C'était quelque chose qu'ils avaient eu envie de renouveler il y a longtemps, mais la lâcheté du pakistanais ne leur en avait jamais permis. Ils s'observèrent longuement et profitèrent de la faible lumière que produisait la lune, formant un cercle plein ce soir là. Liam sentit son rythme cardiaque s'accélérer chaque fois qu'il plongeait son regard dans ces yeux noisette. Le métis prit la main du châtain et entrelaça leurs doigts, ayant l'appréhension d'être repoussé. Mais au contraire, un sourire apparut sur le visage du concerné. Zayn se redressa à l'aide de ses coudes et se pencha au dessus de la tête de son presqu'amant. Il lui caressa délicatement sa joue gauche avec son pouce, tandis que Liam frissonnait sous ce contact, inhabituel de la part de Zayn. Le jeune homme s'approcha lentement du châtain, encore allongé. Leurs visages se frôlèrent, leurs odeurs se sentaient de plus en plus, et leurs lèvres se scellèrent. Ils avaient l'impression que cela faisait une éternité que ce n'était pas arrivé, et ça leur avait manqué. Le contact était doux, et délicat, pourtant Zayn n'était pas du tout de ce genre là. Il avait ce côté animal en lui, qui n'avait jamais vraiment gêné Liam, du moins tant qu'ils étaient amis. Mais le pakistanais avait eu tendance à ne pas respecter ce qu'ils considéraient comme ses proies au lycée. A cet instant, puisque tout était différent, les deux comprirent la sincérité de ce geste. Sans aller plus loin, les deux hommes se détachèrent, et lorsqu'ils ouvrirent les yeux, on pouvait y distinguer des étoiles et étincelles qui n'avaient jamais autant brillé comme à ce jour. Ils prirent chacun leur temps, de ce sourire, se poser des milliards de question, mais ils étaient réunis.
« J'ai quelque chose à te proposer., entama Zayn »
« Et j'ai déjà la sorte impression que cette chose me plaira. »
« Toi et moi, ensemble. »
« Continue. »
« Dans une relation libre., lâcha le pakistanais »
« Quelle est ta définition de relation libre, Zayn ?, s'inquiéta Liam »
« On s'appartient, mais l'un ne doit pas empêcher l'autre d'aller voir ailleurs. »
« C'est quoi l'intérêt ? Tu ne m'aimes pas assez pour être totalement à moi ou c'est que tu as peur que je ne satisfasse pas suffisamment ?, s'énerva-t-il »
« Liam, tu sais que mes sentiments sont les mêmes que le tiens, tu le sais. Mais c'est un trop grand changement pour moi, j'ai encore l'habitude d'aller voir les filles. J'ai jamais fait ça, j'ai jamais eu de vraie relation. J'ai besoin d'y aller doucement. En plus, on est des garçons... Laisse-moi le temps d'accepter le fait que je sois... un pédé. Si cette solution ne te convient pas, on a qu'à arrêter tout de suite. Simplement se voir avec les autres garçons, le reste, que toi et moi, je ne pourrais pas. »
Liam réfléchit en observant le pakistanais. Oui, cette solution ne le convenait pas. Pas entièrement, du moins. Mais malgré tout, il remarqua les efforts dont avait fait preuve Zayn. Et à présent, c'était trop difficile pour lui de se séparer de celui dont il était amoureux. Le soir du nouvel an, lorsqu'il l'avait revu, son coeur avait plongé dans un océan de souvenirs. Maintenant, il se rendait compte qu'il s'y était noyé. Liam était toujours le même, mais les sentiments qu'il avait cru mettre de côté à tout jamais avaient refait surface. Il savait que voir l'être qu'il aimait aller voir ailleurs lui ferait du mal, mais il voulait surmonter ça, parce qu'il le fallait. Parce que c'était le seul moyen d'être heureux. Il n'avait malheureusement pas eu le temps de découvrir le nouveau Zayn, mais il le ferait, vu sous un nouvel angle.
« C'est d'accord. Je ne te demanderais qu'une chose. Cache toi lorsque tu seras avec... elles. Je me détesterais de détester des filles innocentes et ignorantes. »
« Tu sais que ça ne m'enchante pas de t'infliger ça, c'est juste que... »
« Je sais. »
Zayn regarda une nouvelle fois son conjoint et posa délicatement ses lèvres charnues sur celles du châtain. C'était peut-être une façon de se faire pardonner. Il serra davantage sa main et se dit que les mois à venir, bien que difficiles, allait certainement être les plus beaux si Liam lui souriait toujours comme il le faisait à cet instant.
Lundi 4 Janvier 2019
aux alentours de 8heures
aux alentours de 8heures
Niall déposa son cartable sur le bureau en bois et sortit les feuilles de cours qu'il avait soigneusement préparé chez lui la veille. Il vérifia les dernières notes qu'il avait écrites puis les posa à sa gauche. En prenant exemple, il commença à inscrire des phrases au tableau à l'aide d'une craie blanche. Le froid hivernal se faisait terriblement ressentir et il frotta ses mains pour continuer à avoir la capacité d'écrire. Il maudit intérieurement les chauffagistes qui n'avaient toujours pas réparé cette foutue chaudière. Il termina et se recula pour relire plus attentivement ce qu'il avait inscrit. Tout était bon. Il s'affala sur sa chaise et balaya son bureau du regard. Soudain, une feuille attira ses yeux bleu océan. Il prit le bout de papier en question entre ses mains et lut son contenu. C'était une simple liste d'élèves écrite à l'ordinateur, celle des 2nde B. Il soupira en voyant les noms qui s'y trouvait, cette classe n'était pas la plus sympathique avec lui, se dit-il. Il fronça les sourcils en apercevant quelque chose écrit à la main à la fin du tableau, un nom. Il écarquilla alors les yeux en voyant de qui il s'agissait, ce n'était pas possible. " + Eden Grace Tomlinson-Styles " Niall hallucina, puis il réalisa. Oui, il avait sans doute oublié de mentionner à ses anciens amis qu'à présent, il était professeur d'anglais dans ce lycée. S'ils avaient su, Louis aurait sûrement inscrit sa fille dans un autre établissement, cela ne manquait pas à Londres. Pour lui, ça allait être un vrai plaisir de donner des cours à la fille de ses -autrefois- meilleurs amis. Mais il se rappela aussi l'avoir ouvertement dragué devant ses parents, cette fois-ci, il n'avait pas le droit à l'erreur. C'était sa carrière qui était en jeu et il n'avait aucunement le droit d'être aussi troublé par cette nouvelle venue. Il allait devoir être professionnel, et il n'imaginait même pas la difficulté de la chose...
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