Chapitre II
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Chapitre II
Auteur : To Be With You
PAR NIALL HORAN
« Mais bordel j'en ai marre ! M'écriai-je en jetant ma manette sur le sol.
-J'ai encore gagnéééé ! Se ventait Zayn, installé près de moi sur le canapé.
-T'as surtout encore triché, ouais !
-Ne soit pas mauvais joueur, Nialler, sourit-il en m'ébouriffant les cheveux.
-Ne soit pas mauvais joueur, Nialler, répétai-je en l'imitant avec exagération. Arrête de tricher à chaque fois qu'on joue à un jeu vidéo, et on en reparle !
-Si tu n'es pas content, tu n'as qu'à triché aussi, soupirait-il en posant sa manette sur la table basse se trouvant devant nous.
-Non, je ne suis pas comme toi, moi.
-Alors ne te plains pas, renchérit-il en se levant, me regardant avec une mine amusée.
-Gnagna... »
Je croisai mes bras contre mon torse, faisant la moue, ce qui eut pour effet de le faire rire, encore. Je me levai à mon tour et allais à la recherche de quelque chose à manger, puisque j'avais un peu faim — il était midi et demi et je n'avais pas encore mangé, après tout. Je trouvai un paquet de gâteaux et m'assis sur une chaise, puis posai mon coude sur la table, entamant la nourriture. Le tricheur débarqua bien vite, et me retira le paquet des mains.
« Niall, arrête de te goinfrer de trucs pareil..., me réprimanda-t-il en posant les biscuits un peu plus loin.
-Mais j'ai faim ! Me plaignis-je en essayant tant bien que mal de récupérer ce que j'avais commencé de manger quelques secondes plus tôt, tendant le bras.
-Attends encore un peu, je vais préparer quelque chose, soupira-t-il finalement en sortant des ustensiles.
-D'accord... », marmonnai-je en levant mes fesses de ma chaise, piquant discrètement le paquet de gâteaux pour enfin retourner en vitesse dans le salon.
Il se retourna, et me courra après en râlant, m'ordonnant de lui rendre ce que je venais de récupérer. Il avait toujours été aux petits soins avec moi, faisant attention à tout ce que je pouvais faire, dire, en passant par la manière dont je m'habillais, ou encore ce que je mangeais, dans ce cas précis. Il s'occupait même de mes histoires de cœur, surveillant attentivement la fille qui m'intéressait — il voulait toujours être le premier à la voir pour me donner son avis — et pour dire vrai ce n'était pas plus dérangeant que ce qu'on pourrait penser. Je tenais énormément à lui, et ça me faisait plus plaisir qu'autre chose.Je riais en sautant sur le canapé, passant de l'autre côté pour le fuir, fourrant un biscuit dans ma bouche. Il fut plus rapide que moi, et se jeta sur moi pour m'arracher la cause de cette petite poursuite des mains, tirant mes joues.
« Tu me cherches Nialler ? Rigola-t-il en continuant de m'embêter, que ce soit en me chatouillant ou en me couvrant de petits bisous par-ci par-là.
-Lâche-moi ! M'exclamai-je en le poussant du mieux que je pouvais — mais ça ne changeait rien.
-T'es pas drôle, dit-il en me lâchant.
-Va me faire à manger, je vais finir par mourir si j'attends encore. », ordonnai-je, faussement autoritaire.
Il s'échappa de ses lèvres un rire cristallin, tandis qu'il retournait sans se plaindre dans la cuisine pour commencer à faire mon repas. Un sourire étira mon visage. Je retournai m'asseoir sur ma chaise, posant ma tête sur mes bras croisés, eux-même posés sur la table. J'observais chacun de ses gestes, attendant patiemment — pour une fois. Voulant faire un peu la discutions, puisqu'un blanc s'était installé depuis, je lançai :
« Il est où Liam ?
-Chez lui, avec Danielle, répondit le pakistanais tout en cuisinant.
-Avec Danielle ? Répétai-je.
-C'est pas nouveau qu'ils soient toujours collés l'un à l'autre dès qu'ils peuvent se voir...pourquoi, tu es jaloux Nialler ? Fit-il en se retournant vers moi, un sourire en coin.
-Horriblement oui, plaisantai-je, Liam me trompe, je ne peux qu'être jaloux.
-Il ne te trompe pas, grogna-t-il, vous n'êtes même pas ensemble.
-...finalement, c'est toi qui est jaloux.
-N'importe quoi. », marmonna-t-il clairement jaloux — et je ne pouvais m'empêcher de m'amuser de la situation.
Je préférais ne rien dire d'autre, puis le remerciai quelques instants après qu'il m'eut servit mon repas, qui était je dois l'avouer très appétissant. Sans plus attendre, je commençai à manger. Il s'installa en face de moi, me regardant faire. Il ne me restait bientôt plus qu'une ou deux nouilles dans mon assiette, et bien que n'étant pas dans mes habitudes, je prenais ma fourchette l'utilisant comme « catapulte » pour envoyer la nourriture sur le brun, puisqu'il semblait faire la tête. Je me levai précipitamment, voyant le regard noir qu'il me lançait, l'air de dire « Tu vas regretter d'avoir sali mon t-shirt blanc préféré avec ta sauce tomate de merde » — pardonnez ma vulgarité. Je courais dans toutes les pièces, poursuivis une nouvelle fois par Zayn. J'ouvris la porte de ma chambre, essayant de la refermer à temps, mais comme à chaque fois, il fut le plus rapide et me soulevait pour me jeter sur mon lit, se mettant sur moi pour m'infliger le supplice qu'était les chatouilles.
Bien évidemment, j'éclatais de rire, me tortillant espérant qu'il arrête vite avant que je ne puisse plus respirer. Il rigolait à son tour. Tapotant mes joues, il se rassit convenablement sur le lit. Je soupirai de soulagement, me redressant pour lui administrer une petite tape sur l'épaule en me plaignant. Il me la rendit, et nous repartîmes dans une énième « bagarre ».
PAR LOUIS TOMLINSON
Il était aux environs d'une heure, et je terminais d'enfiler mon pantalon dans ma chambre. Dès que je fus fin prêt, je vins dans le petit salon, voulant prévenir Harry de mon départ. Je le trouvais là, allongé sur le canapé à moitié nu, regardant la télé — non sans un paquet de chips à proximité. Je levai les yeux au ciel : décidément, il était une vraie larve.
« Curly, dois-je te rappeler que tu n'as encore rien fait si ce n'est te goinfrer de MES chips ? Soupirai-je finalement, croisant mes bras contre mon torse en le regardant.
-C'est notre jour de repos, alors je me repose, s'expliqua-t-il en me jetant une chips à la figure.
-Je vais manger avec quelqu'un dehors. Je ne sais pas à quelle heure je serai de retour. », annonçai-je en allant mettre ma veste.
Je le vis se redresser, sourcils légèrement froncés.
« Tu sors ?
-On n'est pas tous des limaces comme Harry Styles, riais-je.
-Mh...à tout à l'heure, grogna-t-il, un peu vexé.
-Passe au moins l'aspirateur ! »
Sur ce, je sortais de l'appartement, et descendais rapidement les escaliers de l'immeuble pour enfin commencer à marcher dans les rues de Londres — et oui, Harry et moi avions emménagés à Londres tout les deux. Je souriais à quelques filles qui me faisaient de discrets signes, tout en prenant une direction bien précise : le Macdo se trouvant au bout de l'allée. Une fois arrivé, je m'arrêtai devant le fast-food, balayant les alentours des yeux. Un sourire illumina mon visage lorsque j'aperçus la personne que je cherchais. Je m'approchai d'elle, tandis qu'elle faisait de même.
« Salut, toi ! », lançai-je gaiement, après avoir embrassé sa joue.
La jeune fille se trouvant devant moi souriait de toutes ses dents, entremêlant ses doigts aux miens. Vous l'auriez compris, c'était Eleanor. Après s'être échangé quelques rapides mots, nous rentrâmes dans le petit restaurant, s'installant à une table pour deux personnes avec notre plateau — un pour deux, oui.
Je la dévorais des yeux : elle était tellement belle, tellement tout. On s'était rencontré bêtement à un concert, elle voulait un autographe pour sa petite sœur. Déjà intéressé, je lui avait demandé son numéro de téléphone, et depuis, je n'avais de cesse de penser à elle. Chaque fois, je me demandais quand est-ce qu'on allait se revoir, et j'étais encore plus heureux de la trouver en face de moi à chaque rendez-vous qu'on se donnait, jusqu'à ce que j'eus le courage de lui demander de sortir avec moi deux mois après. Oui, j'étais éperdument amoureux d'elle, complètement sous le charme de son sourire, de sa voix, de ses yeux. Vous ne pourriez comprendre le bonheur qui m'a envahit lorsqu'elle avait acceptée.
* * *
J'ouvris tranquillement la porte de l'appartement, entraînant avec moi la brune, qui semblait un peu gênée — ce qui était, en soit, normal. Je gardais un sourire accroché aux lèvres, l'amenant dans le salon où je ne vis personne. Je me demandais comment allait réagir Harry. J'étais très bien conscient qu'il n'aimait pas vraiment Eleanor...je n'avais jamais compris pourquoi, d'ailleurs. Je suppose qu'il devait être un peu jaloux.
« T'asseoir ne t'est pas interdit, tu sais, riais-je en voyant qu'elle restait debout après cinq bonnes minutes.
-Merci Louis, je ne suis pas idiote..., soupira-t-elle en roulant des yeux, amusée.
-Je n'ai jamais dit ça ! »
Je posai une main sur sa taille, souriant, et vins coller mon front contre le sien. Je l'embrassais par la suite, tendrement, alors qu'elle passait sa main dans mes cheveux.
PAR HARRY STYLES
J'étais parti il y a quelques instants dans ma chambre pour chercher un livre, puisque la télé m'agaçait. Je marchais jusque dans le salon, où je fus surpris de trouver Louis et cette...chose s'embrasser à pleine bouche. Je grimaçai un peu : ils me répugnaient et surtout elle. Vraiment. Et encore, le mot me paraissait faible.
N'étant pas décidé à les laisser se bécoter tranquillement, je me raclai la gorge assez fort pour me faire remarquer. Et heureusement pour moi, tout cela cessa dans la seconde qui suivit. Ils se retournèrent tous les deux dans ma direction, elle détournant le regard, et lui se contentant de me sourire avec une pointe de gêne. Sourire auquel je ne répondis absolument pas, alors que je passais à côté d'eux sans dire un mot, pour enfin aller trouver la cuisine et pour me servir à boire. Je bus une gorgée d'eau, puis me retournai, sentant qu'on me fixait depuis plus d'une minute. Je haussai un sourcil.
« Qu'est-ce que tu veux ?
-Tu pourrais au moins lui dire bonjour, répondit Louis — un brin agacé me semblait-il. Elle est déjà assez mal à l'aise comme ça, alors fais un effort, pas besoin d'en rajouter.
-Ouais ouais, marmonnai-je en sortant quelque chose à manger du frigo.
-Arrête ta petite crise de jalousie, ou de je ne sais trop quoi ! Tu as le droit de ne pas l'aimer, je ne te forcerai jamais à être proche d'elle, juste...enfin, la moindre des politesses reste de dire bonjour gentiment !
-Je ne dis pas bonjour aux personnes que je n'aime pas, je me contente de les ignorer.
-Tu...raaah, t'es vraiment chiant quand tu t'y mets ! », s'énerva-t-il en retournant dans le salon.
Je posai mon verre sur le plan de travail, tirant un peu la gueule. Ce n'était vraiment pas la peine de me prendre la tête comme ça, de toute manière, il savait très bien qu'en me le demandant simplement j'y serai allé, lui dire bonjour. Je grognai, et les rejoignis, bien contre mon gré. Je retins une mine blasée en les voyant une fois de plus collés l'un à l'autre. La brune posa ses yeux sur moi, et sourit timidement, alors que Louis me regardait avec insistance, pensant certainement « aller, grouille-toi, j'attends ! ». Je soupirai, et la regardait par la suite, un petit sourire — extrêmement forcé il faut l'avouer — redessinant le contour de mes lèvres.
« Salut, lâchai-je.
-Salut... », m'imita-t-elle, souriant beaucoup plus grandement à présent.
Je détestais ce sourire : il me donnait l'impression qu'elle croyait qu'on deviendrait « super copains » sous prétexte que je lui avais juste dit salut. Je reportai mon attention sur Louis, qui semblait avoir reprit son air enfantin, et heureux de toujours. Je le fixai un court instant, puis repartit dans ma chambre. Je m'habillai, de manière décontractée, me dirigeai vers la porte d'entrée.
« Je vais me promener, dis-je assez fort pour qu'on m'entende.
-Tu ne veux pas rester ? On pourrait-...
-Sans façon, merci ! », ricanai-je un peu amèrement en coupant Eleanor.
Ces quelques mots, ainsi que le ton employé firent soupirer l'aîné une énième fois. Il me jetait un regard noir, et je n'y prêtait même pas attention en sortant de l'habitation. Les mains dans les poches, je commençai à avancer d'un pas plutôt pressé sur le trottoir, à la recherche d'un endroit calme.
Moi, je n'avais aucune envie d'être gentil avec elle. Je ne pouvais pas m'empêcher de la détester plus que n'importe qui sur cette terre. Et même avec toute la bonne volonté du monde, je ne pourrais pas avoir plus d'un geste gentil par an envers elle. Les garçons me faisaient souvent des remarques sur mon comportement, m'obligeant à être...convenable en sa présence. Mais en un sens, ce n'était pas ma faute : dès que je la voyais, dans ses bras à lui, heureuse, ça me...retirait mon bonheur à moi. Elle me le volait, chaque jours un peu plus. Depuis qu'il l'avait rencontré, je me sentais totalement mis à l'écart. Ignoré, délaissé...perdu. Il était accro à elle : il ne pensait plus qu'à elle, il ne parlait plus que d'elle. Ce qui était pour moi avant, était pour elle maintenant.
M'asseyant sur le banc d'un petit parc, je passais une main dans mes cheveux bouclés. Quel idiot je faisais d'être tombé amoureux de mon meilleur ami, et de continuer de garder malgré tout l'infime espoir qu'il puisse enfin s'intéresser à moi, de la même manière dont moi, je m'intéresse à lui...
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Chapitre II
Chapitre II
PAR NIALL HORAN
« Mais bordel j'en ai marre ! M'écriai-je en jetant ma manette sur le sol.
-J'ai encore gagnéééé ! Se ventait Zayn, installé près de moi sur le canapé.
-T'as surtout encore triché, ouais !
-Ne soit pas mauvais joueur, Nialler, sourit-il en m'ébouriffant les cheveux.
-Ne soit pas mauvais joueur, Nialler, répétai-je en l'imitant avec exagération. Arrête de tricher à chaque fois qu'on joue à un jeu vidéo, et on en reparle !
-Si tu n'es pas content, tu n'as qu'à triché aussi, soupirait-il en posant sa manette sur la table basse se trouvant devant nous.
-Non, je ne suis pas comme toi, moi.
-Alors ne te plains pas, renchérit-il en se levant, me regardant avec une mine amusée.
-Gnagna... »
Je croisai mes bras contre mon torse, faisant la moue, ce qui eut pour effet de le faire rire, encore. Je me levai à mon tour et allais à la recherche de quelque chose à manger, puisque j'avais un peu faim — il était midi et demi et je n'avais pas encore mangé, après tout. Je trouvai un paquet de gâteaux et m'assis sur une chaise, puis posai mon coude sur la table, entamant la nourriture. Le tricheur débarqua bien vite, et me retira le paquet des mains.
« Niall, arrête de te goinfrer de trucs pareil..., me réprimanda-t-il en posant les biscuits un peu plus loin.
-Mais j'ai faim ! Me plaignis-je en essayant tant bien que mal de récupérer ce que j'avais commencé de manger quelques secondes plus tôt, tendant le bras.
-Attends encore un peu, je vais préparer quelque chose, soupira-t-il finalement en sortant des ustensiles.
-D'accord... », marmonnai-je en levant mes fesses de ma chaise, piquant discrètement le paquet de gâteaux pour enfin retourner en vitesse dans le salon.
Il se retourna, et me courra après en râlant, m'ordonnant de lui rendre ce que je venais de récupérer. Il avait toujours été aux petits soins avec moi, faisant attention à tout ce que je pouvais faire, dire, en passant par la manière dont je m'habillais, ou encore ce que je mangeais, dans ce cas précis. Il s'occupait même de mes histoires de cœur, surveillant attentivement la fille qui m'intéressait — il voulait toujours être le premier à la voir pour me donner son avis — et pour dire vrai ce n'était pas plus dérangeant que ce qu'on pourrait penser. Je tenais énormément à lui, et ça me faisait plus plaisir qu'autre chose.Je riais en sautant sur le canapé, passant de l'autre côté pour le fuir, fourrant un biscuit dans ma bouche. Il fut plus rapide que moi, et se jeta sur moi pour m'arracher la cause de cette petite poursuite des mains, tirant mes joues.
« Tu me cherches Nialler ? Rigola-t-il en continuant de m'embêter, que ce soit en me chatouillant ou en me couvrant de petits bisous par-ci par-là.
-Lâche-moi ! M'exclamai-je en le poussant du mieux que je pouvais — mais ça ne changeait rien.
-T'es pas drôle, dit-il en me lâchant.
-Va me faire à manger, je vais finir par mourir si j'attends encore. », ordonnai-je, faussement autoritaire.
Il s'échappa de ses lèvres un rire cristallin, tandis qu'il retournait sans se plaindre dans la cuisine pour commencer à faire mon repas. Un sourire étira mon visage. Je retournai m'asseoir sur ma chaise, posant ma tête sur mes bras croisés, eux-même posés sur la table. J'observais chacun de ses gestes, attendant patiemment — pour une fois. Voulant faire un peu la discutions, puisqu'un blanc s'était installé depuis, je lançai :
« Il est où Liam ?
-Chez lui, avec Danielle, répondit le pakistanais tout en cuisinant.
-Avec Danielle ? Répétai-je.
-C'est pas nouveau qu'ils soient toujours collés l'un à l'autre dès qu'ils peuvent se voir...pourquoi, tu es jaloux Nialler ? Fit-il en se retournant vers moi, un sourire en coin.
-Horriblement oui, plaisantai-je, Liam me trompe, je ne peux qu'être jaloux.
-Il ne te trompe pas, grogna-t-il, vous n'êtes même pas ensemble.
-...finalement, c'est toi qui est jaloux.
-N'importe quoi. », marmonna-t-il clairement jaloux — et je ne pouvais m'empêcher de m'amuser de la situation.
Je préférais ne rien dire d'autre, puis le remerciai quelques instants après qu'il m'eut servit mon repas, qui était je dois l'avouer très appétissant. Sans plus attendre, je commençai à manger. Il s'installa en face de moi, me regardant faire. Il ne me restait bientôt plus qu'une ou deux nouilles dans mon assiette, et bien que n'étant pas dans mes habitudes, je prenais ma fourchette l'utilisant comme « catapulte » pour envoyer la nourriture sur le brun, puisqu'il semblait faire la tête. Je me levai précipitamment, voyant le regard noir qu'il me lançait, l'air de dire « Tu vas regretter d'avoir sali mon t-shirt blanc préféré avec ta sauce tomate de merde » — pardonnez ma vulgarité. Je courais dans toutes les pièces, poursuivis une nouvelle fois par Zayn. J'ouvris la porte de ma chambre, essayant de la refermer à temps, mais comme à chaque fois, il fut le plus rapide et me soulevait pour me jeter sur mon lit, se mettant sur moi pour m'infliger le supplice qu'était les chatouilles.
Bien évidemment, j'éclatais de rire, me tortillant espérant qu'il arrête vite avant que je ne puisse plus respirer. Il rigolait à son tour. Tapotant mes joues, il se rassit convenablement sur le lit. Je soupirai de soulagement, me redressant pour lui administrer une petite tape sur l'épaule en me plaignant. Il me la rendit, et nous repartîmes dans une énième « bagarre ».
PAR LOUIS TOMLINSON
Il était aux environs d'une heure, et je terminais d'enfiler mon pantalon dans ma chambre. Dès que je fus fin prêt, je vins dans le petit salon, voulant prévenir Harry de mon départ. Je le trouvais là, allongé sur le canapé à moitié nu, regardant la télé — non sans un paquet de chips à proximité. Je levai les yeux au ciel : décidément, il était une vraie larve.
« Curly, dois-je te rappeler que tu n'as encore rien fait si ce n'est te goinfrer de MES chips ? Soupirai-je finalement, croisant mes bras contre mon torse en le regardant.
-C'est notre jour de repos, alors je me repose, s'expliqua-t-il en me jetant une chips à la figure.
-Je vais manger avec quelqu'un dehors. Je ne sais pas à quelle heure je serai de retour. », annonçai-je en allant mettre ma veste.
Je le vis se redresser, sourcils légèrement froncés.
« Tu sors ?
-On n'est pas tous des limaces comme Harry Styles, riais-je.
-Mh...à tout à l'heure, grogna-t-il, un peu vexé.
-Passe au moins l'aspirateur ! »
Sur ce, je sortais de l'appartement, et descendais rapidement les escaliers de l'immeuble pour enfin commencer à marcher dans les rues de Londres — et oui, Harry et moi avions emménagés à Londres tout les deux. Je souriais à quelques filles qui me faisaient de discrets signes, tout en prenant une direction bien précise : le Macdo se trouvant au bout de l'allée. Une fois arrivé, je m'arrêtai devant le fast-food, balayant les alentours des yeux. Un sourire illumina mon visage lorsque j'aperçus la personne que je cherchais. Je m'approchai d'elle, tandis qu'elle faisait de même.
« Salut, toi ! », lançai-je gaiement, après avoir embrassé sa joue.
La jeune fille se trouvant devant moi souriait de toutes ses dents, entremêlant ses doigts aux miens. Vous l'auriez compris, c'était Eleanor. Après s'être échangé quelques rapides mots, nous rentrâmes dans le petit restaurant, s'installant à une table pour deux personnes avec notre plateau — un pour deux, oui.
Je la dévorais des yeux : elle était tellement belle, tellement tout. On s'était rencontré bêtement à un concert, elle voulait un autographe pour sa petite sœur. Déjà intéressé, je lui avait demandé son numéro de téléphone, et depuis, je n'avais de cesse de penser à elle. Chaque fois, je me demandais quand est-ce qu'on allait se revoir, et j'étais encore plus heureux de la trouver en face de moi à chaque rendez-vous qu'on se donnait, jusqu'à ce que j'eus le courage de lui demander de sortir avec moi deux mois après. Oui, j'étais éperdument amoureux d'elle, complètement sous le charme de son sourire, de sa voix, de ses yeux. Vous ne pourriez comprendre le bonheur qui m'a envahit lorsqu'elle avait acceptée.
* * *
J'ouvris tranquillement la porte de l'appartement, entraînant avec moi la brune, qui semblait un peu gênée — ce qui était, en soit, normal. Je gardais un sourire accroché aux lèvres, l'amenant dans le salon où je ne vis personne. Je me demandais comment allait réagir Harry. J'étais très bien conscient qu'il n'aimait pas vraiment Eleanor...je n'avais jamais compris pourquoi, d'ailleurs. Je suppose qu'il devait être un peu jaloux.
« T'asseoir ne t'est pas interdit, tu sais, riais-je en voyant qu'elle restait debout après cinq bonnes minutes.
-Merci Louis, je ne suis pas idiote..., soupira-t-elle en roulant des yeux, amusée.
-Je n'ai jamais dit ça ! »
Je posai une main sur sa taille, souriant, et vins coller mon front contre le sien. Je l'embrassais par la suite, tendrement, alors qu'elle passait sa main dans mes cheveux.
PAR HARRY STYLES
J'étais parti il y a quelques instants dans ma chambre pour chercher un livre, puisque la télé m'agaçait. Je marchais jusque dans le salon, où je fus surpris de trouver Louis et cette...chose s'embrasser à pleine bouche. Je grimaçai un peu : ils me répugnaient et surtout elle. Vraiment. Et encore, le mot me paraissait faible.
N'étant pas décidé à les laisser se bécoter tranquillement, je me raclai la gorge assez fort pour me faire remarquer. Et heureusement pour moi, tout cela cessa dans la seconde qui suivit. Ils se retournèrent tous les deux dans ma direction, elle détournant le regard, et lui se contentant de me sourire avec une pointe de gêne. Sourire auquel je ne répondis absolument pas, alors que je passais à côté d'eux sans dire un mot, pour enfin aller trouver la cuisine et pour me servir à boire. Je bus une gorgée d'eau, puis me retournai, sentant qu'on me fixait depuis plus d'une minute. Je haussai un sourcil.
« Qu'est-ce que tu veux ?
-Tu pourrais au moins lui dire bonjour, répondit Louis — un brin agacé me semblait-il. Elle est déjà assez mal à l'aise comme ça, alors fais un effort, pas besoin d'en rajouter.
-Ouais ouais, marmonnai-je en sortant quelque chose à manger du frigo.
-Arrête ta petite crise de jalousie, ou de je ne sais trop quoi ! Tu as le droit de ne pas l'aimer, je ne te forcerai jamais à être proche d'elle, juste...enfin, la moindre des politesses reste de dire bonjour gentiment !
-Je ne dis pas bonjour aux personnes que je n'aime pas, je me contente de les ignorer.
-Tu...raaah, t'es vraiment chiant quand tu t'y mets ! », s'énerva-t-il en retournant dans le salon.
Je posai mon verre sur le plan de travail, tirant un peu la gueule. Ce n'était vraiment pas la peine de me prendre la tête comme ça, de toute manière, il savait très bien qu'en me le demandant simplement j'y serai allé, lui dire bonjour. Je grognai, et les rejoignis, bien contre mon gré. Je retins une mine blasée en les voyant une fois de plus collés l'un à l'autre. La brune posa ses yeux sur moi, et sourit timidement, alors que Louis me regardait avec insistance, pensant certainement « aller, grouille-toi, j'attends ! ». Je soupirai, et la regardait par la suite, un petit sourire — extrêmement forcé il faut l'avouer — redessinant le contour de mes lèvres.
« Salut, lâchai-je.
-Salut... », m'imita-t-elle, souriant beaucoup plus grandement à présent.
Je détestais ce sourire : il me donnait l'impression qu'elle croyait qu'on deviendrait « super copains » sous prétexte que je lui avais juste dit salut. Je reportai mon attention sur Louis, qui semblait avoir reprit son air enfantin, et heureux de toujours. Je le fixai un court instant, puis repartit dans ma chambre. Je m'habillai, de manière décontractée, me dirigeai vers la porte d'entrée.
« Je vais me promener, dis-je assez fort pour qu'on m'entende.
-Tu ne veux pas rester ? On pourrait-...
-Sans façon, merci ! », ricanai-je un peu amèrement en coupant Eleanor.
Ces quelques mots, ainsi que le ton employé firent soupirer l'aîné une énième fois. Il me jetait un regard noir, et je n'y prêtait même pas attention en sortant de l'habitation. Les mains dans les poches, je commençai à avancer d'un pas plutôt pressé sur le trottoir, à la recherche d'un endroit calme.
Moi, je n'avais aucune envie d'être gentil avec elle. Je ne pouvais pas m'empêcher de la détester plus que n'importe qui sur cette terre. Et même avec toute la bonne volonté du monde, je ne pourrais pas avoir plus d'un geste gentil par an envers elle. Les garçons me faisaient souvent des remarques sur mon comportement, m'obligeant à être...convenable en sa présence. Mais en un sens, ce n'était pas ma faute : dès que je la voyais, dans ses bras à lui, heureuse, ça me...retirait mon bonheur à moi. Elle me le volait, chaque jours un peu plus. Depuis qu'il l'avait rencontré, je me sentais totalement mis à l'écart. Ignoré, délaissé...perdu. Il était accro à elle : il ne pensait plus qu'à elle, il ne parlait plus que d'elle. Ce qui était pour moi avant, était pour elle maintenant.
M'asseyant sur le banc d'un petit parc, je passais une main dans mes cheveux bouclés. Quel idiot je faisais d'être tombé amoureux de mon meilleur ami, et de continuer de garder malgré tout l'infime espoir qu'il puisse enfin s'intéresser à moi, de la même manière dont moi, je m'intéresse à lui...
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