Chapitre IV
Communauté Larry Stylinson :: Les fictions de la communauté :: Les fictions de la communauté :: Se souvenir de nous
Page 1 sur 1
Chapitre IV
Auteur : To Be With You
PAR LOUIS TOMLINSON
Je le fixai. Il était allongé, et avait trouvé le sommeil depuis deux heures déjà — je l'avais finalement incité à rester dormir avec moi. Ma main caressait ses cheveux bouclés depuis un long moment, et il était impossible pour moi d'arrêter de le regarder, de l'admirer. Une fois encore, je n'avais aucune idée du pourquoi du comment. Et pour tout dire, c'était horriblement troublant.
Très doucement, je retirai ma main de ses boucles, et me levai du lit tout aussi doucement et silencieusement. Je me dirigeai vers la porte de la chambre, jetant un dernier coup d'oeil au bel endormi avant de sortir. Je soufflai. Je rejoignis Liam dans sa chambre, et comme je m'y attendais, il dormait à poings fermés. Je mordais ma lèvre inférieure, et vins tout de même m'asseoir timidement sur son lit.
« Liamou... », murmurai-je pour le réveiller.
L'interpellé ne retint pas un grognement en se retournant vers moi. Il se frottait les yeux, à peine sortit de son sommeil.
« Louis ?...qu'est-ce qu'il se passe ? Demanda-t-il d'une voix rocailleuse.
-Je...j'ai vraiment besoin de tes conseils. », lâchai-je en baissant les yeux.
PAR NIALL HORAN
Péniblement, je cherchais à m'abandonner aux bras de Morphée. Mais comment réussir après avoir entendu ça ? C'était — pour moi — impossible. Je poussai un long soupir tout de même discret et me retournai pour regarder le beau brun allongé à mes côtés, un petit sourire au coin des lèvres, paisible. Ce que j'avais pu être bête...
Flash Back.
J'étais assis sur mon lit, riant aux éclats alors que Harry venait de me raconter une blague d'une banalité extrême — mais ce n'était pas nouveau que tout me fasse rire. Il souriait, amusé. Quand je fus calmé et que j'eus repris un peu mon souffle, il lança :
« Parlons un peu plus sérieusement, Niall !
-Mh ? Fis-je, relevant les yeux vers lui.
-Est-ce que ton petit cœur est intéressé par quelqu'un ? », demanda-t-il, un sourire que je qualifierais de coquin apparaissant sur son visage.
Je rigolai nerveusement en me grattant l'arrière de la tête : c'était un sujet que je n'avais jamais abordé avec personne jusqu'à présent, et que je voulais garder pour moi. Mais maintenant que quelqu'un m'en parlait, je n'allais pas pouvoir mentir, surtout que c'était une chose que j'avais toujours très mal faite. Heureusement pour moi, quelqu'un fit irruption dans la chambre quelques secondes avant que je ne commence mes aveux.
« Harry, dégage, j'veux parler avec Niall ! », sourit Zayn en poussant gentiment Harry du lit.
Le bouclé marmonna quelque chose que je ne compris pas, avant de partir. Je soupirais.
« T'es méchant, il aurait pas dérangé...
-Il trouvera du réconfort auprès de Louis, ne t'inquiète pas pour lui, railla le brun en s'asseyant en face de moi.
-Bon. Qu'est-ce que tu voulais me dire ? L'interrogeai-je, plutôt curieux.
-En fait...je pense que je suis amoureux. », lâcha-t-il.
Je mordis fortement l'intérieur de ma joue. Toute ma gaieté d'il y a un instant disparut.
« Ca va bien faire un mois maintenant, continua-t-il et je serrai les draps dans ma main. Enfin, sûrement un peu plus, mais je n'en suis vraiment sûr que depuis un mois.
-Ah...et, comment elle s'appelle ? Souris-je, essayant de rester naturel.
-...Julie. »
Je ne répondis pas. Je n'arrivais pas à répondre. Mon cœur me faisait horriblement mal. Je ne parvins même plus à sourire pour « expliquer » mon silence. Mais il fallait que je parle, je ne pouvais pas me permettre d'éveiller le moindre doutes chez lui. Ce fut lui qui réengagea la conversation :
« Mais en fait, je crois qu'elle ne s'intéresse pas vraiment à moi. Du coup, j'ose pas lui en parler. Qu'est-ce que tu ferais, à ma place ? »
Fin du Flash Back.
Je lui avais donné — difficilement — des conseils, banals, ceux que n'importe quels « meilleurs amis » donneraient. « tente ta chance, tu n'as rien à perdre ». Niall, tu avais intérêt à te sortir tout de suite ces rêves idiots de la tête : tes chances à toi étaient ruinées maintenant.
Et ce fut sur cette pensée que je me plongeai dans un sommeil agité.
PAR LOUIS TOMLINSON
Il était huit heures du matin, et j'étais assis autour d'une table, à déjeuner avec Liam et Niall qui lui me semblait de mauvaise humeur. Mais je ne me risquai pas à demander quoique se soit sur ce qui pouvait le mettre dans cet état, pensant que de toute manière que Zayn ou Liam s'en occuperait bien mieux à ma place. Etrangement, personne de nous trois ne parlait. Je fixais, sans grand intérêt, ma tasse de café. Ce silence devenant pesant pour moi, je décidai de prendre la parole :
« Le concert est à quelle heure, ce soir ?
-Dix huit heures, me répondit Liam.
-Danielle sera là ?
-Je ne suis pas sûr qu'elle pourra venir avant une bonne semaine. D'ailleurs je ne suis pas sûr que Harry voudra bien qu'elle vienne.
-Pourquoi ça ? Continuai-je de le questionner, haussant un sourcil.
-Si elle vient, Eleanor vient aussi...
-C'est vrai... », soupirai-je.
Je n'en avais pas vraiment envie non plus : j'espérais passer un moment sans embrouilles inutiles avec Harry.
« Vous me faites chier à parler de vos copines, grogna le blond en reposant sa tartine dans son assiette. Et c'est dégueulasse ces trucs ! Ils pourraient au moins faire un effort sur la nourriture, si déjà les chambres c'est pas du luxe !
-Niall mais qu'est-ce qu'il t'arrive ? Demanda finalement le plus sage d'entre nous, surpris.
-La bouffe est dégueu, voilà ce qui m'arrive ! Ronchonna le blondinet en croisant ses bras contre son torse.
-Tu es sûr que-... »
Liam fut coupé par l'arrivée de Zayn qui fit fuir bien vite l'Irlandais — ce dernier se leva pour aller je ne sais où.
« Eh ben...qu'est-ce que tu lui as fait, Zayn ? Riait Liam un peu gêné.
-J'en sais rien moi. », répondit-il en haussant les épaules.
Et il prit place, commençant à se préparer son déjeuné. Un nouveau silence s'installa, plus agaçant encore. Quelques minutes après, ce fut au tour de Harry de débarquer, un énorme sourire collé au visage. Il lança un « bonjour tout le monde ! » pleins d'entrain, mais personne ne fit de même et il s'assit, marmonnant :
« Vive l'ambiance... »
Je regardai Liam, puis le bouclé. J'alternai plusieurs fois avant de ne me concentrer uniquement sur le plus jeune et la conversation que j'avais eu tard hier soir. Je pensais que ça m'aiderait, mais au final, ça n'avait fait que m'embrouiller davantage...Harry releva les yeux vers moi. Et voilà qu'une fois encore, je ne m'arrêtais plus de le détailler — il me semblait que Zayn me parlait, mais je n'en avais que faire. Inconsciemment, je mordais ma lèvre inférieure ; mes pensées prirent le dessus. Il détourna le regard, et je crus apercevoir de légères rougeurs sur ses joues.
« Louis ? Tu m'écoutes ?
-Oui, oui...
-T'es sûr ?
-Oui !...
-Ben réponds moi alors, s'impatienta le pakistanais en appuyant son menton sur son poing.
-Laisse-le tranquille, tu vois bien qu'il est trop occupé à reluquer Hazza, ricana Liam en me regardant du coin de l'oeil.
-Aaah, mais voilà, tout s'explique ! Ajouta Zayn et Harry semblait de plus en plus mal à l'aise, mais ne dit rien pour autant.
-Mais...ça va pas non ? Arrêtez avec vos conneries, le jour où je reluquerai Harry est pas arrivé ! », m'empressai-je de dire, ne tenant pas à être cramé.
Le bouclé se leva de sa chaise, sourcils froncés et il remonta jusqu'à sa chambre. Un blanc s'en suivit. Je jetai vivement ma cuillère ramassée sur la table il y a deux secondes, histoire de faire quelque chose.
« Je vous remercie pas hein !
-C'est toi qui as dit ce qu'il ne fallait pas, pas nous, se défendit le métis en levant les mains pour s'innocenter.
-Ouais, tu peux t'en prendre qu'à toi-même, renchérit l'autre.
-Ta gueule ! », grognai-je en reprenant la cuillère pour la lancer sur lui avant de partir.
Je pouvais entendre Zayn rire à cause de la réaction de Liam — que j'avais malheureusement manquée. Je grimpai les escaliers en courant, et m'arrêtai devant la porte de la chambre à Harry.
PAR HARRY STYLES
Je pris l'oreiller qui traînait là, et le balançai violemment contre le mur. J'administrai un coup de pied à tout ce qui pouvait se trouver par terre, les envoyant valser à l'autre bout de la chambre de la même manière qu'il l'avait fait avec mes espoirs de pouvoir, peut-être un jour, être avec lui en balançant ces quelques mots.
Je m'assis sur mon lit, soufflant un bon coup. En quelques secondes, les larmes inondèrent mon visage sans que je ne puisse rien faire. Je n'arrivais pas à les retenir. J'étais impuissant face à la douleur que je ressentais. Alors j'attendais. J'attendais que mon cœur daigne me laisser un peu de répit. Mais je me forçai bien vite, et du mieux que je le pus en essuyant d'un revers de manche l'eau salée sur mes joues lorsqu'on entra sans prévenir dans la pièce. Evidemment, la seule personne que je ne voulais pas voir maintenant se présenta devant moi.
« Vas-t'en Louis, je voudrais pas te brûler les yeux, ironisai-je en levant les yeux au ciel.
-Je voulais pas dire ça Harry, soupira-t-il en s'asseyant près de moi. Désolé. Mais tu comprends, ils sont chiant les deux autres à raconter n'importe quoi. J'étais...hm...énervé, et donc c'est parti tout seul. Enfin tu vas pas non plus me dire que t'aimerai que je te déshabille des yeux, si ? T'es mon meilleur ami quand même...
-Bah...non, bien sûr que non, mentis-je. Ca m'a juste vexé que t'insinues que j'sois moche, trouvai-je comme seule excuse.
-Mais j'ai jamais insinué ça. Tu es magnifique ! », rit-il en ébouriffant mes cheveux.
Je ne fis que sourire légèrement avant qu'il ne pose sa tête contre mon épaule, tout en gardant une main dans mes boucles avec lesquelles il s'amusait. J'avais beau essayé, je n'y arrivais jamais : c'était impossible de bouder une personne aussi adorable que lui, surtout quand votre cœur avait décidé de l'aimer.
« Tu es magnifique... », répéta-t-il dans un murmure.
Je détestais ces sensations. Sentir mon cœur battre plus fort qu'à l'habitude à chaque petit mot qui sortait de sa bouche, et avoir à supporter ce long frisson qui me parcourait tout le long de mon corps alors qu'il me touchait à peine. Sans parler des rougeurs qui incendiaient mes joues à l'entente d'un compliment.
« Harry ? », appela-t-il calmement, après quelques minutes sans bruits.
Je détestais l'espoir qui vivait malgré tout en moi. Ce détestable espoir qui, chaque fois que Louis prononçait mon prénom, arrivait à me faire penser une seule seconde qu'enfin il me dirait ce que je rêvais tant.
« Oui ? », répondis-je.
Il marqua une pause. Tout cela me semblait durer des heures tellement j'étais impatient de savoir ce qu'il avait à me dire. Je détestais l'amour.
« On en reparlera plus tard. Laisse tomber, dit-il finalement et une fois de plus, j'étais déçu.
-Comme tu voudras. »
J'attrapai mon téléphone qui se trouvait sur le lit pour regarder si par hasard, je n'avais pas de messages. Je souris en voyant que j'en avais bien un et le lis sans trop perdre de temps. C'était Julie, et elle voulait savoir quand est-ce qu'on pourrait se voir.
« Encore elle..., constata le mécheux en grimaçant un peu.
-C'est malpoli de lire les messages des autres Louis. Et oui, « encore » elle.
-J'suis sûr qu'elle est pas belle cette fille.
-Qu'est-ce que t'en sais ? Moi, je la trouve très jolie.
-T'as vraiment des goûts de merde alors !
-J'te le fais pas dire, murmurai-je tout bas plus pour moi même qu'autre chose et heureusement il n'avait pas entendu. Mais comment tu peux dire ça alors que tu ne l'as jamais vue ? Repris-je sur un ton normal.
-Intuition masculine, déclara-t-il.
-Je ne vais pas sortir qu'avec des filles qui te plaisent Lou', j'ai bien le droit de faire ce que je veux.
-Si encore tu t'engageais sérieusement ! Mais là, juste pour la baise, ça devient énervant. Après tu viens pleurnicher la réputation qu'on te donne dans les magazines.
-Non mais je rêve ? C'est toi qui, il y a à peine deux jours, me faisait un cinéma pas possible parce que soit disant je suis trop dur avec ta nana ou je ne sais trop quoi là...et maintenant tu viens me faire chier avec...avec...raaah ! Tu m'énerves, Louis !
-C'est ça, et bien si je t'énerve je vais m'en aller !
-Voilà, casse-toi et fou moi la paix ! »
Je balançai mon portable par terre en entendant la porte claquer.
« Abruti... »
PAR NIALL HORAN
J'enfouis un peu plus ma tête dans mon coussin, reniflant. Je me trouvais pitoyable. Ce matin, j'avais espérer aller mieux depuis ce qu'il m'avait avoué. Mais je n'y arrivais pas...ça ne voulait pas me quitter, et ça ne me quitterait sûrement jamais.
« Niall ? »
Je me tournai la tête vers la personne qui m'interpellait. Je soupirai en voyant Louis.
« Tu tombes toujours au mauvais moment toi hein..., fis-je en m'asseyant en face de lui qui s'était déjà installé.
-Je ne pense pas non, sourit-il. Raconte moi tout mon Nialler.
-Hmf...Julie.
-Je savais que c'était qu'une conne ! », s'esclaffa-t-il et je ne cherchai même pas à comprendre.
Se souvenir de nous
Chapitre IV
Chapitre IV
PAR LOUIS TOMLINSON
Je le fixai. Il était allongé, et avait trouvé le sommeil depuis deux heures déjà — je l'avais finalement incité à rester dormir avec moi. Ma main caressait ses cheveux bouclés depuis un long moment, et il était impossible pour moi d'arrêter de le regarder, de l'admirer. Une fois encore, je n'avais aucune idée du pourquoi du comment. Et pour tout dire, c'était horriblement troublant.
Très doucement, je retirai ma main de ses boucles, et me levai du lit tout aussi doucement et silencieusement. Je me dirigeai vers la porte de la chambre, jetant un dernier coup d'oeil au bel endormi avant de sortir. Je soufflai. Je rejoignis Liam dans sa chambre, et comme je m'y attendais, il dormait à poings fermés. Je mordais ma lèvre inférieure, et vins tout de même m'asseoir timidement sur son lit.
« Liamou... », murmurai-je pour le réveiller.
L'interpellé ne retint pas un grognement en se retournant vers moi. Il se frottait les yeux, à peine sortit de son sommeil.
« Louis ?...qu'est-ce qu'il se passe ? Demanda-t-il d'une voix rocailleuse.
-Je...j'ai vraiment besoin de tes conseils. », lâchai-je en baissant les yeux.
PAR NIALL HORAN
Péniblement, je cherchais à m'abandonner aux bras de Morphée. Mais comment réussir après avoir entendu ça ? C'était — pour moi — impossible. Je poussai un long soupir tout de même discret et me retournai pour regarder le beau brun allongé à mes côtés, un petit sourire au coin des lèvres, paisible. Ce que j'avais pu être bête...
Flash Back.
J'étais assis sur mon lit, riant aux éclats alors que Harry venait de me raconter une blague d'une banalité extrême — mais ce n'était pas nouveau que tout me fasse rire. Il souriait, amusé. Quand je fus calmé et que j'eus repris un peu mon souffle, il lança :
« Parlons un peu plus sérieusement, Niall !
-Mh ? Fis-je, relevant les yeux vers lui.
-Est-ce que ton petit cœur est intéressé par quelqu'un ? », demanda-t-il, un sourire que je qualifierais de coquin apparaissant sur son visage.
Je rigolai nerveusement en me grattant l'arrière de la tête : c'était un sujet que je n'avais jamais abordé avec personne jusqu'à présent, et que je voulais garder pour moi. Mais maintenant que quelqu'un m'en parlait, je n'allais pas pouvoir mentir, surtout que c'était une chose que j'avais toujours très mal faite. Heureusement pour moi, quelqu'un fit irruption dans la chambre quelques secondes avant que je ne commence mes aveux.
« Harry, dégage, j'veux parler avec Niall ! », sourit Zayn en poussant gentiment Harry du lit.
Le bouclé marmonna quelque chose que je ne compris pas, avant de partir. Je soupirais.
« T'es méchant, il aurait pas dérangé...
-Il trouvera du réconfort auprès de Louis, ne t'inquiète pas pour lui, railla le brun en s'asseyant en face de moi.
-Bon. Qu'est-ce que tu voulais me dire ? L'interrogeai-je, plutôt curieux.
-En fait...je pense que je suis amoureux. », lâcha-t-il.
Je mordis fortement l'intérieur de ma joue. Toute ma gaieté d'il y a un instant disparut.
« Ca va bien faire un mois maintenant, continua-t-il et je serrai les draps dans ma main. Enfin, sûrement un peu plus, mais je n'en suis vraiment sûr que depuis un mois.
-Ah...et, comment elle s'appelle ? Souris-je, essayant de rester naturel.
-...Julie. »
Je ne répondis pas. Je n'arrivais pas à répondre. Mon cœur me faisait horriblement mal. Je ne parvins même plus à sourire pour « expliquer » mon silence. Mais il fallait que je parle, je ne pouvais pas me permettre d'éveiller le moindre doutes chez lui. Ce fut lui qui réengagea la conversation :
« Mais en fait, je crois qu'elle ne s'intéresse pas vraiment à moi. Du coup, j'ose pas lui en parler. Qu'est-ce que tu ferais, à ma place ? »
Fin du Flash Back.
Je lui avais donné — difficilement — des conseils, banals, ceux que n'importe quels « meilleurs amis » donneraient. « tente ta chance, tu n'as rien à perdre ». Niall, tu avais intérêt à te sortir tout de suite ces rêves idiots de la tête : tes chances à toi étaient ruinées maintenant.
Et ce fut sur cette pensée que je me plongeai dans un sommeil agité.
PAR LOUIS TOMLINSON
Il était huit heures du matin, et j'étais assis autour d'une table, à déjeuner avec Liam et Niall qui lui me semblait de mauvaise humeur. Mais je ne me risquai pas à demander quoique se soit sur ce qui pouvait le mettre dans cet état, pensant que de toute manière que Zayn ou Liam s'en occuperait bien mieux à ma place. Etrangement, personne de nous trois ne parlait. Je fixais, sans grand intérêt, ma tasse de café. Ce silence devenant pesant pour moi, je décidai de prendre la parole :
« Le concert est à quelle heure, ce soir ?
-Dix huit heures, me répondit Liam.
-Danielle sera là ?
-Je ne suis pas sûr qu'elle pourra venir avant une bonne semaine. D'ailleurs je ne suis pas sûr que Harry voudra bien qu'elle vienne.
-Pourquoi ça ? Continuai-je de le questionner, haussant un sourcil.
-Si elle vient, Eleanor vient aussi...
-C'est vrai... », soupirai-je.
Je n'en avais pas vraiment envie non plus : j'espérais passer un moment sans embrouilles inutiles avec Harry.
« Vous me faites chier à parler de vos copines, grogna le blond en reposant sa tartine dans son assiette. Et c'est dégueulasse ces trucs ! Ils pourraient au moins faire un effort sur la nourriture, si déjà les chambres c'est pas du luxe !
-Niall mais qu'est-ce qu'il t'arrive ? Demanda finalement le plus sage d'entre nous, surpris.
-La bouffe est dégueu, voilà ce qui m'arrive ! Ronchonna le blondinet en croisant ses bras contre son torse.
-Tu es sûr que-... »
Liam fut coupé par l'arrivée de Zayn qui fit fuir bien vite l'Irlandais — ce dernier se leva pour aller je ne sais où.
« Eh ben...qu'est-ce que tu lui as fait, Zayn ? Riait Liam un peu gêné.
-J'en sais rien moi. », répondit-il en haussant les épaules.
Et il prit place, commençant à se préparer son déjeuné. Un nouveau silence s'installa, plus agaçant encore. Quelques minutes après, ce fut au tour de Harry de débarquer, un énorme sourire collé au visage. Il lança un « bonjour tout le monde ! » pleins d'entrain, mais personne ne fit de même et il s'assit, marmonnant :
« Vive l'ambiance... »
Je regardai Liam, puis le bouclé. J'alternai plusieurs fois avant de ne me concentrer uniquement sur le plus jeune et la conversation que j'avais eu tard hier soir. Je pensais que ça m'aiderait, mais au final, ça n'avait fait que m'embrouiller davantage...Harry releva les yeux vers moi. Et voilà qu'une fois encore, je ne m'arrêtais plus de le détailler — il me semblait que Zayn me parlait, mais je n'en avais que faire. Inconsciemment, je mordais ma lèvre inférieure ; mes pensées prirent le dessus. Il détourna le regard, et je crus apercevoir de légères rougeurs sur ses joues.
« Louis ? Tu m'écoutes ?
-Oui, oui...
-T'es sûr ?
-Oui !...
-Ben réponds moi alors, s'impatienta le pakistanais en appuyant son menton sur son poing.
-Laisse-le tranquille, tu vois bien qu'il est trop occupé à reluquer Hazza, ricana Liam en me regardant du coin de l'oeil.
-Aaah, mais voilà, tout s'explique ! Ajouta Zayn et Harry semblait de plus en plus mal à l'aise, mais ne dit rien pour autant.
-Mais...ça va pas non ? Arrêtez avec vos conneries, le jour où je reluquerai Harry est pas arrivé ! », m'empressai-je de dire, ne tenant pas à être cramé.
Le bouclé se leva de sa chaise, sourcils froncés et il remonta jusqu'à sa chambre. Un blanc s'en suivit. Je jetai vivement ma cuillère ramassée sur la table il y a deux secondes, histoire de faire quelque chose.
« Je vous remercie pas hein !
-C'est toi qui as dit ce qu'il ne fallait pas, pas nous, se défendit le métis en levant les mains pour s'innocenter.
-Ouais, tu peux t'en prendre qu'à toi-même, renchérit l'autre.
-Ta gueule ! », grognai-je en reprenant la cuillère pour la lancer sur lui avant de partir.
Je pouvais entendre Zayn rire à cause de la réaction de Liam — que j'avais malheureusement manquée. Je grimpai les escaliers en courant, et m'arrêtai devant la porte de la chambre à Harry.
PAR HARRY STYLES
Je pris l'oreiller qui traînait là, et le balançai violemment contre le mur. J'administrai un coup de pied à tout ce qui pouvait se trouver par terre, les envoyant valser à l'autre bout de la chambre de la même manière qu'il l'avait fait avec mes espoirs de pouvoir, peut-être un jour, être avec lui en balançant ces quelques mots.
Je m'assis sur mon lit, soufflant un bon coup. En quelques secondes, les larmes inondèrent mon visage sans que je ne puisse rien faire. Je n'arrivais pas à les retenir. J'étais impuissant face à la douleur que je ressentais. Alors j'attendais. J'attendais que mon cœur daigne me laisser un peu de répit. Mais je me forçai bien vite, et du mieux que je le pus en essuyant d'un revers de manche l'eau salée sur mes joues lorsqu'on entra sans prévenir dans la pièce. Evidemment, la seule personne que je ne voulais pas voir maintenant se présenta devant moi.
« Vas-t'en Louis, je voudrais pas te brûler les yeux, ironisai-je en levant les yeux au ciel.
-Je voulais pas dire ça Harry, soupira-t-il en s'asseyant près de moi. Désolé. Mais tu comprends, ils sont chiant les deux autres à raconter n'importe quoi. J'étais...hm...énervé, et donc c'est parti tout seul. Enfin tu vas pas non plus me dire que t'aimerai que je te déshabille des yeux, si ? T'es mon meilleur ami quand même...
-Bah...non, bien sûr que non, mentis-je. Ca m'a juste vexé que t'insinues que j'sois moche, trouvai-je comme seule excuse.
-Mais j'ai jamais insinué ça. Tu es magnifique ! », rit-il en ébouriffant mes cheveux.
Je ne fis que sourire légèrement avant qu'il ne pose sa tête contre mon épaule, tout en gardant une main dans mes boucles avec lesquelles il s'amusait. J'avais beau essayé, je n'y arrivais jamais : c'était impossible de bouder une personne aussi adorable que lui, surtout quand votre cœur avait décidé de l'aimer.
« Tu es magnifique... », répéta-t-il dans un murmure.
Je détestais ces sensations. Sentir mon cœur battre plus fort qu'à l'habitude à chaque petit mot qui sortait de sa bouche, et avoir à supporter ce long frisson qui me parcourait tout le long de mon corps alors qu'il me touchait à peine. Sans parler des rougeurs qui incendiaient mes joues à l'entente d'un compliment.
« Harry ? », appela-t-il calmement, après quelques minutes sans bruits.
Je détestais l'espoir qui vivait malgré tout en moi. Ce détestable espoir qui, chaque fois que Louis prononçait mon prénom, arrivait à me faire penser une seule seconde qu'enfin il me dirait ce que je rêvais tant.
« Oui ? », répondis-je.
Il marqua une pause. Tout cela me semblait durer des heures tellement j'étais impatient de savoir ce qu'il avait à me dire. Je détestais l'amour.
« On en reparlera plus tard. Laisse tomber, dit-il finalement et une fois de plus, j'étais déçu.
-Comme tu voudras. »
J'attrapai mon téléphone qui se trouvait sur le lit pour regarder si par hasard, je n'avais pas de messages. Je souris en voyant que j'en avais bien un et le lis sans trop perdre de temps. C'était Julie, et elle voulait savoir quand est-ce qu'on pourrait se voir.
« Encore elle..., constata le mécheux en grimaçant un peu.
-C'est malpoli de lire les messages des autres Louis. Et oui, « encore » elle.
-J'suis sûr qu'elle est pas belle cette fille.
-Qu'est-ce que t'en sais ? Moi, je la trouve très jolie.
-T'as vraiment des goûts de merde alors !
-J'te le fais pas dire, murmurai-je tout bas plus pour moi même qu'autre chose et heureusement il n'avait pas entendu. Mais comment tu peux dire ça alors que tu ne l'as jamais vue ? Repris-je sur un ton normal.
-Intuition masculine, déclara-t-il.
-Je ne vais pas sortir qu'avec des filles qui te plaisent Lou', j'ai bien le droit de faire ce que je veux.
-Si encore tu t'engageais sérieusement ! Mais là, juste pour la baise, ça devient énervant. Après tu viens pleurnicher la réputation qu'on te donne dans les magazines.
-Non mais je rêve ? C'est toi qui, il y a à peine deux jours, me faisait un cinéma pas possible parce que soit disant je suis trop dur avec ta nana ou je ne sais trop quoi là...et maintenant tu viens me faire chier avec...avec...raaah ! Tu m'énerves, Louis !
-C'est ça, et bien si je t'énerve je vais m'en aller !
-Voilà, casse-toi et fou moi la paix ! »
Je balançai mon portable par terre en entendant la porte claquer.
« Abruti... »
PAR NIALL HORAN
J'enfouis un peu plus ma tête dans mon coussin, reniflant. Je me trouvais pitoyable. Ce matin, j'avais espérer aller mieux depuis ce qu'il m'avait avoué. Mais je n'y arrivais pas...ça ne voulait pas me quitter, et ça ne me quitterait sûrement jamais.
« Niall ? »
Je me tournai la tête vers la personne qui m'interpellait. Je soupirai en voyant Louis.
« Tu tombes toujours au mauvais moment toi hein..., fis-je en m'asseyant en face de lui qui s'était déjà installé.
-Je ne pense pas non, sourit-il. Raconte moi tout mon Nialler.
-Hmf...Julie.
-Je savais que c'était qu'une conne ! », s'esclaffa-t-il et je ne cherchai même pas à comprendre.
Communauté Larry Stylinson :: Les fictions de la communauté :: Les fictions de la communauté :: Se souvenir de nous
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum