Chapitre V
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Chapitre V
AUTEUR : To Be With You
PAR NIALL HORAN
Je zappais. Télécommande en main, paquet de chips à côté de mon corps avachi sur le lit, je n'arrêtais plus de changer de chaînes depuis une bonne demi-heure déjà. C'était bien connu, il n'y avait rien d'intéressant à dix-sept heures...seulement quelques reportages débiles sur la nature, ou les pauvres enfants d'Afrique.
Qu'est-ce que j'en avais à foutre, de ces gamins qui crevaient de faim ? Surtout là, maintenant, en ce moment. J'avais d'autres choses à penser moi, alors pourquoi venait-on m'embêter avec ces émissions inutiles... ?
J'étais énervé. Agacé. Blasé. Je ne savais pas exactement en réalité. Mais la situation ne me donnait aucuns sentiments profitables. Je me sentais non seulement ridicule d'avoir été semblable à une madeleine durant plus de vingt minutes avec Louis, mais aussi, la jalousie me rongeait alors que je savais que Zayn était attiré par quelqu'un d'autre que moi — même si auparavant, je savais pertinemment qu'il ne se sentait nullement attiré par moi. Je changeai une fois encore de chaîne, et en voyant sur quoi je venais de tomber, je marmonnai :
« Qu'est-ce que c'est que ça, encore ? »
J'avais du gagner le gros lot, puisque j'avais à présent le droit à « Secret Story ». Sans vraiment savoir pourquoi, je reposai la télécommande sur mon ventre, prenant une poignée de chips que je m'empressai de mettre en bouche, et regardai sans grand intérêt l'écran de la télévision. J'avais énormément entendu parlé de cette émission par des amies — j'avais même entendu une ou deux fanes me demander si je suivais cette débilité — mais je n'avais jamais prit le temps de regarder. Avec les quelques résumés auxquels j'avais eu droit je ne m'étais jamais sentit intéressé pour un sous.
Et de ce que je voyais de mes propres yeux, le principe était de pleurer, n'est-ce pas ?...
« J'te jure, j'en ai trop marre de ça ! Pleurnichait une bimbo blonde, blottie dans les bras de son amie.
-Mais qu'est-ce que t'es venue faire là, alors ? Dis-je, excédé, comme si je m'attendais à recevoir une quelconque réponse.
-Eh bien, Nialler, tu parles à la télé maintenant ? », ricanait une voix plus que familière à mes oreilles.
Je fronçai les sourcils. Je n'avais pas envie de le voir ; c'était d'ailleurs la dernière chose dont j'avais envie. Je l'ignorai simplement, essayant de me concentrer sur ce que baratinaient les nanas derrière les caméras. Il se planta devant moi, certainement dans le but de capturer un minimum mon attention. Chose qu'il remporta avec succès, puisque je levai les yeux vers lui :
« Pousse-toi, tu gênes là.
-J'aimerai bien savoir quelle mouche t'a piquée, lâcha-t-il en ne bougeant pas d'un poil.
-Tu penses sincèrement que je peux te répondre ? Y'a plus de dix millions de mouches sur terre, elles se ressemblent toutes, et en plus de ça, elles ne piquent pas, fis-je, ironique.
-Comme tu peux le voir, je suis mort de rire.
-Aller, dégage 'minant ! »
Il restait immobile — pourquoi ça ne me surprenait pas ? — et me fixait avec insistance. Prenant conscience qu'il devait m'en vouloir de lui avoir parler de cette manière, je soupirais. Il est vrai que, dans nos habitudes à nous, on ne se disait jamais « dégage » sauf quand l'un ou l'autre pouvait très bien comprendre que c'était pleinement de la plaisanterie, et le ton que j'avais employé témoignait tout, sauf la plaisanterie.
Pris d'une vague de remords, je me redressai pour mieux le regarder et m'expliquait :
« Je veux juste regarder la télé et j'aime pas quand on m'empêche de le faire, surtout que j'adore ce qui passe en ce moment même.
-Oh, oui, c'est bien connu que Niall Horan adore regarder Secret story !
-Ben, peut être que j'aimais pas ava-...
-Tu détestais ça et franchement ça m'étonnerait que ça ait changé ! Me coupa-t-il.
-Je suis tombé sur la chaîne par hasard et comme y'avait rien d'autre, j'ai un peu regardé et j'ai accroché, c'est tout !
-Niall si tu ne veux simplement pas me voir, suffit de le dire. », avait-il dit dans un soupir.
Il s'assit près de moi, puis croisa ses bras derrière sa tête pour s'allonger par la suite. Il regardait le plafond blanc de la chambre d'hôtel, et moi, je le regardais lui. Sans le savoir, il anéantissait un peu plus mes espoirs de le sortir de mon esprit à chaque secondes qu'il passait devant mes yeux.
« Si tu sais que je ne veux pas te voir, pourquoi est-ce que tu restes ici ? »
Il ne répondit rien, et garda son silence qui prit alors possession de toute la pièce. Je ne prêtai absolument aucune écoute aux disputes qui éclataient dans cette émission que je haïssais au plus haut point — qui pourrait croire ne serait-ce qu'un instant que je puisse apprécier de telles absurdités ? — et le regardais, l'admirais. Tout en le détestant plus que n'importe qui sur cette terre.
Mais, tout le monde le savait : je n'arrivais jamais à faire la tête éternellement. Avec Louis, Harry, Liam y compris. Avec personne, d'ailleurs. Alors, pour entamer la conversation, en profiter pour détendre l'atmosphère et pour lui faire comprendre que je ne boudais pas — ou plus, en tout cas —, je choisis d'aborder un sujet qui me faisait souffrir silencieusement :
« Ca a avancé avec Julie, depuis que tu m'en as parlé ?
-Bof, pas terrible. Apparemment elle voit quelqu'un d'autre, expliqua-t-il en continuant de détailler le mur.
-Oh... »
Un grand sourire illumina mon visage, faisant disparaître ma mauvaise humeur. J'effaçai tout de même rapidement ce même sourire lorsqu'il se leva en s'étirant légèrement et qu'il posa ses magnifiques prunelles noisettes sur moi.
« Je ne veux pas en parler. Et puis, au départ j'étais simplement venu te prévenir qu'on part dans une demi-heure, donc il faut que tu te prépares. On se rejoint en bas, comme d'habitude hein. », m'informa-t-il avant de repartir.
J'éteignis en vitesse le poste de télé, pris en main le paquet de chips et le cachai bien au fond de ma valise, là où se trouvaient Twix, Kinder et ô je-ne-sais combien d'autres choses : je ne tenais absolument pas à ce qu'on me pique ne serait-ce qu'une miette de nourriture. Dans ma lancée, je commençai à me préparer, essayant d'ignorer rien que pour ce soir la petite voix dans ma tête qui me disait de ne pas me réjouir ainsi de la situation. Que malgré tout, c'était impossible que tout s'arrange aussi rapidement et que par-dessus tout, Zayn n'en restait pas moins amoureux de Julie...ou dans tout les cas, très intéressé par elle.
PAR LOUIS TOMLINSON
Rien. Pas un seul regard. Il ne m'avait pas regarder une seule fois depuis tout le début du concert, et ça me rendait malade. S'amusait-il avec mes sentiments ? Est-ce qu'il prenait plaisir à me mettre dans un tel état ? J'espérais pour lui que oui. Parce moi, c'était tout sauf du plaisir. Chaque fois que sa voix résonnait dans l'immense salle où un presque un million de filles hurlaient, chantaient avec lui, mes yeux le cherchaient. Ils cherchaient ce regard habituel, ce regard rassurant. Apaisant. Et chaque fois, mon cœur réagit à la déception de ne rien trouver : il se serrait dans ma poitrine et c'en était douloureux.
J'étais tellement concentré sur lui, que j'en avais totalement oublié la chanson. Je démarrait donc ma partie en retard, alertant pas mal de personnes qui avaient du le remarquer. Mais je me rattrapais plutôt facilement.
Pour le moment, je devais arrêter d'y penser et rester « fluide ». Je ne voudrais en aucun cas gâcher la soirée ni aux fans, ni aux garçons.
* * *
« C'est pas grave Louis, ça s'est à peine remarqué, me rassura Liam une fois que nous fûmes dans les coulisses, et que j'eus l'occasion de m'excuser pour cette bourde. Mais quand même, je voudrais bien connaître la raison de cet incident...
-Je ne sais pas trop...j'ai oublié les paroles l'espace d'un instant, je suppose.
-Ou alors...tu étais concentré sur notre Harry ! S'exclama innocemment Niall en montrant celui-ci discrètement.
-C'est une hypothèse intéressante, renchérit le brun. Qu'en penses-tu, Louis ?
-Moi, je pense que le monde ne tourne pas autour de Harry ! M'exaspérai-je en levant les yeux au ciel.
-Le notre pas, mais le tien ? », sourit malicieusement Liam.
Je ne pouvais m'empêcher de le foudroyer du regard, tout en rendant mon oreillette à un mec dans les coulisses. Je me faisais misérablement piégé par lui, et dans ce cas je pouvais l'en remercier, tout comme je pouvais lui en vouloir.
On se retrouvait dans une pièce destinée à nous réunir pour décompresser après le concert. Mon avis était que moi, je n'allais pas décompresser tant que Harry ne m'aura pas adresser un petit mot. Il était important d'entendre sa voix pour moi, et rien que pour moi. Je ne voulais pas qu'il m'ignore.
Je m'installai confortablement sur un siège, et les quatre garçons m'imitèrent. Ce fut à Harry de prendre la parole — avec une certaine arrogance :
« Bon eh bien, à part le problème Louis, tout c'est bien passé.
-Ce n'était pas grand chose, me défendit le pakistanais. On ne l'aurait pas remarqué si tu n'avais pas fait une tête bizarre, dit-il en s'adressant à moi avec un petit rire.
-On arrête d'en parler, ça va encore mal finir. », stoppa Liam.
Je m'enfonçai un peu plus dans mon siège. J'étais frustré. Frustré qu'il n'ait parlé de moi que pour me reprocher ma petite erreur qui, je le savais bien, n'était pas si grave et ne méritait pas l'importance qu'il lui attachait.
Je tournai la tête vers lui, ma frustration augmenta lorsque je vis qu'il répondait à un message à l'aide de son portable. Je me retenait du mieux que je le pouvais et ne fis aucunes remarques. Je ne voulais, pour commencer, pas empirer notre relation qui n'était pas « au meilleur de sa forme » et pour finir, je ne voulais pas pourrir l'ambiance plus qu'elle ne l'était déjà. Habituellement, rien n'était comme ça. Il ne m'ignorait jamais aussi longtemps — m'avait-il seulement déjà ignoré une seule fois ? — et l'heure était plus à la rigolade qu'à autre chose.
A mon tour, je pris mon téléphone en mains et écris. Harry, quelques minutes après, leva la tête et sourit. Il sourit. Alors il ne m'en voulait plus ? Aurai-je à nouveau droit à mon meilleur ami, et tout ce qui le complétait dans son rôle — j'entendais par là sourires, caresses, étreintes...— ?
« Y'a pas un Nando's dans le coin ? Demanda soudainement le blondinet, me tirant de mes pensées.
-C'est beau l'espoir ! Ris-je.
-Trop beau même, ajouta mon bouclé préféré en se joignant à mon rire.
-Je préférais quand vous vous faisiez la gueule, aussi court que ça l'était, vous étiez beaucoup moins cruels ! Se renfrogna Niall.
-Tu devrais pourtant savoir que Harry ne me tient pas longtemps !
-TU ne tiens pas longtemps, corrigea Harry sous entendant le message que j'avais envoyé plus tôt.
-N'empêche que toi, tu n'arrives pas à résister plus d'une demi journée... »
Il se rua sur moi pour m'affliger sa torture préférée : les chatouilles. Je me laissai vite partir dans de grands éclats de rires, et des protestations régulières. Mais tout cela ne m'empêcha pas de sentir mon cœur battre follement à l'intérieur de moi chaque fois que ses mains touchaient mes hanches, mon ventre, ou mon dos. Ca ne m'enlevait pas le fait que j'étais entrain, non, que j'étais totalement sous le charme de mon meilleur ami.
oui un court chapitre...
Se souvenir de nous
Chapitre V
Chapitre V
PAR NIALL HORAN
Je zappais. Télécommande en main, paquet de chips à côté de mon corps avachi sur le lit, je n'arrêtais plus de changer de chaînes depuis une bonne demi-heure déjà. C'était bien connu, il n'y avait rien d'intéressant à dix-sept heures...seulement quelques reportages débiles sur la nature, ou les pauvres enfants d'Afrique.
Qu'est-ce que j'en avais à foutre, de ces gamins qui crevaient de faim ? Surtout là, maintenant, en ce moment. J'avais d'autres choses à penser moi, alors pourquoi venait-on m'embêter avec ces émissions inutiles... ?
J'étais énervé. Agacé. Blasé. Je ne savais pas exactement en réalité. Mais la situation ne me donnait aucuns sentiments profitables. Je me sentais non seulement ridicule d'avoir été semblable à une madeleine durant plus de vingt minutes avec Louis, mais aussi, la jalousie me rongeait alors que je savais que Zayn était attiré par quelqu'un d'autre que moi — même si auparavant, je savais pertinemment qu'il ne se sentait nullement attiré par moi. Je changeai une fois encore de chaîne, et en voyant sur quoi je venais de tomber, je marmonnai :
« Qu'est-ce que c'est que ça, encore ? »
J'avais du gagner le gros lot, puisque j'avais à présent le droit à « Secret Story ». Sans vraiment savoir pourquoi, je reposai la télécommande sur mon ventre, prenant une poignée de chips que je m'empressai de mettre en bouche, et regardai sans grand intérêt l'écran de la télévision. J'avais énormément entendu parlé de cette émission par des amies — j'avais même entendu une ou deux fanes me demander si je suivais cette débilité — mais je n'avais jamais prit le temps de regarder. Avec les quelques résumés auxquels j'avais eu droit je ne m'étais jamais sentit intéressé pour un sous.
Et de ce que je voyais de mes propres yeux, le principe était de pleurer, n'est-ce pas ?...
« J'te jure, j'en ai trop marre de ça ! Pleurnichait une bimbo blonde, blottie dans les bras de son amie.
-Mais qu'est-ce que t'es venue faire là, alors ? Dis-je, excédé, comme si je m'attendais à recevoir une quelconque réponse.
-Eh bien, Nialler, tu parles à la télé maintenant ? », ricanait une voix plus que familière à mes oreilles.
Je fronçai les sourcils. Je n'avais pas envie de le voir ; c'était d'ailleurs la dernière chose dont j'avais envie. Je l'ignorai simplement, essayant de me concentrer sur ce que baratinaient les nanas derrière les caméras. Il se planta devant moi, certainement dans le but de capturer un minimum mon attention. Chose qu'il remporta avec succès, puisque je levai les yeux vers lui :
« Pousse-toi, tu gênes là.
-J'aimerai bien savoir quelle mouche t'a piquée, lâcha-t-il en ne bougeant pas d'un poil.
-Tu penses sincèrement que je peux te répondre ? Y'a plus de dix millions de mouches sur terre, elles se ressemblent toutes, et en plus de ça, elles ne piquent pas, fis-je, ironique.
-Comme tu peux le voir, je suis mort de rire.
-Aller, dégage 'minant ! »
Il restait immobile — pourquoi ça ne me surprenait pas ? — et me fixait avec insistance. Prenant conscience qu'il devait m'en vouloir de lui avoir parler de cette manière, je soupirais. Il est vrai que, dans nos habitudes à nous, on ne se disait jamais « dégage » sauf quand l'un ou l'autre pouvait très bien comprendre que c'était pleinement de la plaisanterie, et le ton que j'avais employé témoignait tout, sauf la plaisanterie.
Pris d'une vague de remords, je me redressai pour mieux le regarder et m'expliquait :
« Je veux juste regarder la télé et j'aime pas quand on m'empêche de le faire, surtout que j'adore ce qui passe en ce moment même.
-Oh, oui, c'est bien connu que Niall Horan adore regarder Secret story !
-Ben, peut être que j'aimais pas ava-...
-Tu détestais ça et franchement ça m'étonnerait que ça ait changé ! Me coupa-t-il.
-Je suis tombé sur la chaîne par hasard et comme y'avait rien d'autre, j'ai un peu regardé et j'ai accroché, c'est tout !
-Niall si tu ne veux simplement pas me voir, suffit de le dire. », avait-il dit dans un soupir.
Il s'assit près de moi, puis croisa ses bras derrière sa tête pour s'allonger par la suite. Il regardait le plafond blanc de la chambre d'hôtel, et moi, je le regardais lui. Sans le savoir, il anéantissait un peu plus mes espoirs de le sortir de mon esprit à chaque secondes qu'il passait devant mes yeux.
« Si tu sais que je ne veux pas te voir, pourquoi est-ce que tu restes ici ? »
Il ne répondit rien, et garda son silence qui prit alors possession de toute la pièce. Je ne prêtai absolument aucune écoute aux disputes qui éclataient dans cette émission que je haïssais au plus haut point — qui pourrait croire ne serait-ce qu'un instant que je puisse apprécier de telles absurdités ? — et le regardais, l'admirais. Tout en le détestant plus que n'importe qui sur cette terre.
Mais, tout le monde le savait : je n'arrivais jamais à faire la tête éternellement. Avec Louis, Harry, Liam y compris. Avec personne, d'ailleurs. Alors, pour entamer la conversation, en profiter pour détendre l'atmosphère et pour lui faire comprendre que je ne boudais pas — ou plus, en tout cas —, je choisis d'aborder un sujet qui me faisait souffrir silencieusement :
« Ca a avancé avec Julie, depuis que tu m'en as parlé ?
-Bof, pas terrible. Apparemment elle voit quelqu'un d'autre, expliqua-t-il en continuant de détailler le mur.
-Oh... »
Un grand sourire illumina mon visage, faisant disparaître ma mauvaise humeur. J'effaçai tout de même rapidement ce même sourire lorsqu'il se leva en s'étirant légèrement et qu'il posa ses magnifiques prunelles noisettes sur moi.
« Je ne veux pas en parler. Et puis, au départ j'étais simplement venu te prévenir qu'on part dans une demi-heure, donc il faut que tu te prépares. On se rejoint en bas, comme d'habitude hein. », m'informa-t-il avant de repartir.
J'éteignis en vitesse le poste de télé, pris en main le paquet de chips et le cachai bien au fond de ma valise, là où se trouvaient Twix, Kinder et ô je-ne-sais combien d'autres choses : je ne tenais absolument pas à ce qu'on me pique ne serait-ce qu'une miette de nourriture. Dans ma lancée, je commençai à me préparer, essayant d'ignorer rien que pour ce soir la petite voix dans ma tête qui me disait de ne pas me réjouir ainsi de la situation. Que malgré tout, c'était impossible que tout s'arrange aussi rapidement et que par-dessus tout, Zayn n'en restait pas moins amoureux de Julie...ou dans tout les cas, très intéressé par elle.
PAR LOUIS TOMLINSON
Rien. Pas un seul regard. Il ne m'avait pas regarder une seule fois depuis tout le début du concert, et ça me rendait malade. S'amusait-il avec mes sentiments ? Est-ce qu'il prenait plaisir à me mettre dans un tel état ? J'espérais pour lui que oui. Parce moi, c'était tout sauf du plaisir. Chaque fois que sa voix résonnait dans l'immense salle où un presque un million de filles hurlaient, chantaient avec lui, mes yeux le cherchaient. Ils cherchaient ce regard habituel, ce regard rassurant. Apaisant. Et chaque fois, mon cœur réagit à la déception de ne rien trouver : il se serrait dans ma poitrine et c'en était douloureux.
J'étais tellement concentré sur lui, que j'en avais totalement oublié la chanson. Je démarrait donc ma partie en retard, alertant pas mal de personnes qui avaient du le remarquer. Mais je me rattrapais plutôt facilement.
Pour le moment, je devais arrêter d'y penser et rester « fluide ». Je ne voudrais en aucun cas gâcher la soirée ni aux fans, ni aux garçons.
* * *
« C'est pas grave Louis, ça s'est à peine remarqué, me rassura Liam une fois que nous fûmes dans les coulisses, et que j'eus l'occasion de m'excuser pour cette bourde. Mais quand même, je voudrais bien connaître la raison de cet incident...
-Je ne sais pas trop...j'ai oublié les paroles l'espace d'un instant, je suppose.
-Ou alors...tu étais concentré sur notre Harry ! S'exclama innocemment Niall en montrant celui-ci discrètement.
-C'est une hypothèse intéressante, renchérit le brun. Qu'en penses-tu, Louis ?
-Moi, je pense que le monde ne tourne pas autour de Harry ! M'exaspérai-je en levant les yeux au ciel.
-Le notre pas, mais le tien ? », sourit malicieusement Liam.
Je ne pouvais m'empêcher de le foudroyer du regard, tout en rendant mon oreillette à un mec dans les coulisses. Je me faisais misérablement piégé par lui, et dans ce cas je pouvais l'en remercier, tout comme je pouvais lui en vouloir.
On se retrouvait dans une pièce destinée à nous réunir pour décompresser après le concert. Mon avis était que moi, je n'allais pas décompresser tant que Harry ne m'aura pas adresser un petit mot. Il était important d'entendre sa voix pour moi, et rien que pour moi. Je ne voulais pas qu'il m'ignore.
Je m'installai confortablement sur un siège, et les quatre garçons m'imitèrent. Ce fut à Harry de prendre la parole — avec une certaine arrogance :
« Bon eh bien, à part le problème Louis, tout c'est bien passé.
-Ce n'était pas grand chose, me défendit le pakistanais. On ne l'aurait pas remarqué si tu n'avais pas fait une tête bizarre, dit-il en s'adressant à moi avec un petit rire.
-On arrête d'en parler, ça va encore mal finir. », stoppa Liam.
Je m'enfonçai un peu plus dans mon siège. J'étais frustré. Frustré qu'il n'ait parlé de moi que pour me reprocher ma petite erreur qui, je le savais bien, n'était pas si grave et ne méritait pas l'importance qu'il lui attachait.
Je tournai la tête vers lui, ma frustration augmenta lorsque je vis qu'il répondait à un message à l'aide de son portable. Je me retenait du mieux que je le pouvais et ne fis aucunes remarques. Je ne voulais, pour commencer, pas empirer notre relation qui n'était pas « au meilleur de sa forme » et pour finir, je ne voulais pas pourrir l'ambiance plus qu'elle ne l'était déjà. Habituellement, rien n'était comme ça. Il ne m'ignorait jamais aussi longtemps — m'avait-il seulement déjà ignoré une seule fois ? — et l'heure était plus à la rigolade qu'à autre chose.
A mon tour, je pris mon téléphone en mains et écris. Harry, quelques minutes après, leva la tête et sourit. Il sourit. Alors il ne m'en voulait plus ? Aurai-je à nouveau droit à mon meilleur ami, et tout ce qui le complétait dans son rôle — j'entendais par là sourires, caresses, étreintes...— ?
« Y'a pas un Nando's dans le coin ? Demanda soudainement le blondinet, me tirant de mes pensées.
-C'est beau l'espoir ! Ris-je.
-Trop beau même, ajouta mon bouclé préféré en se joignant à mon rire.
-Je préférais quand vous vous faisiez la gueule, aussi court que ça l'était, vous étiez beaucoup moins cruels ! Se renfrogna Niall.
-Tu devrais pourtant savoir que Harry ne me tient pas longtemps !
-TU ne tiens pas longtemps, corrigea Harry sous entendant le message que j'avais envoyé plus tôt.
-N'empêche que toi, tu n'arrives pas à résister plus d'une demi journée... »
Il se rua sur moi pour m'affliger sa torture préférée : les chatouilles. Je me laissai vite partir dans de grands éclats de rires, et des protestations régulières. Mais tout cela ne m'empêcha pas de sentir mon cœur battre follement à l'intérieur de moi chaque fois que ses mains touchaient mes hanches, mon ventre, ou mon dos. Ca ne m'enlevait pas le fait que j'étais entrain, non, que j'étais totalement sous le charme de mon meilleur ami.
oui un court chapitre...
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