Chapitre XV
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Chapitre XV
THE CALL
écrit par http://the-call.skyblog.com
Au petit matin, tous les garçons avaient senti la fatigue s'accumuler et avaient décidés de rentrer à l'hôtel, simplement le temps de se reposer et de se doucher. Tous, sauf Louis. Il avait refusé, catégoriquement, de partir et de laisser Harry seul. Maintes fois ce dernier lui avait dit qu'il serait préférable pour lui de rentrer, qu'il lui fallait dormir lui aussi, mais le mécheux avait rejeté toutes propositions. Alors les trois autres adolescents l'avait lassé là, pour veiller sur leur ami, et les avaient quittés. L'aîné avait laissé entendre au brun qu'il lui fallait du repos et qu'il resterait assis à ses côtés, pour être sûr que tout irait bien. Harry lui avait répondu par un sourire, avant de soulever la couverture de son lit d'hôpital et d'inviter Louis à venir dormir également. Bien trop exténué pour refuser, le mécheux avait accepté et s'était senti s'endormir avec le bras du bouclé autour de ses épaules.
Il était 09:00am lorsque le médecin qu'avait rencontré Louis durant la nuit frappa à la porte de la chambre. Ne recevant aucunes réponses, ce dernier ouvrit la porte, accompagné d'un interne, et tomba sur un scène peu fréquente. Le patient qu'il avait accueilli en fin de soirée, et son ami, étaient enlacés sur un petit lit une place, sur lequel ils avaient dû passer une partie de leur nuit. Attendri, mais malgré tout pressé par le temps, le spécialiste émit un grognement pour essayer de réveiller l'un des deux jeunes hommes. Ce fut Harry qui ouvrit les yeux et croisa son regard le premier. Ne sachant pas ce que lui voulait cet homme, qui il était, ni si la position qu'ils avaient lui et Louis serait bien vu, le bouclé secoua légèrement son aîné pour le réveiller. Celui-ci ouvrit les yeux instantanément, comme s'il avait gardé une partie de lui éveillé au cas ou son meilleur ami aurait un problème. Louis tomba à son tour sur le regard du docteur et se leva rapidement, lissant le t-shirt qu'il portait depuis plus de vingt-quatre heures.
« Docteur; lui dit poliment Louis.
- Mr Tomlinson; répondit ce dernier avec un mouvement de tête accompagné d'un sourire. Je vois que notre conversation d'hier à porté ses fruits et que vous prenez déjà très à coeur le rétablissement de Monsieur Styles. »
Harry rougit, involontairement, de se dire que ce médecin semblait le connaître bien plus que lui ne le connaissait en retour. Remarquant son trouble le spécialiste lui tendit la main, qu'Harry serra rapidement.
« Monsieur Styles je me présente, Docteur Graams. C'est moi qui me suis occupé d'établir un pronostic à votre arrivée parmi nous.
- Merci. Je vais devoir rester hospitalisé longtemps? demanda Harry, malgré la réponse que leur avait déjà donner Louis la veille.
- Cela dépendra de vous, uniquement. Comme je l'ai signalé à votre ami, il est hors de question que vous ressortiez avant d'avoir repris au minimum cinq kilos.
- Ça ne devrais pas être si dur, non?
- Détrompez-vous. Inconsciemment, vous avez nourri votre anorexie; le médecin marqua une pause, voyant le frisson qui avait parcouru le bouclé à ces mots. Vous allez devoir ré-apprendre à manger, en quantité suffisante pour votre santé, et je ne vous cache pas que votre estomac ne le supportera pas au départ. Il y a de fortes probabilités que vous renvoyiez vos premiers repas, qui pourtant ne seront composés que d'aliments essentiels et peu riches. Mais le but de ma visite de ce matin n'est pas ici, je venais juste vous prévenir de votre transfert. Vous n'allez pas rester au service des urgences de Manchester éternellement. Aussi, une ambulance privé, demandé par vos producteurs, s'occupera de votre rapatriement jusqu'à l'hôpital principal de Londres. Là-bas, vous occuperez une chambre fonctionnel à vos besoins.
- Merci.
- C'est mon travail. »
Jusqu'à cette visite, le bouclé avait espéré que Louis avait mal compris ou qu'il se jouait de lui, mais non. Il devrait bel et bien resté cloîtré dans une chambre, Manchester ou pas. Il avait juste eu une lueur de joie de se savoir revenir à Londres, au moins Louis et les garçons pourraient retrouver leur appartement pendant ce temps là. Car, durant la nuit, ils avaient décidés d'annuler la tournée. Ils en avaient longuement discutés et avaient remis plusieurs choses en questions. Ils ne restaient que peu de dates, que Liam, Louis, Niall et Zayn avaient refusés de faire sans Harry. Ils avaient donc décidés qu'elles seraient reportés lors de leur prochaines séries de concert, et le management n'aurait pas le choix, c'était ça ou rien. Le plus gros soucis resterait les fans. Ils leurs devaient à la fois de ne pas leur mentir, mais aussi de ne pas exposer leurs soucis personnels, ceux d'Harry plus encore. C'était Louis et Paul, qui avait pris la chose en main et qui devraient s'occuper de trouver un moyen pour expliquer leur disparition soudaine de scène. Et la difficulté était de taille, mais bien moins encore que l'enjeu qu'il en coutait.
Gemma avait appelé Louis peu de temps après la visite du médecin et celui-ci lui avait passé son frère. Après plusieurs minutes, il avait été décidé qu'elle et sa mère le rejoindrait à Londres d'ici le début d'après-midi, pour parler plus librement de ce qui s'était passé et du séjour à l'hôpital qui était prévu.
Le bouclé avait peur, peur d'affronter les regards des femmes de sa vie, ces regards qui se voileraient lorsqu'elles apprendraient. Il lui avait déjà été insupportable de croiser celui de Louis lorsqu'il lui avait appris la nouvelle, alors elles... Comment pourrait-il s'expliquer? Avec quels mots? Le seul qui pouvait désormais lui venir en aide était Zayn, mais pour cela il lui faudrait passer du temps seul avec lui, et la chose ne serait pas aisé. Il aurait voulu pouvoir parler de ses sentiments pour Louis plus longtemps, pour pouvoir enfin déversé tout ce qu'il avait sur le coeur, mais l'arrivé de Niall l'en avait empêché. Pourtant il le devait, car au fond de lui, le bouclé savait que le dire à quelqu'un serait accepter officiellement ses sentiment et que, peut-être, c'était là la première étape vers une possible guérison.
Trop de choses se bousculaient une nouvelle fois dans son esprit... Alors, Harry posa sa tête sur le rebord de l'ambulance qui le ramenai vers Londres et, étant seul, il ferma les yeux. Ses amis avaient dû attendre un avion pour revenir et ne partiraient que quelques heures après lui. Alors Harry profita de son moment de solitude pour s'engaillardir. Il devait être fort, pour eux tous, pas uniquement pour lui.
*
La chambre que l'on avait mis à sa disposition fit froid dans le dos à Harry. Elle était meublé correctement, disposant d'une salle de bain banale et individuelle, mais il s'y sentait si mal à l'aise. Il se l'était approprié depuis le début de l'après-midi, et avait depuis entendu les règles auxquelles il devrait se tenir. Il était autorisé à vogué dans l'établissement comme bon lui souhaitait, mais en prenant toujours soin de l'indiquer au personnel médical; avait des droits de visites de 10:00am à 9:00pm uniquement et n'était, sans avis préalable d'un médecin, pas autorisé à quitter les lieux pour le moment.
C'était nouveau, si nouveau pour lui et il avait bien plus peur que jamais auparavant. Harry se sentait seul, abandonné, faible... Son corps l'était, c'était une évidence, mais son esprit aussi et ce n'était pour une fois pas à cause de l'homme qu'il aimait. Il aurait voulu être chez lui, dans les bras de Louis s'il avait pu, riant avec ceux qu'il considérait comme des frères et ne plus penser à tout ceci. Mais il était là, dans cette petite pièce, se demandant comment il avait réellement pu en arriver à un tel stade. Lui, Harry Styles, chanteur d'un groupe si populaire, sombrer à cause d'une peine si vive. Car malgré toutes les raisons que les médecins, ses amis, sa famille ou même lui pourrait évoquer; il savait que son état n'était qu'à une seule chose. Il se sentait pathétique, de s'être fait tant de mal par amour, alors que dehors, tellement de gens enviaient ne serait-ce qu'un dixième de sa vie de star. Une larme traversa sa joue et s'écrasa sur son poignet, une larme unique. Mélange d'amour et de déception, de haine et de rancœur. La joie de vivre qui l'habitait habituellement avait déjà perdue de sa superbe avec l'ampleur de ses sentiments. Et maintenant, elle avait perdue le peu d'éclat qu'il lui restait.
« Harold? »
A l'entente de son prénom, le jeune homme fit volte face en direction de la voix et les aperçu enfin. Il se moquait que se soit dans cet hôpital; sa mère, sa sœur et son beau-père étaient tous trois réunis là, et il n'avait pas pu les voir depuis bien trop longtemps pour que le lieu ne lui pose problème. Gemma Styles fut la première des quatre membres de cette famille à réagir. Elle n'eut besoin que de deux enjambés pour gagner et enlacer, à l'étouffer, son petit frère. Des larmes silencieuses roulèrent sur ses jours, à la fois de bien-être de le revoir, et de tristesse que cela se passe dans un tel endroit. Les deux autres membres présent se joignirent à cette étreinte silencieuse et ils restèrent ainsi, tous les quatre, pendant plusieurs minutes, à profiter de ces retrouvailles. L'atmosphère bien qu'agréable, commença à devenir pesante au bout de quelques temps et ce fut Gemma qui fut la première à prendre la parole pour raviver cette ambiance.
« Je m'attendais à trouver mon petit frère avec ces petites blouses sexy qu'ils donnent habituellement dans les hôpitaux, mais je n'ai droit qu'à un jogging et un t-shirt. Je suis déçu; rit-elle.
- Désolé de briser tes espoirs de me voir presque nu!
- Oh oui, ce n'est pas comme ci tu avais l'habitude de te promener dans le plus simple appareil à toute heure de la journée.
- En effet; rit-il à son tour. Et en plus, il y a peu de chance que je porte une de ces petites blouses durant mon séjour ici. Fait toi une raison!
- Ton séjour? interrogea leur mère. Tu vas rester longtemps ici? »
Harry dévia le regard vers sa sœur, y cherchant de l'aide, avant de se rappeler qu'elle non plus n'était pas réellement au courant du mal qui le rongeait. Il prit alors conscience qu'il allait devoir s'expliquer lui-même sur son cas, qu'il était temps de leurs dire et il en avait peur. Jamais les mots n'étaient sorti de sa propre bouche, Louis ayant toujours été là depuis la veille pour le faire à sa place. Il déglutit difficilement et alla s'asseoir sur son nouveau lit, invitant ses proches à faire de même; puis se plongea dans le regard encourageant de sa grande sœur. Il ne narra que les grandes lignes de son problème, insistant sur le fait que son meilleur ami pourrait leur en apprendre plus amplement, qu'il avait suivi la chose bien plus en profondeur. C'est en disant ces quelques phrases, qu'Harry se rendit compte que Louis le connaissait réellement plus qu'il ne se connaissait lui-même. Il en profita pour se demander à quel moment de leur relation ils en étaient arrivé à un tel point, un point qui allait plus loin encore que la complicité.
« Je suis heureuse qu'il soit là; soupira Anne, tout en souriant.
- Lou? la questionna Harry.
- Oui, Louis. Je vois l'effet bénéfique qu'il à pu avoir sur toi depuis vos début et vois à quel point il prend soin de mon fils. Je suis sécurisé de savoir que ces quatre merveilleux jeunes hommes sont un minimum là pour jouer mon rôle auprès de toi. Et Louis le fait plus encore... sourit la mère du bouclé, avant de faire une pause. Un jour, vous découvrirez une chose; une chose qui vous changera entièrement lui et toi.
- Pardon? répondit Harry, pendant que sa mère le prenait dans ses bras.
- Tu comprendras plus tard chéri, si ce n'est pas déjà fait; lui murmura-t-elle à l'oreille. C'est un lien bien trop fort qui vous unis. »
Elle se détacha légèrement de son fils qui la regarda alors avec une étrange lueur dans les yeux. Harry avait réussi à cacher ça durant des semaines, même plus, étant donné le temps pendant lequel il se l'était caché à soi même. Alors était-il possible qu'en deux jours, deux personnes mette à nu son secret? Sa mère avait-elle réellement compris quelque chose? Bizarrement, cela n'aurait pas étonné le bouclé. Après tout, il était son bébé, elle le connaissait à merveille, et ce depuis 18 ans maintenant.
Harry et Anne continuait de se regarder à la fois tendrement et distraitement, et ce fut à ce moment à qu'un invité s'immisça dans la chambre. Essoufflé, le jeune homme avait pris le temps de frapper, mais pas d'attendre une réponse pour entrer. Il avait ouvert la porte d'un mouvement brusque, qui avait fait se retourner Harry et avait directement plongé son regard dans le sien, sans même prendre cas des autres personnes présentes dans la pièce. Il n'avait vu que lui en rentrant dans la pièce, son curly et personne d'autre.
« Et voici l'âme-soeur. » murmura Anne, pour elle-même, en lâchant complètement Harry pour laisser sa place à un autre.
Louis se rapprocha et, dans un même geste, les deux amis lièrent leurs corps. La tête d'Harry trouva directement sa place dans le cou du mécheux, mécheux qui avait en contrepartie plonger la sienne dans ses cheveux. Leur dernier contact ne datait que de cette nuit, lorsqu'ils avaient dormis serré l'un contre l'autre dans un lit d'une personne, mais cela leur paraissait déjà si lointain. Pour leur bien à tous les deux, ils avaient besoin de ce contact régulier, juste savoir l'autre présent.
« Loulou, tu trembles. Qu'est-ce que tu as?
- Rien, rien. J'ai couru jusqu'ici et..
- Depuis l'aéroport?
- Mais non crétin, depuis le parking de l'autre côté de la rue; rigola Louis, en lui donnant une tape derrière la tête. C'est juste que l'exercice n'est pas mon fort. »
Les deux amis rigolèrent doucement dans les bras l'un de l'autre, avant que Louis ne se rendent enfin compte qu'ils n'étaient pas seuls. Il sentit une certaine gène s'emparer de lui... A la fois de montrer toute son affection pour Harry devant sa famille, mais aussi de ne pas avoir tenu cas de celle-ci depuis qu'il était entré. Il se détacha alors rapidement du bouclé, puis adressa un sourire aux trois personnes présentes.
« Désolé pour l'accueil, je...
- Tu avais mieux à faire, oui, on sait; plaisanta Gemma, attendrie.
- T'es jalouse c'est tout. » sourit Louis, avant de de l'étreindre amicalement et de lui embrasser rapidement la joue.
La mère du bouclé fit de même pour lui et lui ébouriffa les cheveux, comme elle faisait à son fils. « Une véritable maman » se dit Louis, tout en essayant de déchiffrer l'étrangeté du regard que lui lançait la femme.
« Je vais vous laisser.
- Non Louis reste, ne te tracasse pas pour nous; sourit le seul véritable homme présent.
- Non je vous assure, c'est mieux comme ça. Je suppose que vous avez des obligations, que vous n'allez pas pouvoir rester longtemps à Londres... Moi je vis ici en quelque sorte, j'ai tout mon temps; sourit Louis, malgré tout déçu de devoir déjà quitter son meilleur ami.
- Nous repartons dès ce soir oui, le travaille à refusé que nous prenions plus d'un jour de repos; soupira Anne.
- Alors profitez-en.
- Merci Tommo » murmura Gemma.
Louis leur sourit à tous une dernière fois, avant de reprendre le chemin vers la porte, quand un contact l'interrompit. Une main, dans la sienne.
« Tu reviens ce soir, n'est-ce pas? demanda la voix d'un Harry, soudain, complètement paniqué.
- Je ne sais pas si j'aurai le droit Hazza...
- S'il te plait Lou, je ne veux pas dormir seul, pas ici. Et pas avec mes cauchemars. » murmura-t-il assez bas pour que seul son ami l'entende.
Le simple mot cauchemar avait suffit à Louis, il reviendrait oui, et ferait tout son possible pour pouvoir passer la nuit ici. Même s'il doutait qu'on lui en laisse le droit plus d'une fois ou deux en tout et pour tout. Il étreignit Harry, une dernière fois, avant de se diriger vers la sortie et de quitter l'hôpital. Les garçons étaient toujours dans la voiture et le regardèrent, intrigués.
« Déjà de retour? demanda Liam. On comptait vous rejoindre après vous avoir laissés seuls, comme tu nous avais demandé.
- Sa famille est là. Ils sont venu de Holmes Chapel juste pour le voir, j'ai préféré m'éclipser; sourit Louis.
- Tu as bien fais Lou. Laisses les encaisser ça tous les quatre, on reviendras demain; indiqua Zayn.
- Pas demain, ce soir!
- Ils ne te laisseront jamais entrer, tu le sais ça? se risqua Niall.
- Nous verrons. Mais c'est hors de question que je le laisse seul là-bas sans essayer, pas dans cet état... Plus maintenant; murmura-t-il.
- Ce n'est pas de ta faute s'il est là Louis, ne te le reproches pas; le réconforta Liam, qui était le seul des trois amis restant qui n'avait pas entendu les dires d'Harry à propos de ce sujet.
- Oh oui, tout est ma faute... »
A l'entente de ces mots, seul un réagit pourtant, Zayn. Le pakistanais eu tout de suite en tête les mots d'Harry... Il n'avait pas pu rediscuter de la révélation du bouclé depuis hier, mais Zayn se jura qu'il trouverait un moyen d'être seul avec lui demain. Il le fallait. A la fois pour sa compréhension personnel, mais aussi parce qu'il ne doutait pas qu'un poids de moins sur les épaules de son petit frère lui ferait un bien fou.
écrit par http://the-call.skyblog.com
Chapitre XV
♫Transfert♫
♫Transfert♫
Au petit matin, tous les garçons avaient senti la fatigue s'accumuler et avaient décidés de rentrer à l'hôtel, simplement le temps de se reposer et de se doucher. Tous, sauf Louis. Il avait refusé, catégoriquement, de partir et de laisser Harry seul. Maintes fois ce dernier lui avait dit qu'il serait préférable pour lui de rentrer, qu'il lui fallait dormir lui aussi, mais le mécheux avait rejeté toutes propositions. Alors les trois autres adolescents l'avait lassé là, pour veiller sur leur ami, et les avaient quittés. L'aîné avait laissé entendre au brun qu'il lui fallait du repos et qu'il resterait assis à ses côtés, pour être sûr que tout irait bien. Harry lui avait répondu par un sourire, avant de soulever la couverture de son lit d'hôpital et d'inviter Louis à venir dormir également. Bien trop exténué pour refuser, le mécheux avait accepté et s'était senti s'endormir avec le bras du bouclé autour de ses épaules.
Il était 09:00am lorsque le médecin qu'avait rencontré Louis durant la nuit frappa à la porte de la chambre. Ne recevant aucunes réponses, ce dernier ouvrit la porte, accompagné d'un interne, et tomba sur un scène peu fréquente. Le patient qu'il avait accueilli en fin de soirée, et son ami, étaient enlacés sur un petit lit une place, sur lequel ils avaient dû passer une partie de leur nuit. Attendri, mais malgré tout pressé par le temps, le spécialiste émit un grognement pour essayer de réveiller l'un des deux jeunes hommes. Ce fut Harry qui ouvrit les yeux et croisa son regard le premier. Ne sachant pas ce que lui voulait cet homme, qui il était, ni si la position qu'ils avaient lui et Louis serait bien vu, le bouclé secoua légèrement son aîné pour le réveiller. Celui-ci ouvrit les yeux instantanément, comme s'il avait gardé une partie de lui éveillé au cas ou son meilleur ami aurait un problème. Louis tomba à son tour sur le regard du docteur et se leva rapidement, lissant le t-shirt qu'il portait depuis plus de vingt-quatre heures.
« Docteur; lui dit poliment Louis.
- Mr Tomlinson; répondit ce dernier avec un mouvement de tête accompagné d'un sourire. Je vois que notre conversation d'hier à porté ses fruits et que vous prenez déjà très à coeur le rétablissement de Monsieur Styles. »
Harry rougit, involontairement, de se dire que ce médecin semblait le connaître bien plus que lui ne le connaissait en retour. Remarquant son trouble le spécialiste lui tendit la main, qu'Harry serra rapidement.
« Monsieur Styles je me présente, Docteur Graams. C'est moi qui me suis occupé d'établir un pronostic à votre arrivée parmi nous.
- Merci. Je vais devoir rester hospitalisé longtemps? demanda Harry, malgré la réponse que leur avait déjà donner Louis la veille.
- Cela dépendra de vous, uniquement. Comme je l'ai signalé à votre ami, il est hors de question que vous ressortiez avant d'avoir repris au minimum cinq kilos.
- Ça ne devrais pas être si dur, non?
- Détrompez-vous. Inconsciemment, vous avez nourri votre anorexie; le médecin marqua une pause, voyant le frisson qui avait parcouru le bouclé à ces mots. Vous allez devoir ré-apprendre à manger, en quantité suffisante pour votre santé, et je ne vous cache pas que votre estomac ne le supportera pas au départ. Il y a de fortes probabilités que vous renvoyiez vos premiers repas, qui pourtant ne seront composés que d'aliments essentiels et peu riches. Mais le but de ma visite de ce matin n'est pas ici, je venais juste vous prévenir de votre transfert. Vous n'allez pas rester au service des urgences de Manchester éternellement. Aussi, une ambulance privé, demandé par vos producteurs, s'occupera de votre rapatriement jusqu'à l'hôpital principal de Londres. Là-bas, vous occuperez une chambre fonctionnel à vos besoins.
- Merci.
- C'est mon travail. »
Jusqu'à cette visite, le bouclé avait espéré que Louis avait mal compris ou qu'il se jouait de lui, mais non. Il devrait bel et bien resté cloîtré dans une chambre, Manchester ou pas. Il avait juste eu une lueur de joie de se savoir revenir à Londres, au moins Louis et les garçons pourraient retrouver leur appartement pendant ce temps là. Car, durant la nuit, ils avaient décidés d'annuler la tournée. Ils en avaient longuement discutés et avaient remis plusieurs choses en questions. Ils ne restaient que peu de dates, que Liam, Louis, Niall et Zayn avaient refusés de faire sans Harry. Ils avaient donc décidés qu'elles seraient reportés lors de leur prochaines séries de concert, et le management n'aurait pas le choix, c'était ça ou rien. Le plus gros soucis resterait les fans. Ils leurs devaient à la fois de ne pas leur mentir, mais aussi de ne pas exposer leurs soucis personnels, ceux d'Harry plus encore. C'était Louis et Paul, qui avait pris la chose en main et qui devraient s'occuper de trouver un moyen pour expliquer leur disparition soudaine de scène. Et la difficulté était de taille, mais bien moins encore que l'enjeu qu'il en coutait.
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Gemma avait appelé Louis peu de temps après la visite du médecin et celui-ci lui avait passé son frère. Après plusieurs minutes, il avait été décidé qu'elle et sa mère le rejoindrait à Londres d'ici le début d'après-midi, pour parler plus librement de ce qui s'était passé et du séjour à l'hôpital qui était prévu.
Le bouclé avait peur, peur d'affronter les regards des femmes de sa vie, ces regards qui se voileraient lorsqu'elles apprendraient. Il lui avait déjà été insupportable de croiser celui de Louis lorsqu'il lui avait appris la nouvelle, alors elles... Comment pourrait-il s'expliquer? Avec quels mots? Le seul qui pouvait désormais lui venir en aide était Zayn, mais pour cela il lui faudrait passer du temps seul avec lui, et la chose ne serait pas aisé. Il aurait voulu pouvoir parler de ses sentiments pour Louis plus longtemps, pour pouvoir enfin déversé tout ce qu'il avait sur le coeur, mais l'arrivé de Niall l'en avait empêché. Pourtant il le devait, car au fond de lui, le bouclé savait que le dire à quelqu'un serait accepter officiellement ses sentiment et que, peut-être, c'était là la première étape vers une possible guérison.
Trop de choses se bousculaient une nouvelle fois dans son esprit... Alors, Harry posa sa tête sur le rebord de l'ambulance qui le ramenai vers Londres et, étant seul, il ferma les yeux. Ses amis avaient dû attendre un avion pour revenir et ne partiraient que quelques heures après lui. Alors Harry profita de son moment de solitude pour s'engaillardir. Il devait être fort, pour eux tous, pas uniquement pour lui.
*
La chambre que l'on avait mis à sa disposition fit froid dans le dos à Harry. Elle était meublé correctement, disposant d'une salle de bain banale et individuelle, mais il s'y sentait si mal à l'aise. Il se l'était approprié depuis le début de l'après-midi, et avait depuis entendu les règles auxquelles il devrait se tenir. Il était autorisé à vogué dans l'établissement comme bon lui souhaitait, mais en prenant toujours soin de l'indiquer au personnel médical; avait des droits de visites de 10:00am à 9:00pm uniquement et n'était, sans avis préalable d'un médecin, pas autorisé à quitter les lieux pour le moment.
C'était nouveau, si nouveau pour lui et il avait bien plus peur que jamais auparavant. Harry se sentait seul, abandonné, faible... Son corps l'était, c'était une évidence, mais son esprit aussi et ce n'était pour une fois pas à cause de l'homme qu'il aimait. Il aurait voulu être chez lui, dans les bras de Louis s'il avait pu, riant avec ceux qu'il considérait comme des frères et ne plus penser à tout ceci. Mais il était là, dans cette petite pièce, se demandant comment il avait réellement pu en arriver à un tel stade. Lui, Harry Styles, chanteur d'un groupe si populaire, sombrer à cause d'une peine si vive. Car malgré toutes les raisons que les médecins, ses amis, sa famille ou même lui pourrait évoquer; il savait que son état n'était qu'à une seule chose. Il se sentait pathétique, de s'être fait tant de mal par amour, alors que dehors, tellement de gens enviaient ne serait-ce qu'un dixième de sa vie de star. Une larme traversa sa joue et s'écrasa sur son poignet, une larme unique. Mélange d'amour et de déception, de haine et de rancœur. La joie de vivre qui l'habitait habituellement avait déjà perdue de sa superbe avec l'ampleur de ses sentiments. Et maintenant, elle avait perdue le peu d'éclat qu'il lui restait.
« Harold? »
A l'entente de son prénom, le jeune homme fit volte face en direction de la voix et les aperçu enfin. Il se moquait que se soit dans cet hôpital; sa mère, sa sœur et son beau-père étaient tous trois réunis là, et il n'avait pas pu les voir depuis bien trop longtemps pour que le lieu ne lui pose problème. Gemma Styles fut la première des quatre membres de cette famille à réagir. Elle n'eut besoin que de deux enjambés pour gagner et enlacer, à l'étouffer, son petit frère. Des larmes silencieuses roulèrent sur ses jours, à la fois de bien-être de le revoir, et de tristesse que cela se passe dans un tel endroit. Les deux autres membres présent se joignirent à cette étreinte silencieuse et ils restèrent ainsi, tous les quatre, pendant plusieurs minutes, à profiter de ces retrouvailles. L'atmosphère bien qu'agréable, commença à devenir pesante au bout de quelques temps et ce fut Gemma qui fut la première à prendre la parole pour raviver cette ambiance.
« Je m'attendais à trouver mon petit frère avec ces petites blouses sexy qu'ils donnent habituellement dans les hôpitaux, mais je n'ai droit qu'à un jogging et un t-shirt. Je suis déçu; rit-elle.
- Désolé de briser tes espoirs de me voir presque nu!
- Oh oui, ce n'est pas comme ci tu avais l'habitude de te promener dans le plus simple appareil à toute heure de la journée.
- En effet; rit-il à son tour. Et en plus, il y a peu de chance que je porte une de ces petites blouses durant mon séjour ici. Fait toi une raison!
- Ton séjour? interrogea leur mère. Tu vas rester longtemps ici? »
Harry dévia le regard vers sa sœur, y cherchant de l'aide, avant de se rappeler qu'elle non plus n'était pas réellement au courant du mal qui le rongeait. Il prit alors conscience qu'il allait devoir s'expliquer lui-même sur son cas, qu'il était temps de leurs dire et il en avait peur. Jamais les mots n'étaient sorti de sa propre bouche, Louis ayant toujours été là depuis la veille pour le faire à sa place. Il déglutit difficilement et alla s'asseoir sur son nouveau lit, invitant ses proches à faire de même; puis se plongea dans le regard encourageant de sa grande sœur. Il ne narra que les grandes lignes de son problème, insistant sur le fait que son meilleur ami pourrait leur en apprendre plus amplement, qu'il avait suivi la chose bien plus en profondeur. C'est en disant ces quelques phrases, qu'Harry se rendit compte que Louis le connaissait réellement plus qu'il ne se connaissait lui-même. Il en profita pour se demander à quel moment de leur relation ils en étaient arrivé à un tel point, un point qui allait plus loin encore que la complicité.
« Je suis heureuse qu'il soit là; soupira Anne, tout en souriant.
- Lou? la questionna Harry.
- Oui, Louis. Je vois l'effet bénéfique qu'il à pu avoir sur toi depuis vos début et vois à quel point il prend soin de mon fils. Je suis sécurisé de savoir que ces quatre merveilleux jeunes hommes sont un minimum là pour jouer mon rôle auprès de toi. Et Louis le fait plus encore... sourit la mère du bouclé, avant de faire une pause. Un jour, vous découvrirez une chose; une chose qui vous changera entièrement lui et toi.
- Pardon? répondit Harry, pendant que sa mère le prenait dans ses bras.
- Tu comprendras plus tard chéri, si ce n'est pas déjà fait; lui murmura-t-elle à l'oreille. C'est un lien bien trop fort qui vous unis. »
Elle se détacha légèrement de son fils qui la regarda alors avec une étrange lueur dans les yeux. Harry avait réussi à cacher ça durant des semaines, même plus, étant donné le temps pendant lequel il se l'était caché à soi même. Alors était-il possible qu'en deux jours, deux personnes mette à nu son secret? Sa mère avait-elle réellement compris quelque chose? Bizarrement, cela n'aurait pas étonné le bouclé. Après tout, il était son bébé, elle le connaissait à merveille, et ce depuis 18 ans maintenant.
Harry et Anne continuait de se regarder à la fois tendrement et distraitement, et ce fut à ce moment à qu'un invité s'immisça dans la chambre. Essoufflé, le jeune homme avait pris le temps de frapper, mais pas d'attendre une réponse pour entrer. Il avait ouvert la porte d'un mouvement brusque, qui avait fait se retourner Harry et avait directement plongé son regard dans le sien, sans même prendre cas des autres personnes présentes dans la pièce. Il n'avait vu que lui en rentrant dans la pièce, son curly et personne d'autre.
« Et voici l'âme-soeur. » murmura Anne, pour elle-même, en lâchant complètement Harry pour laisser sa place à un autre.
Louis se rapprocha et, dans un même geste, les deux amis lièrent leurs corps. La tête d'Harry trouva directement sa place dans le cou du mécheux, mécheux qui avait en contrepartie plonger la sienne dans ses cheveux. Leur dernier contact ne datait que de cette nuit, lorsqu'ils avaient dormis serré l'un contre l'autre dans un lit d'une personne, mais cela leur paraissait déjà si lointain. Pour leur bien à tous les deux, ils avaient besoin de ce contact régulier, juste savoir l'autre présent.
« Loulou, tu trembles. Qu'est-ce que tu as?
- Rien, rien. J'ai couru jusqu'ici et..
- Depuis l'aéroport?
- Mais non crétin, depuis le parking de l'autre côté de la rue; rigola Louis, en lui donnant une tape derrière la tête. C'est juste que l'exercice n'est pas mon fort. »
Les deux amis rigolèrent doucement dans les bras l'un de l'autre, avant que Louis ne se rendent enfin compte qu'ils n'étaient pas seuls. Il sentit une certaine gène s'emparer de lui... A la fois de montrer toute son affection pour Harry devant sa famille, mais aussi de ne pas avoir tenu cas de celle-ci depuis qu'il était entré. Il se détacha alors rapidement du bouclé, puis adressa un sourire aux trois personnes présentes.
« Désolé pour l'accueil, je...
- Tu avais mieux à faire, oui, on sait; plaisanta Gemma, attendrie.
- T'es jalouse c'est tout. » sourit Louis, avant de de l'étreindre amicalement et de lui embrasser rapidement la joue.
La mère du bouclé fit de même pour lui et lui ébouriffa les cheveux, comme elle faisait à son fils. « Une véritable maman » se dit Louis, tout en essayant de déchiffrer l'étrangeté du regard que lui lançait la femme.
« Je vais vous laisser.
- Non Louis reste, ne te tracasse pas pour nous; sourit le seul véritable homme présent.
- Non je vous assure, c'est mieux comme ça. Je suppose que vous avez des obligations, que vous n'allez pas pouvoir rester longtemps à Londres... Moi je vis ici en quelque sorte, j'ai tout mon temps; sourit Louis, malgré tout déçu de devoir déjà quitter son meilleur ami.
- Nous repartons dès ce soir oui, le travaille à refusé que nous prenions plus d'un jour de repos; soupira Anne.
- Alors profitez-en.
- Merci Tommo » murmura Gemma.
Louis leur sourit à tous une dernière fois, avant de reprendre le chemin vers la porte, quand un contact l'interrompit. Une main, dans la sienne.
« Tu reviens ce soir, n'est-ce pas? demanda la voix d'un Harry, soudain, complètement paniqué.
- Je ne sais pas si j'aurai le droit Hazza...
- S'il te plait Lou, je ne veux pas dormir seul, pas ici. Et pas avec mes cauchemars. » murmura-t-il assez bas pour que seul son ami l'entende.
Le simple mot cauchemar avait suffit à Louis, il reviendrait oui, et ferait tout son possible pour pouvoir passer la nuit ici. Même s'il doutait qu'on lui en laisse le droit plus d'une fois ou deux en tout et pour tout. Il étreignit Harry, une dernière fois, avant de se diriger vers la sortie et de quitter l'hôpital. Les garçons étaient toujours dans la voiture et le regardèrent, intrigués.
« Déjà de retour? demanda Liam. On comptait vous rejoindre après vous avoir laissés seuls, comme tu nous avais demandé.
- Sa famille est là. Ils sont venu de Holmes Chapel juste pour le voir, j'ai préféré m'éclipser; sourit Louis.
- Tu as bien fais Lou. Laisses les encaisser ça tous les quatre, on reviendras demain; indiqua Zayn.
- Pas demain, ce soir!
- Ils ne te laisseront jamais entrer, tu le sais ça? se risqua Niall.
- Nous verrons. Mais c'est hors de question que je le laisse seul là-bas sans essayer, pas dans cet état... Plus maintenant; murmura-t-il.
- Ce n'est pas de ta faute s'il est là Louis, ne te le reproches pas; le réconforta Liam, qui était le seul des trois amis restant qui n'avait pas entendu les dires d'Harry à propos de ce sujet.
- Oh oui, tout est ma faute... »
A l'entente de ces mots, seul un réagit pourtant, Zayn. Le pakistanais eu tout de suite en tête les mots d'Harry... Il n'avait pas pu rediscuter de la révélation du bouclé depuis hier, mais Zayn se jura qu'il trouverait un moyen d'être seul avec lui demain. Il le fallait. A la fois pour sa compréhension personnel, mais aussi parce qu'il ne doutait pas qu'un poids de moins sur les épaules de son petit frère lui ferait un bien fou.
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