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Chapitre VII

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Message  Sniezde (admin) Lun 20 Aoû - 18:24

AUTEUR : To Be With You

Se souvenir de nous
Chapitre VII



PAR HARRY STYLES


Je souris devant le spectacle qui s'offrait à moi. La jeune fille, allongée dans le lit et dormant paisiblement, ronflait. Pas aussi bruyamment que Louis, j'aurai même dit dans une certaine discrétion. Et ça la rendait, en quelques sortes, très mignonne. Je me redressai silencieusement — je venais de me réveiller — et la regardais. Elle venait de se retourner et se trouvait donc dos à moi, ses longs cheveux glissant de ses épaules.
Une semaine était passé depuis l'arrivée de Julie — j'avais réussis à convaincre notre manager de la laisser en coulisse lors des concerts, elle allait pouvoir rester encore une semaine de plus. Et je ne m'étais jamais sentit aussi bien que depuis qu'elle occupait la place libre dans mon lit. Etonnement, même Eleanor ne me dérangeait plus. La voir collée à mon soit disant meilleur ami ne me faisait à présent ni chaud ni froid. Et Julie y était, sans aucuns doutes, pour beaucoup. La jalousie ne me rongeait plus. Plus exactement : je n'y pensais plus. Louis était sortit de ma tête et quel bien fou que de ne plus sentir son cœur se serrer lorsqu'il embrassait sa copine. Tout ce qui m'importait, c'était elle. Elle et ses beaux yeux qui hésitaient souvent à croiser les miens. Elle et ses petites rougeurs sur les joues après l'entente d'un compliment. Elle et son sourire qui lui creusait de petites fossettes. Elle et sa maladresse. Elle, et surtout ce nouveau sentiment qui naissait en moi.
Elle sembla s'être réveillée puisqu'elle s'étira un peu, tournant à nouveau pour me faire face. Mon sourire ne me quitta pas, tandis qu'un autre vint étirer ses lèvres roses alors qu'elle se frottait doucement les yeux.

« Tu as bien dormit ? », murmurai-je.

En guise de réponse, elle acquiesça et se blottit avec une petite hésitation contre moi. Je passai mes bras autour d'elle.
J'avais fait tout mon possible pour qu'on se rapproche un maximum dès qu'elle avait été là. J'étais pleinement conscient que mon attitude était égoïste et qu'elle risquerait forcément d'en souffrir un jour ou l'autre. Mais c'était plus fort que moi : je voulais oublier Louis. Tout avait toujours été flou jusqu'à présent. J'avais toujours hésité à dire sérieusement le fond de mes pensées au mécheux, ou alors à garder ça pour moi. Garder ça pour moi, et ne rien faire, attendre, espérer, toujours et encore. Ou garder ça pour moi et essayer de faire passer. Je devais oublier. Laisser tomber. Et forcer la chance. Forcer les sentiments.
Je savais très bien que si tout allait tellement vite c'était parce que je tenais absolument à réussir. Et peut-être que ce que je ressentais pour elle était simplement une nouvelle manière d'aimer Louis. Mais en attendant, j'étais heureux. Heureux parce que je n'avais eu aucune difficulté. Heureux parce que j'avais obtenu ma « nouvelle chance ». Et j'allais en profiter. Dès aujourd'hui, j'allais faire avancer les choses avec Julie. Ca serait facile, puisque je savais pertinemment qu'elle avait des sentiments réels pour moi. C'était facile. Facile d'être un lâche.


PAR NIALL HORAN


« Zayn, tu pourrais m'attendre merde alors ! », râlai-je.

N'en pouvant plus, je m'arrêtai et reprenais mon souffle. Le pakistanais, qui avait une bonne longueur d'avance revint sur ses pas, et soupira. Il restait planté là, à ne rien dire, les mains sur les hanches. J'essuyai la sueur qui coulait de mon front à l'aide de mon t-shirt, et me redressai — puisque je m'étais appuyé sur mes genoux pour récupérer.

« T'es vraiment chiant à courir aussi vite, j'en peux plus moi ! Déjà que tu m'as forcé à venir et que j'en avais nullement l'envie, continuai-je, agacé.
-Pas d'ma faute si t'es un gros, Nialler. », ria-t-il.

Je fronçai les sourcils et me mis à marché, le bousculant sans oublier de marmonner un « connard ». Je sentis qu'on me retint par le bras, et me retournai, bien obligé. Zayn tenait fermement mon poignet entre sa main, l'air sévère. Je fis mine de ne pas comprendre ce qui l'avait énervé :

« Quoi ?
-Je peux savoir quel est ton problème avec moi ?
-Je n'ai aucun problème, c'est toi qui m'attends pas depuis d-...
-Fais pas genre, tu sais très bien de quoi je parle, me coupa-t-il.
-Non, j'sais pas, grognai-je. Lâche-moi maintenant.
-Je te parle de tes sautes d'humeurs qui ont commencées y'a quelques semaines. Alors j'en sais rien, peut-être que t'as tes règles, supposa-t-il et je levai les yeux au ciel. Mais dans tout les cas c'est moi qui trinque à chaque fois et je vais finir par croire que je t'ai fait quelque chose.
-Si tu veux tout savoir, c'est ce que tu fais à Harry qui me dégoûte.
-Hein ?
-Avec cette pétasse là, Julie, vous croyez pas que vous allez faire mal à Harry quand il l'apprendra ? Fais pas genre, tu vois très bien de quoi je parle, l'imitai-je en remarquant qu'il allait protester. C'est toi-même qui me l'a dit, tu vois Julie et t'es amoureux d'elle, elle est aussi attirée par Harry, c'est bien lui le mec qu'elle aime à côté nan ? Mais je vois bien les regards que vous vous lancez, que TU lui lances depuis qu'elle est là et je trouve ça juste-...
-Je t'arrête tout de suite : ce n'est pas la même Julie que celle qui m'intéresse, y'en a pas qu'une dans le monde tu sais, me coupa-t-il une nouvelle fois. C'est une pure coïncidence. Je ne lui lance aucun regard suspect, on s'entend juste bien et c'est tout, cette fille est adorable. Et puis d'ailleurs, concernant « ma » Julie...j'ai laissé tombé depuis peu. »

Un sourire illumina mon visage. Et malgré toutes les claques mentale que je m'infligeais, il ne voulait pas partir. En ce moment précis, je me trouvais plus qu'impulsif. Idiot, même. Mais je ne pouvais pas m'en empêcher, un trop pleins de bonnes sensations m'envahirent. Le bonheur, et tout ce qui allait avec.
Un rire moqueur s'échappa de ses lèvres.

« T'es jaloux en fait, déclara-t-il et je rougis légèrement.
-Pas du tout !
-Alleeer, avoue !
-Bon, on court oui ou merde ? »

Je me remis rapidement à courir en prenant la direction de la maison, et entendis le métis rire une fois encore.
On arriva une bonne heure plus tard. J'ouvris la porte d'entrée, et fus submergé par un flot de questions.

« Niall ! Où est-ce que tu étais ? Je me suis inquiété pour toi toute la matinée ! Tu vas bien ? Tu n'as rien ? Oh, Zayn ! Je te jure que si tu as fait du mal à mon petit Niall je te tue !
-Il m'a forcé à courir plus de vingt kilomètres ! », pleurnichai-je.

Liam se jeta sur le pakistanais et ils commençaient à se chamailler, sous l'oeil amusé de Danielle qui était installée sur un fauteuil, tasse de café en mains. Non loin d'elle se trouvait Eleanor et Julie, qui jusqu'à présent devaient être entrain de discuter. Je m'avançai directement dans la cuisine en disant simplement bonjour, et me mis à fouiller dans les placards. Harry, qui était venu pour faire je-ne-sais trop quoi, me dit sur un ton désolé :

« Va falloir faire des courses. On a tout finit...
-Pourquoi ça tombe toujours le jour où je suis affamé ?!
-Tu es tout le temps affamé, ricana le bouclé.
-On a qu'à aller faire les courses ensemble, sourit Zayn qui passa un bras autour de mes épaules.
-Ouais mais d'abord, va prendre une douche, grimaçai-je lorsque l'odeur de la transpiration parvint à mes narines.
-Ca aussi, on peut le faire ensemble...
-N'importe quoi. », grognai-je en le repoussant.

J'allais m'installer près des filles, sans oublier de regarder Zayn retirer son haut en grimpant les escaliers. Je m'écroulai sur le canapé, épuisé par ce footing — car c'est bel bien ce que l'on a fait durant trois heures. Je ne cessai plus de me plaindre de mes jambes que je ne sentais plus, déclenchant les rires de Danielle et Eleanor. Louis descendit les escaliers, s'étirant.

« Ca va la marmotte ? S'esclaffa la brune en s'avançant vers lui pour l'embrasser.
-Il est si tard que ça ?
-Seulement midi, répondit la danseuse. Même Zayn s'est levé avant toi !
-Il est où Harry ? Je voulais lui faire un câlin avant de descendre mais il était pas dans sa chambre... »

Eleanor quitta ses bras pour revenir s'asseoir et continuer de boire son thé, tandis que je lui indiquait la baie-vitrée qui donnait vue sur la piscine creusée, ainsi que sur Harry et Julie se jetant mutuellement dans l'eau dans des cris qui ne cessaient plus. Le mécheux ne les lâchait pas des yeux, et resta silencieux.
Ces derniers temps, l'ambiance entre lui et Harry était plutôt étrange. Personne n'arrivait réellement à comprendre. Un jour ils pouvaient ne plus se lâcher, s'adorer comme pas permit, et l'autre on pouvait craindre un meurtre. Je n'étais pas si bête qu'on pourrait le croire et je savais très bien ce qu'il se passait, mais ça n'était pas mes affaires et au final, j'avais d'autres choses auxquelles penser.
Je me levai, ne retenant pas des gémissements de douleurs exagérés dû aux courbatures qui se faisaient à peine sentir, et allais dans ma chambre, songeant à prendre une douche moi aussi. Je m'assis sur mon lit en soupirant : j'allais devoir attendre un bon moment encore puisque Zayn occupait la salle de bain — et Dieu sait qu'il mettait un temps fou à se laver. Car bien évidemment, rien n'était parfait et cette maison ne faisait pas l'exception ; il n'y avait qu'une seule salle de bain. Et cerise sur le gâteau, il fallait passer par ma chambre pour y accéder.
Après d'interminables minutes d'attente, et puisque j'avais remarqué que l'eau était coupée depuis un moment, je décidai de toquer à la porte pour le presser un peu.

« Hé, moi aussi je veux me rincer, grouille-toi... »

J'attendis une quelconque réponse, mais rien.

« Zayn, tu m'as entendu ? »

Un peu inquiet, je tournai la poignée de la porte et rentrai, puisqu'elle n'était apparemment pas verrouillée. Le pakistanais était habillé, les cheveux encore mouillés, et fixait son portable qu'il tenait entre se mains légèrement tremblantes. Je n'osai pas faire un pas de plus et le fixai, perplexe. Qu'est-ce qui s'était passé ? Curieux, et pas pour le moins inquiet, je l'appelai timidement alors que je crus apercevoir une larme rouler jusqu'à sa mâchoire.
Et encore un long moment dans l'attente d'un mot, d'explication. On entendait uniquement les éclats de rires des personnes se trouvant en bas. Finalement, il essuya d'un geste maladroit l'eau salées qui avait lentement inondée ses joues, et reposa le téléphone sur le bord du grand lavabo.

« D-Désolé. Tu...tu peux prendre ta douche. », balbutia-t-il en sortant.

Je fixai l'objet qu'il venait de déposer, et d'oublier. Avais-je le droit ? Je n'en étais pas sûr. Allait-il m'en vouloir si je jetai un coup d'oeil ? Certainement. Mais dans mon habituelle curiosité, je pris le portable en main et regardai le dernier message reçu. Je me mordis l'intérieur de la joue. « Le cancer l'a emporté...ta tante est décédée cette nuit. L'enterrement est prévu pour dans deux jours, je te préviens juste, peut-être que tu pourras te libérer. Maman. »
Tout était plus clair. Je me sentais vraiment mal, sur le coup. Cette tante là ? Celle qui, quand nous venions passer du temps chez lui, nous racontait toutes sorte d'anecdotes sur Zayn lorsqu'il était petit ? Celle dont il était si proche ?
Je reposai le téléphone à sa place et me dépêchai d'aller le rejoindre avant qu'il ne s'enfermer définitivement dans sa chambre. Par chance, la porte n'était pas fermée à clef et d'ailleurs grande ouverte. Je la poussai un peu derrière moi et venais m'asseoir sur le lit, à côté de lui. Je lui frottai un peu le dos, lui murmurant que j'étais désolé. Il passa son bras sur ses yeux, empêchant de nouvelles larmes d'apparaître.

« Je veux que tu viennes avec moi...viens avec moi à l'enterrement, s'il te plaît, murmura-t-il, sa voix se brisant à la fin de sa phrase.
-Evidemment. », chuchotai-je sans hésiter.


PAR LOUIS TOMLINSON



Elle passait ses mains dans ses cheveux, un énorme sourire collé à la figure. Et lui, il se laissait faire, souriant comme un imbécile également. Liam et Danielle étaient partit faire les courses, après que Niall ait crié de l'étage qu'ils ne pourraient pas s'en charger — je me demandais toujours pourquoi. Moi, j'étais assis sur mon fauteuil, Eleanor sur mes genoux, et je l'enviais. Elle avait le droit à tout ce qu'elle voulait de la part de Harry. Sentir ses lèvres contre sa joue, l'étreindre autant qu'elle le souhaitait. L'entendre rire à l'une de ses blagues — pas drôles pour un sou, soit dit en passant — et toutes les autres choses qui m'étaient destinées avant. Plus personne ne pouvait le nier : elle me l'avait volé. A cause d'elle, il ne m'adressait plus un mot depuis la dispute qu'on a eu il y a deux jours de cela. Et rien n'allait s'arranger, car je n'avais plus aucune occasion de lui parler, elle le collait sans arrêt.
Ce qui m'énervait le plus chez elle, c'était sans doute le fait que je n'arrivais même pas à être méchant avec elle. Certes, Niall avait été plus que désagréable avec elle — tout du moins suffisamment pour deux personnes —, mais j'aurai adoré en rajouté une couche. Seulement voilà, je n'y arrivais pas. Je n'y arrivais pas, et peut-être que je ne le voulais pas non plus. Je ne devais pas oublié Eleanor, qui prendrait sûrement mal le fait que je me montre aussi jaloux devant elle, surtout si ce n'était pas à son égard...mais aussi à cause de Harry. Je me sentirai vraiment bête d'agir exactement comme lui agissait avec celle qui partageait ma vie depuis ces quelques mois. Ca n'était pas cohérent. Et je savais très bien qu'il ne se gênerait pas pour me le faire remarquer. J'espérais aussi que grâce à ça, il me reparlerait. Qu'il prendrait... « exemple » sur moi, et que tout redeviendrait comme avant. Normal. Sans problèmes. Que ce soit à nouveau moi dans ses bras.
Mais il fallait peut-être que pour ça, je fasse le premier pas. Alors lorsque Julie décida de se lever pour aller aux toilettes, je saisis ma chance.

« Harry, on pourrait parler ? S'il te plaît. »

Bien sûr je n'avais pas oublié Eleanor. Non. Je l'avais juste mit de côté. Pour cette fois. Je voulais absolument m'entretenir avec Harry. Mon Harry. Il se leva et alla dans la cuisine. Je demandait gentiment à la brune qui était assise sur mes genoux de se lever, et le rejoignis.

« Je te préviens tout de suite, commença-t-il, juste cinq minutes. Et soit convaincant.
-Je suis...désolé Hazza. Même si je ne vois pas pourquoi tu m'ignores. »

Je n'ajoutai rien, attendant qu'il réplique. Et c'est ce qu'il fit, mais malheureusement pas pour dire ce que j'aurai souhaité.

« C'est tout ce que t'as à dire ? J'ai pas trouvé ça convaincant du tout moi. Sur ce...
-Je te comprends pas Harry. Toi, c'est toujours ce que tu me disais après une dispute par rapport à Eleanor. Et je ne t'ai jamais remballé. Tu ne trouves pas ça purement égoïste ? Tu sais, je veux juste que tout soit comme avant. Je veux qu'on arrête de se prendre la tête pour un oui ou pour un non.
-Je vais te rafraîchir la mémoire Louis, dit-il en haussant le ton. Qui est-ce qui a ramené sa copine pour des semaines en sachant très bien que je ne peux pas la supporter ? Toi. Et qui est venu me faire chier dans ma chambre l'autre jour ? Toi. Alors si tu veux que tout soit comme avant, va falloir changer de comportement !
-Je ne voulais pas qu'elle vienne ! », criais-je.


PAR HARRY STYLES

Est-ce que ça l'amusait ? Foutre le bordel dans ma tête, ça l'amusait ? Pourquoi est-ce qu'il est venu me parler ? Non, pourquoi j'avais accepté ?

« Pardon ? Fis-je, perdu, en le dévisageant.
-Je ne voulais pas qu'elle vienne, répéta-t-il dans un soupire. Mais y'avait Liam et Danielle. Je n'allais pas les empêcher de se voir. Et tu sais très bien que Eleanor et Danielle ne se quitte presque pas. Donc forcément, si Danielle venait, Eleanor aussi. Et je ne pouvais pas lui dire de rester parce que je n'avais pas envie de la voir, tu imagines ? »

Est-ce qu'il me mentait ? Parce que je ne trouvais pas ça drôle, de mon côté. Moi qui m'était forcé de penser que ce n'était qu'un connard, un abruti qui ne pense qu'à lui quand j'ai vu Eleanor devant la porte d'entrée, j'étais maintenant pleins de doutes. De questions. Je ne savais plus quoi penser.

« Dis quelque chose, Harry... »

Non. Je ne voulais pas parler. Je voulais juste qu'on me fiche la paix. Pourquoi est-ce que je sentais l'espoir qu'il puisse ressentir une pointe d'amour envers moi à nouveau ? Mon cœur tambourinait alors que ses beaux yeux bleus fixaient intensément les miens.
Reprends-toi, Harry.

« Laisse tomber Louis, laisse-moi tranquille. J'en ai marre de te parler là. »

Et je retournai dans la salon, empoignant le bras de Julie pour remonter dans ma chambre. Cette dernière ne pipa pas un mot, et ne me posait aucune questions — je l'en remerciait d'ailleurs. Je soupirait bruyamment, et faussa un sourire :

« Ca te dit de sortir ? »


PAR LOUIS TOMLINSON

Je m'effondrai sur ma place d'avant, dans un grognement. Je m'étais bien fait remballé, et j'avais encore échoué. J'allais pouvoir attendre pour qu'il me reparle : j'avais fait empirer les choses, c'était évident.

« Je me sens minable..., lâchai-je, désespéré.
-Mais non...hm...tu devrais attendre un peu. Ce...c'est vrai qu'après tout, Harry ne m'aime pas trop, voir pas du tout. Alors c'est normal qu'il...t'en veuille. », tenta Eleanor pour me rassurer.

Je tournai la tête vers elle, et une vague de remords me submergea. Lors de ma conversation avec le bouclé, j'avais complètement oublié qu'elle pouvait tout entendre. Le passage où j'ai parlé d'elle ne devait pas lui avoir échappé non plus. Je mordis ma lèvre inférieure, et réfléchis à ce que je pourrai bien donner comme explication. Car malgré tout, elle restait ma petite amie et mon attitude avait été...horrible.

« Je...tu as tout entendu ? Me risquai-je, me sentant de plus en plus bête.
-Je te mentirais si je te disais que non. Et je pense qu'il faut en parler. »

Elle baissa les yeux. Je n'osai pas prendre la parole.

« J'ai toujours tout supporté Louis, entama-t-elle. Que Harry m'aime ou non, je ne peux rien y faire, et je respecte son choix. Mais tu sais, qu'il m'insulte ouvertement devant toi, qui est sensé être mon copain, sans que tu dises un mot je...ça ne passe pas vraiment bien. Je sais bien que tu me défends de temps en temps. Mais voilà, c'est seulement de temps en temps. Et malgré tout, je suis là, avec toi et...et je ne sais même pas ce qu'il me prend d'être encore là, justement. »

Elle ravala sa salive, se retenant de pleurer.

« Je pense que je suis juste amoureuse...oui, c'est ça. J-Je me rends compte que je passe toujours après Harry. Toujours. Pour ça, je peux faire un effort. Parce que je t'aime, oui, sincèrement. Et tu connais Harry depuis plus longtemps que moi, après tout...mais là, tu dis que tu ne voulais pas de ma présence ici. Pourquoi tu ne me l'as simplement pas dit ? Je préfère la vérité au mensonge, tu le sais très bien...alors...pourquoi ?
-Tu-...
-Je crois que je ne veux même pas de réponse, me coupa-t-elle. Je fais mes valises et je pars. C'est terminé Louis... »

Elle se leva, et monta doucement les escaliers. Normalement, je devrais la suivre. La rattraper et lui dire que je l'aime. Que ça changera. Alors pourquoi est-ce que je ne le faisais pas ? Au fond de moi, je savais très bien : ça ne changera pas. Jamais. Harry passera toujours avant elle. Toujours. Et pourquoi ça ne changera pas ? La réponse était pourtant claire. Et Liam me l'avait dit bien avant que je n'ose me l'avouer.



Ca se corse ! A suivre évidement !

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