Chapitre III
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Chapitre III
AUTEUR : Fic-1d-Larry
PDV Harry.
Nous étions sur cette scène en plein air à Chicago, saluant la foule, souriant à nos fans. Je me sentais vraiment bien, entouré de mes amis, en tournée aux États-Unis. Il faisait beau car c'était le printemps, et cet événement en plein air était assez original. Il s'agissait d'un événement de fans ou «fan event» ou nous étions censés venir chanter deux ou trois de nos tubes, puis donner une longue séance de dédicaces. Le tout était ouvert au public, puisque c'était en plein air, c'était un événement libre d'accès.
Comme souvent sur scène, je me tenais au milieu, avec Louis sur ma droite et Liam sur ma gauche. Nous ne prêtions pas attention à ce genre de détails mais nos managers nous faisaient toujours répéter nos positions, et bien que je ne sois pas du genre à me la jouer d'être le leader, ou le plus mis en avant, je ne pouvais pas dire que ça me déplaisait.
Le soleil était éblouissant, et pendant que Liam adressait des mots de remerciement aux personnes qui étaient venues et qui nous soutenaient, je dû mettre ma mains gauche en visière au dessus de mes yeux pour scruter la foule plus facilement. Ce que j'aurais aimé avoir mes lunettes de soleil! Les rayons étaient trop violents pour mes fragiles yeux verts.
Liam fini son petit speech et je dû à mon tour dire quelques mots, je remerciai les villes et salles qui nous accueillaient et toutes les personnes qui rendaient notre tournée possible. Les clameurs s'intensifiaient dans la foule, mais j'étais habitué aux cris incessant. D'ailleurs je me demandais si ces demoiselles entendaient ce que je racontais tellement elles criaient fort...
Voyant que j'arrivais à la fin de mon petit discours, Louis voulu lui aussi remercier tout le monde et se pencha contre moi pour parler dans mon micro, tout en m'agrippant par la taille. Il fit une blague digne de lui qui me fit rire. La foule était en délire, tout le monde adorait l'humour de Louis.
Nous étions là tous les cinq à nous esclaffer lorsqu'une détonation retenti. J'eus à peine le temps de me demander de quoi il s'agissait, que je sentis Louis toujours agrippé à moi avoir un vif mouvement de recul, qui me fit presque perdre l'équilibre et tomber.
Alors tout s'enchaina très vite. Tout le monde compris ce qui se passait avant même que j'aie vu quoi que ce soit, car des hurlements fusèrent instantanément de la foule et un mouvement de panique total s'en suivi. Les sourcils froncés et la bouche ouverte, totalement abruti par la rapidité des événements et mon incompréhension, je tournai enfin mes yeux vers Louis, souhaitant l'interroger du regard. Je réalisai alors que Louis gisait sur le sol, Niall à ses cotés pressait ses mains sur sa marinière. L'adrénaline m'envahis et en une demi seconde je vis tout ce que j'avais manqué ces dernières secondes passées a rêvasser: Zayn et Liam à deux pas de nous, qui s'étaient accroupis pour se protéger, une dizaine de personnes notre équipe qui se précipitaient vers nous, et surtout l'énorme tache de sang qui s'élargissait à vue d'œil sous les mains de Niall qui pleurait...
En une enjambée je les rejoins et me jetai par terre à coté de Louis, complètement paniqué.
« Harry... » dit il d'une voix faible et rauque tout en me regardant et en palpant les mains de Niall comme pour évaluer les dégâts. Mais Niall ne le laissa pas y toucher, et malgré le torrent de larmes qui roulaient sur ses joues, l'Irlandais semblait savoir ce qu'il faisait en comprimant la poitrine de Louis.
Je reportai mon attention sur Louis, ses beaux yeux bleus m'observaient, cherchant à être rassuré, cherchant son ami. Mais je ne savais pas quoi faire tellement j'étais sous le choc. Nos équipes nous atteignirent enfin, accompagnés de médecins qui étaient là en théorie en cas de malaises des fans dans la foule, mais qui allaient avoir un tout autre rôle, d'autant plus décisif.
Ils nous demandèrent de nous écarter, sauf Niall qui contenait l'hémorragie. Louis attrapa mon poignet alors que quelqu'un me poussait à l'écart contre ma volonté.
« Harry » répéta mon meilleur amis, les yeux suppliant.
Je voulu lui dire quelque chose, lui dire que tout allait bien aller, mais aucun son ne sorti de ma gorge qui semblait hermétiquement close. Les yeux exorbités de panique, je fixai mon amis, tandis que ses yeux océan papillonnèrent et se fermèrent doucement. L'étau qui emprisonnait mon poignet se relâcha et la main de Louis retomba mollement par terre.
Quelqu'un m'attrapa alors violemment par le bras et me tira hors de la scène sans me demander mon avis. Mes jambes étaient tellement raides, je ne comprenais pas comment je faisais pour marcher. Maintenant on ne tirait plus sur mon bras, on le secouait. On le secouait? Quoi?
« LOUIS! » hurlais-je en me réveillant en sursaut et en me redressant en position assise.
Mon souffle était erratique, j'étais à bout de force, je tremblais de tout mon corps et j'étais entièrement couvert de sueur.
Je réalisai alors qu'il s'agissait d'un cauchemars. Un cauchemars très réaliste puisqu'il retraçait précisément ce qui s'était passé le jour de la fusillade. Je n'avais jamais rêve aussi précisément de cet événement, et j'étais complètement sous le choc.
Je sentis une main qui me tenait le bras, à l'endroit même ou on m'avait tenu dans mon rêve. Je tournai la tête et vis Cher qui me regardait avec un air inquiet.
«Je t'ai réveillé car tu avais l'air de faire un cauchemars... » me dit elle d'une voix blanche. Elle me fixait avec intensité, et une mine un peu paniquée.
Je constatai alors que mes joues étaient trempées de larmes et que mes poings étaient serrées tellement fort que mes ongles me rentraient dans la paume. Je desserrai alors mes poings, observant la chaire à vifs là ou mes ongles avaient percé la peau, puis d'un revers de bras j'effaçai les larmes de mon visage.
« Harry ? » demanda Cher en passant sa main sur ma nuque et mes cheveux pour me réconforter. Je restai parfaitement immobile. Me remémorant les événements de veille, et pourquoi j'étais dans un lit avec Cher.
« Harry ça va aller. » repris elle d'un air confiant en se rapprochant de moi pour se mettre assise à mon niveau. Ses bras glissèrent autour de mes épaules ; elle allait me faire un câlin pour me réconforter. Je la repoussai violemment avec mon bras, et me levai d'un bon, « me touche pas! » lui crachai-je sur un ton vraiment mauvais avant de m'éloigner à grands pas, d'entrer dans la salle de bain et de claquer la porte derrière moi.
J'étais sous le choc. Ce rêve avait été tellement réaliste, me remémorant dans les plus minuscules détails cette journée que j'avais essayé d'oublier depuis toutes ces semaines. Comment avais-je pu conserver toutes ces précisions sans même m'en rendre compte?
Me sentant faible, je m'appuyai sur le lavabo. Puis je me jetai un regard dans le miroir. Mes yeux étaient rouges et j'avais une mine affreuse, pas étonnant que Cher m'ait regardé de cette façon. J'étais nu aussi. Quelle conneries avais-je encore faite hier soir...
Je soupirai et me glissai dans la douche. L'eau fraiche me fit du bien et me calma. En sortant j'appelai un taxi pour venir me chercher. Les autres garçons avaient dû quitter la soirée dans la nuit, il y avait peu de chances qu'ils aient dormi sur place. Je sorti de la salle de bain, une serviette autour de la taille. Cher avait déserté les lieux fort heureusement. Je m'habillai en vitesse en récupérant mes vêtements éparpillés sur tout le sol de la chambre. Je trouvai ma veste avec mes clés, mon portable et mon porte-feuilles. Je l'enfilai en vitesse et descendis silencieusement l'escalier de la maison. Il y régnait un beau bazars, mais je n'y prêtai pas attention. J'entendis des bruits dans la cuisine, ça devait être Cher, je filai en vitesse par la porte d'entrée. Je me sentais un peu mal de me sauver comme un voleur, après le comportement que j'avais eu, mais tant pis, je n'avais pas envie d'en parler.
Le taxi arriva juste à ce moment, je me glissai a l'intérieur et il démarra.
Alors que je traversais la ville, je commençai à me sentir vraiment coupable vis à vis de Cher. Je sorti mon téléphone et lui écris un texto.
« Je suis désolé, j'espère que tu ne m'en veux pas. X
Harry »
J'avais a peine pressé le bouton envoyer, que le visage de Zayn s'afficha sur l'écran, c'était un appel.
« Oui Zayn ? » fis-je en décrochant.
« Harry, t'es ou là ? Louis à fait un arrêt cardiaque...»
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Chapitre III
PDV Harry.
Nous étions sur cette scène en plein air à Chicago, saluant la foule, souriant à nos fans. Je me sentais vraiment bien, entouré de mes amis, en tournée aux États-Unis. Il faisait beau car c'était le printemps, et cet événement en plein air était assez original. Il s'agissait d'un événement de fans ou «fan event» ou nous étions censés venir chanter deux ou trois de nos tubes, puis donner une longue séance de dédicaces. Le tout était ouvert au public, puisque c'était en plein air, c'était un événement libre d'accès.
Comme souvent sur scène, je me tenais au milieu, avec Louis sur ma droite et Liam sur ma gauche. Nous ne prêtions pas attention à ce genre de détails mais nos managers nous faisaient toujours répéter nos positions, et bien que je ne sois pas du genre à me la jouer d'être le leader, ou le plus mis en avant, je ne pouvais pas dire que ça me déplaisait.
Le soleil était éblouissant, et pendant que Liam adressait des mots de remerciement aux personnes qui étaient venues et qui nous soutenaient, je dû mettre ma mains gauche en visière au dessus de mes yeux pour scruter la foule plus facilement. Ce que j'aurais aimé avoir mes lunettes de soleil! Les rayons étaient trop violents pour mes fragiles yeux verts.
Liam fini son petit speech et je dû à mon tour dire quelques mots, je remerciai les villes et salles qui nous accueillaient et toutes les personnes qui rendaient notre tournée possible. Les clameurs s'intensifiaient dans la foule, mais j'étais habitué aux cris incessant. D'ailleurs je me demandais si ces demoiselles entendaient ce que je racontais tellement elles criaient fort...
Voyant que j'arrivais à la fin de mon petit discours, Louis voulu lui aussi remercier tout le monde et se pencha contre moi pour parler dans mon micro, tout en m'agrippant par la taille. Il fit une blague digne de lui qui me fit rire. La foule était en délire, tout le monde adorait l'humour de Louis.
Nous étions là tous les cinq à nous esclaffer lorsqu'une détonation retenti. J'eus à peine le temps de me demander de quoi il s'agissait, que je sentis Louis toujours agrippé à moi avoir un vif mouvement de recul, qui me fit presque perdre l'équilibre et tomber.
Alors tout s'enchaina très vite. Tout le monde compris ce qui se passait avant même que j'aie vu quoi que ce soit, car des hurlements fusèrent instantanément de la foule et un mouvement de panique total s'en suivi. Les sourcils froncés et la bouche ouverte, totalement abruti par la rapidité des événements et mon incompréhension, je tournai enfin mes yeux vers Louis, souhaitant l'interroger du regard. Je réalisai alors que Louis gisait sur le sol, Niall à ses cotés pressait ses mains sur sa marinière. L'adrénaline m'envahis et en une demi seconde je vis tout ce que j'avais manqué ces dernières secondes passées a rêvasser: Zayn et Liam à deux pas de nous, qui s'étaient accroupis pour se protéger, une dizaine de personnes notre équipe qui se précipitaient vers nous, et surtout l'énorme tache de sang qui s'élargissait à vue d'œil sous les mains de Niall qui pleurait...
En une enjambée je les rejoins et me jetai par terre à coté de Louis, complètement paniqué.
« Harry... » dit il d'une voix faible et rauque tout en me regardant et en palpant les mains de Niall comme pour évaluer les dégâts. Mais Niall ne le laissa pas y toucher, et malgré le torrent de larmes qui roulaient sur ses joues, l'Irlandais semblait savoir ce qu'il faisait en comprimant la poitrine de Louis.
Je reportai mon attention sur Louis, ses beaux yeux bleus m'observaient, cherchant à être rassuré, cherchant son ami. Mais je ne savais pas quoi faire tellement j'étais sous le choc. Nos équipes nous atteignirent enfin, accompagnés de médecins qui étaient là en théorie en cas de malaises des fans dans la foule, mais qui allaient avoir un tout autre rôle, d'autant plus décisif.
Ils nous demandèrent de nous écarter, sauf Niall qui contenait l'hémorragie. Louis attrapa mon poignet alors que quelqu'un me poussait à l'écart contre ma volonté.
« Harry » répéta mon meilleur amis, les yeux suppliant.
Je voulu lui dire quelque chose, lui dire que tout allait bien aller, mais aucun son ne sorti de ma gorge qui semblait hermétiquement close. Les yeux exorbités de panique, je fixai mon amis, tandis que ses yeux océan papillonnèrent et se fermèrent doucement. L'étau qui emprisonnait mon poignet se relâcha et la main de Louis retomba mollement par terre.
Quelqu'un m'attrapa alors violemment par le bras et me tira hors de la scène sans me demander mon avis. Mes jambes étaient tellement raides, je ne comprenais pas comment je faisais pour marcher. Maintenant on ne tirait plus sur mon bras, on le secouait. On le secouait? Quoi?
« LOUIS! » hurlais-je en me réveillant en sursaut et en me redressant en position assise.
Mon souffle était erratique, j'étais à bout de force, je tremblais de tout mon corps et j'étais entièrement couvert de sueur.
Je réalisai alors qu'il s'agissait d'un cauchemars. Un cauchemars très réaliste puisqu'il retraçait précisément ce qui s'était passé le jour de la fusillade. Je n'avais jamais rêve aussi précisément de cet événement, et j'étais complètement sous le choc.
Je sentis une main qui me tenait le bras, à l'endroit même ou on m'avait tenu dans mon rêve. Je tournai la tête et vis Cher qui me regardait avec un air inquiet.
«Je t'ai réveillé car tu avais l'air de faire un cauchemars... » me dit elle d'une voix blanche. Elle me fixait avec intensité, et une mine un peu paniquée.
Je constatai alors que mes joues étaient trempées de larmes et que mes poings étaient serrées tellement fort que mes ongles me rentraient dans la paume. Je desserrai alors mes poings, observant la chaire à vifs là ou mes ongles avaient percé la peau, puis d'un revers de bras j'effaçai les larmes de mon visage.
« Harry ? » demanda Cher en passant sa main sur ma nuque et mes cheveux pour me réconforter. Je restai parfaitement immobile. Me remémorant les événements de veille, et pourquoi j'étais dans un lit avec Cher.
« Harry ça va aller. » repris elle d'un air confiant en se rapprochant de moi pour se mettre assise à mon niveau. Ses bras glissèrent autour de mes épaules ; elle allait me faire un câlin pour me réconforter. Je la repoussai violemment avec mon bras, et me levai d'un bon, « me touche pas! » lui crachai-je sur un ton vraiment mauvais avant de m'éloigner à grands pas, d'entrer dans la salle de bain et de claquer la porte derrière moi.
J'étais sous le choc. Ce rêve avait été tellement réaliste, me remémorant dans les plus minuscules détails cette journée que j'avais essayé d'oublier depuis toutes ces semaines. Comment avais-je pu conserver toutes ces précisions sans même m'en rendre compte?
Me sentant faible, je m'appuyai sur le lavabo. Puis je me jetai un regard dans le miroir. Mes yeux étaient rouges et j'avais une mine affreuse, pas étonnant que Cher m'ait regardé de cette façon. J'étais nu aussi. Quelle conneries avais-je encore faite hier soir...
Je soupirai et me glissai dans la douche. L'eau fraiche me fit du bien et me calma. En sortant j'appelai un taxi pour venir me chercher. Les autres garçons avaient dû quitter la soirée dans la nuit, il y avait peu de chances qu'ils aient dormi sur place. Je sorti de la salle de bain, une serviette autour de la taille. Cher avait déserté les lieux fort heureusement. Je m'habillai en vitesse en récupérant mes vêtements éparpillés sur tout le sol de la chambre. Je trouvai ma veste avec mes clés, mon portable et mon porte-feuilles. Je l'enfilai en vitesse et descendis silencieusement l'escalier de la maison. Il y régnait un beau bazars, mais je n'y prêtai pas attention. J'entendis des bruits dans la cuisine, ça devait être Cher, je filai en vitesse par la porte d'entrée. Je me sentais un peu mal de me sauver comme un voleur, après le comportement que j'avais eu, mais tant pis, je n'avais pas envie d'en parler.
Le taxi arriva juste à ce moment, je me glissai a l'intérieur et il démarra.
Alors que je traversais la ville, je commençai à me sentir vraiment coupable vis à vis de Cher. Je sorti mon téléphone et lui écris un texto.
« Je suis désolé, j'espère que tu ne m'en veux pas. X
Harry »
J'avais a peine pressé le bouton envoyer, que le visage de Zayn s'afficha sur l'écran, c'était un appel.
« Oui Zayn ? » fis-je en décrochant.
« Harry, t'es ou là ? Louis à fait un arrêt cardiaque...»
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