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Chapitre VII

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Message  Sniezde (admin) Mar 21 Aoû - 12:34

AUTEURS : Fabu-Louis


Chapitre VII
"I pray that you will see the light / That's shining from the stars above"

Le pire, ce fut le lendemain. Il se réveilla avec une migraine, et se demanda un instant s'il n'avait pas craqué. Mais Zayn avait veillé toute la nuit et aucune bouteille n'avait été ouverte. Louis soupira. Il avait besoin d'un cachet, de quelque chose pour apaiser son mal de crâne. Il se leva et se dirigea dans la salle de bain en silence pour ne pas réveiller son ami qui dormait à poings fermés. Il fouilla dans la pharmacie et se fit tomber un flacon de savon sur le pied. Il poussa un grognement et jura. Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvrait à la volée sur Zayn, les cheveux tout droits sur la tête.

"Louis non !
- Mais quoi ?!
- Oh... j'ai cru que...
- Que ?
- Que tu étais venu t'enfermer avec une bouteille..."

Zayn baissa les yeux, presque honteux de son aveu. Il tira sur son tee-shirt en contemplant le bout de ses pieds. Louis eut envie de le prendre dans ses bras tellement il était attendrissant. Mais la douleur était trop forte : il sortit un cachet et l'avala rapidement. Puis il retourna dans la chambre et s'étendit sur le lit. Il se souvint de tout, il se souvint de la dispute avec Harry, il se souvint de la rupture avec Aaron. Il se sentit de nouveau profondément fatigué. Il avait envie de vomir. Il ne savait pas exactement comment se comporter face à son ami, qui l'observait du coin de l'œil. D'un côté, il avait juste besoin de calme. Il n'avait envie de rien. Mais de l'autre, il redoutait de rester seul. Il réalisait peu à peu qu'il avait détruit les deux relations qui comptaient le plus à ses yeux. Bien sûr, les garçons avaient toujours été là pour lui, mais il n'aurait pas été honnête avec lui même en prétendant qu'ils pouvaient compenser le manque qu'allaient créer l'absence d'Aaron et de Harry. Après ce qu'il avait dit à Harry, il comprendrait qu'il refuse de lui parler de nouveau. La culpabilité l'envahissait. Il repensait à cette nuit, il lui semblait que cela faisait une éternité, et pourtant, il ressentait chaque caresse, chaque déhanchement, chaque murmure. Il savait que Harry y pensait sans arrêt. Il l'avait vu le fixer pendant les répétitions, et il s'était collé à lui tant de fois tout au long du concert qu'il avait cru perdre la tête. Il lui en voulait tellement de l'avoir mis dans cette situation. De l'avoir poussé à le vouloir, à désirer son corps contre le sien. Il détestait l'idée qu'il avait fait le premier pas, mais qui avait provoqué tout ça ? Certainement pas lui. Il détestait aussi l'idée d'avoir été infidèle à Aaron, même s'ils n'étaient plus ensemble. Il avait fait des erreurs. Ou plutôt une erreur. La pire de toutes.

Il ferma les yeux et souffla. Il ne devait pas y penser. Il devait ne penser à rien. Il devait...

"Lou ?"

Ses paupières se soulevèrent avec difficulté. Zayn était penché au dessus de son visage, une ride d'inquiétude barrant son front.

"Quoi ?
- On fait quoi ?"

Comment aurait-il pu le savoir ? Il ne voulait pas sortir, il ne voulait pas affronter le regard désolé des autres, et encore moins celui, satisfait, de Harry. Il savait qu'il devait prendre une décision, que Zayn ne le laisserait pas en paix tant qu'il n'aurait pas dit quelque chose. Il se redressa, tentant de ne pas faire de geste brusque. Il se sentait comme au lendemain d'une cuite monumentale. Il en aurait presque rit, si la situation n'avait pas été aussi dramatique. Il secoua la main dans un mouvement d'agacement et Zayn recula. Il n'aimait pas voir Louis comme ça. Il ne le reconnaissait pas. Lui, pourtant si enjoué, si souriant, était en train de devenir quelqu'un d'autre. Ça lui faisait mal au cœur de le voir souffrir, mais il se dit qu'il devait réagir, qu'il ne devait pas laisser passer un tel comportement. Il était son ami. Il ne voulait pas rater une nouvelle occasion de l'aider à combattre ses démons.

"Bon, Louis, bouge-toi.
- Hé, doucement... J'ai pas tellement le moral, tu dois t'en douter non ?
- Je m'en fous, d'accord ? Je sais que c'est dur, je sais que Aaron et toi, c'était quelque chose de fort et tout le bordel, mais je m'en fous parce que tu comptes pour moi. Alors arrête d'être désagréable, lève-toi, on y va."

Louis hésita un instant. Il eut une folle envie d'envoyer paître son ami, mais sous son regard sévère, il se résigna à se calmer. Il comprit que se plaindre ne marcherait pas cette fois-ci. Ceux qui l'entouraient et l'aimaient savaient comment agir, maintenant. Il ne le laisseraient pas se détruire et sombrer de nouveau. Il se traina hors du lit en gémissant, ne résistant pas à l'envie de faire culpabiliser Zayn pour lui infliger une telle épreuve. Il s'habilla sans même prêter attention à ce qu'il enfilait. Ses gestes étaient mécaniques et las, et le regard que Zayn posait sur lui ne lui facilitait pas la tâche. Il se sentait comme un infirme, un malade qu'on surveille sans en avoir l'air, pour ne pas le peiner. Il en était donc revenu à ça, cette situation pesante dont il s'était cru débarrassé. Mais ils le lui avaient dit, à la clinique, que rien n'était définitif. Qu'il devrait faire face aux jugements et trouver la volonté de ne pas revenir. Lorsque l'un d''eux franchissait la porte pour retrouver le monde de dehors, il devait garder cela en tête : que rien ne prouvait qu'il ne ferait pas les mauvais choix, une fois à l'extérieur. Jusqu'ici, Louis n'y avait même pas pensé. La tentation n'avait pas été dure à combattre, puisqu'elle n'avait tout simplement pas existé. À présent, il n'avait qu'une idée, c'était se précipiter sur une bouteille, n'importe laquelle, quelque chose de fort, quelque chose qui lui anesthésie la gorge et le fasse oublier. Mais Zayn était toujours là, et il avait la vague sensation qu'ils ne le laisseraient plus seul avant un bon moment.

Le pire, ce fut lorsqu'Aaron lui téléphona pour lui demander quand il pourrait récupérer ses affaires. Louis paniqua, sa gorge s'était serrée et il avait eut du mal à respirer. Au téléphone, la voix d'Aaron était froide et sans appel. Il viendrait en fin de journée, puisque Louis n'avait rien de prévu à ce moment-là. Il sanglotait dans le combiné lorsqu'il appela Harry pour le mettre au courant. Il ne savait pas pourquoi c'était vers lui qu'il s'était tourné. Il tenta tant bien que mal d'expliquer la situation, mais Harry coupa court, lui répondant qu'il venait immédiatement. En l'attendant, Louis faisait les cent pas dans son appartement, ses joues trempées de larmes, son poing serré sur sa bouche pour étouffer ses pleurs. Il n'était pas beaucoup sorti depuis leur retour de Leeds et il appréhendait ce nouveau tête à tête. Lorsque la poignée s'abaissa et que Harry entra, il se précipita dans ses bras. Il ne s'attendit pas à ce qu'il le repousse et son cœur se serra lorsqu'il croisa son regard. Harry n'était pas venu pour le soutenir, seulement pour s'assurer que la situation ne dégénère pas avec Aaron. Le silence s'installa, tandis que Louis réunissait les dernières affaires d'Aaron. Harry le regardait faire en grinçant des dents. Il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il n'avait que trop pris ses aises. Il avait senti tout ça venir, et voir Louis si malheureux lui était insupportable. Si seulement il n'avait pas été si fier et avait laissé son égo de côté pour le prendre dans ses bras. Si seulement il l'avait laissé se blottir contre lui, ses larmes coulant dans son cou pendant qu'il caressait ses cheveux. Il aurait tout accepté de lui, ses mains crispées sur sa chemise, son corps tremblant, sa douleur d'être privé d'un autre que lui. Il l'aimait tellement qu'il en oubliait sa jalousie. Il l'aimait à ce point, sans condition, pourvu qu'il ait juste un regard pour lui. Mais il ne parvenait pas à faire barrage à la colère, qui peu à peu prenait le pas sur sa compassion. Il avait brisé son cœur, il l'avait piétiné sans aucun remord. Il se sentait parfois utilisé, comme une échappatoire dont Louis ne se servait que lorsqu'il ne trouvait rien de mieux.

"J'espère que tu n'espères pas que je reste. J'ai un rencard.
- Tu peux partir quand tu veux, je suis désolé de t'avoir dérangé...
- C'est bon, c'est pas non plus si terrible d'être là.
- Je vois bien que ça t'embête, et je comprends, j'ai pas été exactement délicat l'autre fois.
- Ça va, Louis, j'ai pas envie de parler de ça.
- Il va bien falloir qu'on aborde le sujet un jour.
- C'est toi qui dit ça ? Je ne demandais pas mieux pourtant, et tu te souviens comment ça a fini.
- C'est toi qui t'es emporté.
- Qu'est ce que..."

La sonnette qui retentit dans l'appartement coupa Harry dans son élan. Il serra les poings et ravala ses protestations. Louis s'empressa d'aller ouvrir et dès l'instant où Aaron se tint devant lui, Harry compris qu'il n'aurait pas dû accepter de venir.

"Salut Aaron..."

Il n'aimait pas ce sourire, ni ces attitudes de midinette qui donnaient à Louis un rôle détestable de victime.

"Salut. Tout est prêt ?
- Oui, j'ai mis les cartons dans le couloir."

Le jeune homme dévisagea Harry et fit une grimace de mépris.

"Qu'est ce qu'il fait là lui ?
- Harry, enchanté.
- Va te faire foutre, je parle à Louis là.
- Dis donc, c'est qu'il montre son vrai visage !
- Hé, tu baisses d'un ton tout de suite, Styles !"

Louis avait l'air perdu, ses yeux passant de Harry à Aaron, la panique se dessinant sur ses traits. Il tenta de couper court à la dispute et entraina Aaron vers le couloir. Pendant les minutes qui suivirent, Harry hésita entre les suivre et rentrer chez lui sans même les prévenir. Mais il se contenta de s'asseoir dans le canapé et de les attendre. Louis pouvait toujours avoir besoin de lui, et d'une certaine manière, il espérait pouvoir empêcher une réconciliation entre ces deux-là. Lorsqu'ils revinrent dans le salon, Louis minaudait au bras de Aaron.

"J'ai gardé ton écharpe, tu sais, celle que tu m'avais offerte en sortant de l'hôpital... Mais si tu veux tu peux la récupérer, c'est juste que je l'aime beaucoup et...
- Garde-la, de toute façon je ne la porterai pas.
- Merci... Tu vas aller où, maintenant ?
- Je sais pas, pour l'instant je suis chez un ami, mais ça peut changer.
- Si tu as besoin, tu peux toujours rester quelques temps. Ça ne me dérange pas...
- Non mais c'est quoi ça, Louis ? À quoi tu joues ?
- Harry, ne t'en mêle pas s'il te plait.
- Si, je m'en mêle. Sinon je vois pas pourquoi tu m'as appelé."

Aaron eut un sourire en coin et toisa Harry. Il se sentait extrêmement fort, à cet instant précis.

"Alors, Styles, je t'avais pas dit qu'il était fou de moi ? T'espérais que tu pourrais passer après moi ?"

Harry tiqua. Un instant il se dit qu'il ne pouvait pas le dire, non, ce ne serait vraiment pas juste auprès de Louis. Mais il crevait d'envie de remettre à sa place ce petit prétentieux. Avant même qu'il eut le temps de réagir, les mots étaient déjà sortis de sa bouche, comme mus par leur volonté propre.

"T'inquiète pas, j'ai pas attendu que tu sois parti."

La réaction fut explosive. Louis se décomposa instantanément, et Aaron eut l'air de ne pas comprendre immédiatement. Il devint écarlate et toute son aversion envers Harry éclata.

"Qu'est ce qu'il vient de dire là ?
- Laisse tomber, c'est à moi que tu parles. Ne réponds pas, Louis.
- Bah vas-y, explique-toi !
- Tu veux vraiment les détails ? J'en ai en stock, mais c'est peut être pas le bon moment pour...
- Ta gueule ! Louis, tu t'es tapé ce connard ?!
- Ça y est, il vient de comprendre ! Bravo, Aaron !
- Ferme ta gueule, je te jure, je vais te casser en deux !
- Mais vas-y, viens, je t'attends !"

Il ne se fit pas prier. Il saisit le col de Harry et le plaqua contre la cheminée. Louis se précipita et tira Aaron vers lui. Il n'aurait jamais dû demander à Harry d'être présent. Il aurait dû savoir qu'il perdrait le contrôle.

"Aaron, arrête !
- T'as pas d'ordre à me donner, avec ce que tu m'as fait !
- Aaron...
- C'était quand, Louis ? Putain, j'aurais dû me méfier de toi, Styles, t'es vraiment qu'un parasite.
- C'était...
- Tais-toi Louis, tu ne lui dois rien à ce mec.
- Arrête de dire n'importe quoi, on a été ensemble pendant huit mois. Tu sais comme moi qu'il a le droit de savoir, maintenant que t'as tout balancé.
- Fais comme tu veux."

Louis inspira profondément. C'était la chose la plus difficile qu'il n'ait jamais eu à faire.

"C'était à Leeds."

La bombe était lâchée. Aaron était hors de lui. Il se mit à hurler, il dit à Louis qu'il n'était qu'une petite pute, qu'il l'avait traité comme un moins que rien, qu'il n'avait rien voulu lui donner et que Harry s'était servi comme un roi, qu'ils l'avaient bien baisé, tous les deux, qu'il avait été assez con pour n'y voir que du feu, pour lui faire confiance, naïf qu'il était. Mais il était comme tous les autres, Louis et sa gueule d'ange, un enfoiré de première, la dernière des salopes. Louis encaissait les insultes en silence, ses sanglots avaient repris et il tentait de les dissimuler tant bien que mal. Harry voulait le prendre avec lui et l'emmener loin, mais il restait là, planté au milieu du salon, les bras ballants. Il contemplait la scène et avait une envie dévorante de se jeter sur Aaron. Il voulait lui faire mal. Il savait que d'une certaine façon, il avait réussi. Aaron éructait, les yeux exorbités. Dans un mouvement de pure colère, sa main se leva, menaçant Louis qui se recroquevilla dans un geste de soumission. C'en fut trop. Harry attrapa le poignet d'Aaron et le traina jusqu'à la porte.

"Maintenant ça suffit, tu prends tes affaires et tu te casses."

Le ton était sans appel. Aaron se débattait, il n'en avait pas fini, il voulait des explications, il voulait se venger de Harry. Il était profondément blessé dans son orgueil. Harry profita de son hésitation pour couper court à ses protestations. Il planta son regard dans celui du jeune homme et répéta son injonction. Aaron hésita quelques secondes et se dégagea de l'emprise de Harry. Il attrapa ses affaires et prit la direction de la porte. Harry sortit les quelques cartons restant tandis que Louis pleurait toujours, prostré dans un coin du salon. Quand la porte eut claquée derrière Aaron, Harry soupira. La soirée allait être plus longue que ce qu'il ne le pensait. Il aurait pu se contenter de dire au revoir à Louis et d'appeler Liam ou Niall pour prendre le relais et le surveiller, mais un sentiment de culpabilité l'étreignait. C'était de sa faute, tout ça et il devait en assumer les conséquences. Il retourna dans le salon et il aida Louis à rejoindre sa chambre. Il s'agrippait à ses vêtements, le souffle court. Il n'avait jamais imaginé le voir si faible un jour, et redoutait à chaque instant les pensées qui pouvaient traverser son esprit. Cette merde dans laquelle il s'était enfermé il y avait plus d'un an semblait une menace omniprésente maintenant que les évènements avait pris une si mauvaise tournure. Il s'étendirent sur le lit et Harry attendit que les pleurs de Louis se tarissent. Puis ils restèrent ainsi de longues minutes, à contempler le plafond. Le calme était revenu, mais ils savaient tous les deux qu'il faudrait parler.

"Tu vas être en retard à ton rendez-vous."

La voix de Louis était enrouée, il avait du mal à trouver les mots. Il était comme anesthésié.

"Sois pas idiot, j'avais pas de rendez-vous.
- Ah bon ?
- Non, Louis. C'est une technique vieille comme le monde pour rendre les gens jaloux. Mais visiblement ça ne marche tellement avec toi."

Louis se mit à rire et Harry en sursauta presque. La situation était si houleuse qu'il ne s'était pas attendu à l'entendre rire de si tôt.

"Qu'est ce que t'es con, quand tu t'y mets.
- Merci, c'est toujours un plaisir de discuter avec toi.
- Merci d'être resté...
- C'est la moindre des choses, non ?
- C'est vrai que tu y es allé un peu fort là.
- Bah, c'est lui qui m'a cherché.
- Tu n'étais pas obligé de lui répondre. Je te croyais plus intelligent.
- Et toi, tu étais vraiment obligé de lui cirer les pompes comme ça ? Je veux dire, il s'est senti supérieur, t'as bien remarqué non ? Et moi aussi j'ai un égo.
- Je suis désolé Harry..."

Sa voix n'était qu'un murmure. Il se sentait épuisé, tout ça avait pris trop d'ampleur, trop rapidement. Harry le surprit lorsqu'il posa un bras sur son ventre, ses doigts s'insinuant sous ses vêtements.

"Harry, qu'est ce que tu fais...?"

Il n'y avait rien à dire. Rien à expliquer. Il ne contrôlait pas ses gestes lorsqu'il était près de lui. Son corps l'attirait comme un aimant. Ça l'obsédait, jours et nuits. Il lui avait tant donné en seulement quelques heures, mais cet instant lui semblait si loin maintenant. Il avait l'impression que la seule façon se retrouver ces sensations était de se blottir contre lui dès qu'il le pouvait, de respirer ses cheveux et de toucher sa peau. Il sentait que Louis ne se donnerait plus à lui et ça le tuait. Ces instants volés étaient ses derniers trésors. Il avait la sensation que plus personne au monde ne pourrait lui apporter autant que lui.

"Je crois pas que ce soit vraiment le moment.
- On est bien, non ?
- J'ai pas dit le contraire, c'est juste qu'il ne faudrait pas que ça dérape encore.
- T'en as pas envie ?
- Je sais pas très bien quelle est la meilleure réponse.
- La vérité.
- Je sais pas ce qui fait le plus mal entre la vérité et un mensonge.
- Je te demande pas de me préserver Louis, je te demande de me dire ce que tu ressens, j'en ai marre de tourner autour du pot, il y a un moment où il va faloir te décider à choisir.
- Tout ce que je peux te dire c'est que j'ai aimé ce qui s'est passé, même si je m'en veux terriblement.
- Mais là tout de suite ?
- Mais là tout de suite il vaudrait peut-être mieux qu'on évite de compliquer encore les choses.
- Très bien."

Louis savait qu'il avait raison de résister à Harry. Le désir le rongeait mais il devait se laisser du temps. Il ne savait pas combien de temps Harry pourrait supporter cette situation mais il pensait que cela valait le coup d'essayer. Il ne voulait pas qu'il se sente comme une vague consolation. C'était bien plus que ça, et il devait trouver le moyen de le lui montrer. Pour l'instant, tout était flou dans sa tête, et s'il avait envie de lui, de construire quelque chose, ce n'était pas comme ça que ça devait se passer. Il craignait de le voir se lever et partir. Il ne voulait pas rester seul mais ne le retiendrait pas s'il décidait de s'en aller. Mais Harry ne bougea pas. Il dessinait toujours des formes invisible sur la peau de son ventre, silencieux. Ils passèrent la nuit l'un contre l'autre, comme avant, quand tout était simple et évident.
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